Grippe aviaire ....

Ce cas prouve bien les exigences sanitaires à prendre.

Grippe aviaire: la surveillance des oiseaux migrateurs est renforcée


LE TEICH, Gironde (AP) - Le réseau de surveillance des oiseaux migrateurs, qui compte en France environ 5.000 personnes, a récemment reçu la consigne de renforcer sa vigilance, particulièrement dans le bassin d'Arcachon, en Camargue et dans l'estuaire de la Loire. Pour Claude Feigné, ornithologue du Parc naturel régional des Landes de Gascogne et directeur du Parc ornithologique du Teich (Gironde), la vigilance est de mise.

Alors que le réseau dispose d'un catalogue d'espèces sensibles, aux premiers rangs desquelles les canards, les oies et les cygnes, la procédure prévoit d'alerter les Directions départementales des services vétérinaires (DDSV) si au moins cinq oiseaux d'une même espèce sont découverts morts dans un secteur donné. Les services viendront alors récupérer les cadavres pour effectuer les analyses nécessaires afin de savoir s'il y a ou non présence du virus H5N1.

Les observations sont renforcées maintenant, avec le début des vols retour des migrateurs. "Le risque s'amplifie par rapport à l'automne", confie à l'Associated Press Claude Feigné. "Les oiseaux qui descendaient alors provenaient de zones exemptes du virus. Maintenant, ils remontent d'Afrique, où le contact avec des animaux venant de pays d'Asie infectés a pu s'effectuer", analyse-t-il.

Ainsi, explique l'ornithologue, "des canards qui hibernent normalement au Sénégal ou au Niger ont pu être repoussés par la sécheresse jusqu'au Lac Tchad. De même, des migrateurs venant d'Asie, hibernant habituellement dans l'est africain, ont pu eux aussi rejoindre le Lac Tchad à la recherche d'eau". Or il n'existe pas d'observations fiables dans ces zones géographiques. "Le risque a donc monté de deux crans sur une échelle de cinq, et nous atteindrons le niveau cinq entre la fin février et la mi-mars", prévient-il.

Cependant, le risque lié aux oiseaux migrateurs est pour lui "un risque secondaire par rapport à celui lié aux échanges économiques". Il constate ainsi qu'il n'y a aucun cas signalé en Israël, en Egypte ou en Jordanie, ni en Australie ou en Nouvelle-Zélande, alors que les migrateurs y proviennent de pays particulièrement infectés.

"Cela amène à s'interroger sur l'importance de l'oiseau migrateur comme facteur de propagation", relève-t-il. De plus, les mesures de confinement prises pour les volailles domestiques réduisent considérablement les possibilités de contamination.

En revanche, il rappelle que l'Allemagne a découvert il y a quelques jours lors de contrôles aux frontières 200 kilos de poulets vivants, d'oeufs crus et de plumes de volailles dans des cars en provenance de Turquie, de Russie et de Roumanie. Pour l'ornithologue, "le premier risque d'importation du virus provient plus de ce type de problèmes que des oiseaux migrateurs". AP

La grippe aviaire se développe en Algérie: un père de famille est mort et ses enfants sont malades ...

C malheureux

A notre époque, c'est vraiment malheureux d'en arriver là !!

J espère que le gouvernement de la bas va prendre les mesures les plus rapides possible.

La France n'est pas prête pour une pandémie de grippe aviaire

agrandir la photo

PARIS (Reuters) - La France a stocké médicaments et matériel de prévention en quantité mais n'est pas prête à faire face à une pandémie de grippe aviaire, estime la mission d'information parlementaire sur le virus H5N1 dans un rapport.

Un second rapport d'étape est attendu fin février avant la présentation du rapport final "en mars ou avril" par la mission, présidée par le socialiste Jean-Marie Le Guen.

"En cas de pandémie, les besoins en moyens médicaux, quels qu'ils soient, seraient tels que les capacités de production actuelles, si elles demeuraient inchangées, ne permettraient pas, de répondre à la demande", écrit le rapporteur Jean-Pierre Door (UMP).

Si des stocks de moyens pharmaceutiques et de matériels de prévention ont été constitués, "la France n'est pas encore prête", poursuit le texte, qui rappelle que la France a mis un plan de lutte au point et le réactualise en permanence.

Avant la fin de l'année, le gouvernement s'est donné comme objectif de porter à 14 millions le nombre de traitements disponibles, soit 140 millions de gélules de Tamiflu, et à 200.000 les traitements de Relenza.

"Même à ces niveaux, les stocks français ne permettront pas d'assurer un taux de couverture de la population conforme aux objectifs" préconisés par l'Organisation mondiale de la Santé qui est de 25 à 40% de la population nationale, constate la mission parlementaire.

De plus, soulignent les députés, "la problématique spécifique" du vaccin contre la grippe aviaire ne pourra être mise au point qu'une fois que la souche virale responsable aura été identifiée.

PRENDRE LE RISQUE "TRÈS AU SÉRIEUX"

Côté prévention, environ 50 millions de masques de protection respiratoire ont été livrés ou sont en voie de l'être mais les quelque 250 millions de masques chirurgicaux nécessaires n'ont toujours pas été fournis.

"Il convient de prendre très au sérieux le risque de pandémie" pour trois raisons, insistent les députés.

D'une part, "l'épizootie n'est toujours pas sous contrôle en Asie du sud-est" et "des cas de contamination humaine se sont produits". De plus, "une fois adapté à l'homme, le virus pourrait avoir acquis une capacité de diffusion rapide".

Dans ces conditions, le rapporteur insiste sur la sécurisation de l'approvisionnement en matières premières.

Il faut notamment s'assurer que la France dispose en quantité suffisante d'acide shikimique, que l'on extrait de l'anis étoilé, pour la fabrication de Tamiflu, de polymères pour fabriquer des masques de protection et veiller à l'approvisionnement en oeufs pour la fabrication du futur vaccin pandémique.

Jean-Pierre Door propose également la constitution de stocks d'antibiotiques pour soigner les complications de la grippe et demande que les besoins en matériels de protection autres que les masques (blouses, gants, lunettes) puissent être satisfaits en cas de forte augmentation de la demande.

Le rapport dresse un récapitulatif des cas humains de grippe H5N1 confirmés biologiquement au 5 janvier 2006 : sur 144 cas avérés, 76 personnes sont mortes dont trois en Turquie.

Bonne nouvelle: ils ont trouvé un vaccin contre la grippe aviaire. Pourvu qu'il soit efficace.

Grippe aviaire: un nouveau prototype de vaccin, apparemment prometteur

PARIS (AFP) - Des chercheurs américains ont fabriqué un prototype de vaccin par génie génétique, capable de protéger des souris contre différentes souches de virus H5N1 de grippe aviaire isolées chez des malades, selon leurs travaux publiés jeudi en ligne par la revue médicale britannique The Lancet.

Malgré ces travaux présentés comme prometteurs par les auteurs, il reste encore du chemin avant de disposer d'un vaccin sur le marché.

La production de ce type de vaccins ne nécessite pas d'oeufs de poule, contrairement aux méthodes classiques de fabrication de vaccins contre la grippe saisonnière ou de lots de vaccins pré-pandémiques dirigés contre le virus aviaire H5N1, en prévision d'une éventuelle pandémie grippale que pourrait déclencher ce virus s'il venait à s'adapter aux humains.

"Cela prend environ 6 mois pour faire un vaccin classique à partir d'oeufs, rappelle l'un des chercheurs Suryaprakash Sambhara. "Quatre milliards d'oeufs embryonnés seraient nécessaires pour fournir de quoi vacciner 1,2 milliard de gens à risque dans le monde", écrit-il dans Lancet.

En cas de pandémie d'origine aviaire, se procurer des oeufs pourrait devenir problématique car les virus H5N1, hautement pathogènes, tuent les volailles.

L'équipe de M. Sambhara (CDC, Centres de contrôle des maladies, Atlanta) et Suresh Mittal (Purdue University) a utilisé un virus du rhume banal, rendu inoffensif (un adénovirus défectif) et génétiquement modifié, pour produire un composant majeur du H5N1, une protéine appelée hémagglutinine (H5HA).

Cette dernière comporte une partie stable commune à différentes souches de H5N1.

Les chercheurs ont administré ce vaccin à des souris, puis leur ont inoculé de grandes quantités de virus. Ils ont constaté que les rongeurs immunisés, en dépit de relativement faibles niveaux d'anticorps neutralisants contre les virus H5N1 Hongkong 2003 et Vietnam 2004, étaient protégés contre ces virus (ainsi que contre le Hong Kong 97 ayant servi à fabriquer le vaccin).

Outre l'absence de mortalité, "parmi les animaux vaccinés, il y a eu un minimum de perte de poids et de morbidité, sans effets secondaire indésirables", relève M. Sambhara .

Ce prototype-vaccin mobilise en effet une variété spécifique de bataillons de globules blancs du système immunitaire, des cellules CD8 T, qui aident l'organisme à se débarrasser du virus.

"Ce vaccin protège contre le virus H5N1 de Hong Kong 2003 et aussi contre la souche Vietnam 2004, mais la souche Indonésie 2005 n'a pas été testée", indique à l'AFP M. Sambhara. Face à un virus pandémique de grippe d'origine aviaire, "il devrait protéger aussi", avance-t-il en estimant que son prototype a "donné 100% de protection".

Une demande de brevet protégeant ce procédé a été déposée, indique-t-il.

"C'est intéressant, mais il reste encore beaucoup à faire pour passer, avec ce candidat-vaccin, de la souris à l'homme", relève Jean-Claude Manuguerra (Institut Pasteur, Paris).

D'autres équipes travaillent sur différentes approches, comme celle dite de génétique inverse (GSK, Sanofi...).

Dans tous les cas, il reste du travail avant de disposer d'une formule efficace d'un nouveau type de vaccin pouvant être produit en quelques jours et rapidement commercialisé, selon les spécialistes

Le virus de la grippe aviaire H5N1 est entré en Grèce et en Italie
2006-02-11 16:51:21
ROME (AFP)


Le virus de la grippe aviaire H5N1 a pour la première fois été détecté sur le territoire de l'Union européenne samedi simultanément dans deux pays du sud de l'Union, la Grèce et l'Italie, où tous les cas identifiés concernent des oiseaux sauvages.

Le virus, sous une forme hautement pathogène, a été identifié sur les cadavre de cygnes sauvages fuyant le mauvais temps dans les Balkans qui ont fait étape sur les bords de la Méditerranée. Hors de l'UE, le H5N1 a également été trouvé, dans sa forme la plus virulente, sur un cygne sauvage mort en Bulgarie.

L'Italie semble la plus atteinte après la découverte ces derniers jours de dix sept cygnes morts dans trois régions différentes du sud du pays, dans les Pouilles, en Calabre et surtout en Sicile, où les cas sont disséminés sur le territoire de plusieurs communes.

"Le virus est arrivé en Italie", a déclaré le ministre de la Santé Francesco Storace, qui a convoqué en urgence une cellule de crise à son ministère. Il a cependant souligné qu'il n'y avait aucun risque pour la population. "Il n'existe aucun cas de transmission directe de l'animal sauvage à l'homme, a-t-il souligné au cours d'une conférence de presse.

La Commission européenne, se fondant sur les analyses réalisées par son laboratoire de référence de Weybridge, en Grande-Bretagne, a confirmé peu après que la forme "hautement pathogène" du H5N1 avait été détectée en Italie, ainsi qu'en Grèce, sur des échantillons de trois cygnes sauvages trouvés morts cette semaine dans les préfectures de Salonique et de Pieria.

La Grèce a adopté dès jeudi les mesures de précaution recommandées par l'Union européenne, à savoir notamment la mise en place d'une zone de protection d'un rayon de 3 km et d'une zone de surveillance d'un rayon de 10 km autour du lieu où ont été découverts les cygnes.

L'Italie a décidé, en coordination avec Commission européenne, de mettre en oeuvre le même type de mesures. Le gouvernement va aussi interdire pendant vingt jours tout transport d'animal domestique vivant sensible au virus dans les trois régions concernées par la découverte d'oiseaux morts.

Les autorités des deux pays ont cherché à rassurer les populations, en insistant sur le fait que seuls des oiseaux sauvages ont été touchés. "Il n'y a pas de motif d'inquiétude ou de panique dans le pays car aucun cas de grippe aviaire n'a touché les unités d'élevage des volailles" en Grèce, a ainsi précisé le ministère grec ce l'Agriculture.


Le virus H5N1 se propage entre oiseaux, en particulier dans les élevages de volailles. Il peut se transmettre de la volaille à l'homme, mais très rarement et dans le cas de populations en contact régulier avec les animaux. Mais les scientifiques redoutent une mutation du virus, qui le rendrait transmissible entre humains.

Depuis 2003, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus de la grippe aviaire a atteint 166 personnes, dont 88 sont décédées, la plupart en Asie. A ce bilan, il faut ajouter la mort d'une Chinoise et celle de deux Indonésienne annoncées vendredi et samedi par les autorités locales.

De premières alertes avaient eu lieu en novembre dernier dans l'Union européenne, où les autorités italiennes avaient annoncé avoir identifié le virus de la grippe aviaire H5N1, mais dans sa version faiblement pathogène, sur un canard sauvage capturé dans la région de Padoue (nord).

Egalement en novembre 2005, les autorités britanniques avaient indiqué que plus de 50 canaris provenant de Taïwan placés en quarantaine étaient morts en octobre atteints du virus de la grippe aviaire H5N1 en Angleterre.

Le virus est surtout présent en Asie, mais il a également touché la Turquie, où il a tué quatre personnes. Il a également été découvert en Afrique cette semaine, dans des élevages de volailles du Nigeria, au cours de la semaine écoulée, ainsi qu'en Azerbaidjan.

samedi 11 février 2006, 17h38
Nigeria: la grippe aviaire semble se propager


KANO (AFP) - Les autorités nigérianes abattent et incinèrent des dizaines de milliers de volailles dans une tentative désespérée de circonscrire le premier foyer du virus H5N1 de la grippe aviaire en Afrique mais samedi l'épidémie semblait se propager.

Le chef de l'équipe de surveillance de l'Etat de Kano, Shehu Bawa, a indiqué samedi que 20 fermes dans un rayon de 10 km autour de la ville de Kano ont rapporté des décès suspects de volailles.


Deux nouveaux foyers suspects, découverts le long de la frontière avec le Niger, sont en cours d'analyse, l'un dans l'Etat de Katsina, à 400 km au nord de Kano, l'autre dans l'Etat de Yobe.

Des prélévements de ces deux élevages ont été envoyés à l'Institut national de recherches vétérinaires de Vom qui doit confirmer s'il s'agit de nouveaux foyers du H5N1 hautement pathogène et mortel pour l'Homme.


agrandir la photo

Si ces cas sont avérés, ils porteront à cinq sur 36, le nombre d'Etats nigérians affectés par le virus H5N1, officiellement déclaré présent au Nigeria le 8 février. Les autres Etats touchés sont ceux de Kano, Plateau et Kaduna. Alors que des experts de plusieurs organisations internationales devaient arriver au cours du week-end au Nigeria, une équipe du ministère de la Santé, équipée de combinaisons de protection et de masques, a incinéré 40.000 volailles dans une fosse creusée dans la ferme de Phed, à Danbare, une banlieue au nord de Kano, la métropole du nord du Nigeria et important carrefour d'échanges.

La plupart des pays voisins ont interdit l'importation de volailles du Nigeria. Samedi, dans l'attente d'une décision du Tchad, le maire de la ville de N'Djamena a interdit la consommation de poulets importés "jusqu'à nouvel ordre".


agrandir la photo

La directrice de l'Institut national de recherche vétérinaire, le Dr Lami Lombin, s'est dite inquiète d'une possible propagation du virus dans les pays voisins, mais a estimé que le principal danger réside dans une propagation du virus dans le sud du Nigeria très densément peuplé.

"Je suis inquiète que le virus se propage au sud-ouest, le vrai centre de l'élevage avicole au Nigeria. Nous devons tout faire pour éviter cela", a-t-elle déclaré demandant que tous les marchés de volailles soient fermés.


agrandir la photo

Demandant la même chose, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a déploré que les marchands de volailles du nord du Nigeria continuent à vendre en grande quantité des poulets morts alors que la présence du H5N1 est avérée.

L'Organisation internationale de la santé animale (OIE) a confirmé vendredi soir que le virus H5N1 trouvé au Nigeria est le même que celui qui a frappé les élevages en Asie, en Europe centrale et en Turquie, faisant 89 morts sur 160 cas déclarés selon l'OMS.

Le virus aurait pu, selon l'OIE, arriver au Nigeria par le biais d'oiseaux migrateurs, venus nicher notamment dans la région du lac Tchad.

Le porte-parole de l'Etat de Borno, le plus proche du lac Tchad, Usman Chiroma, a cependant indiqué qu'"aucun cas de décès suspect de volaille n'a été rapporté pour l'instant, les vérifications sont en cours".

Pour éviter la transmission du virus de la volaille à l'homme et une propagation dans toute l'Afrique de l'ouest, les agences onusiennes se mobilisent aux côtés des autorités nigérianes.

"La priorité est de mettre en place un système de communication de masse et de contrôle très strict de la viande", a indiqué à l'AFP Mohammed Belhocine, représentant de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Nigeria.

Pour l'instant, aucun cas humain de grippe aviaire n'a été constaté au Nigeria, mais deux enfants vivant sur une ferme avicole où des poulets sont morts, ont subi des tests car ils toussaient et crachaient du sang.

mardi 14 février 2006, 23h23
Grippe aviaire: le virus est arrivé en Autriche, probablement en Allemagne



VIENNE (AFP) - Après l'Italie et la Grèce en fin de semaine, la grippe aviaire a fait son apparition mardi en Autriche où, selon les autorités sanitaires à Vienne, le virus H5N1 de la maladie a été identifié dans sa forme transmissible à l'homme sur deux cygnes morts dans le sud du pays.

Deux cygnes découverts morts sur l'île allemande de Rügen, en Mer Baltique, pourraient être porteurs du virus H5N1, souche mortelle de la grippe aviaire, selon un premier test rendu public mardi soir par le ministre allemand de la Protection des consommateurs, Horst Seehofer.

"A l'issue d'examens préliminaires, le virus H5N1 a été identifié sur deux cygnes découverts morts lundi à proximité de Mellach, une banlieue de Graz", capitale du Land (province) de Styrie, a déclaré le porte-parole de l'Agence fédérale de sûreté alimentaire (AGES), Oskar Wawschinek.

Des échantillons prélevés sur les deux oiseaux ont été envoyés au laboratoire de référence de l'Union européenne à Weybridge (Grande-Bretagne), pour confirmer qu'ils ont bien été contaminés par la souche H5N1, la forme hautement pathogène de la grippe aviaire, a précisé le porte-parole.

Si Weybridge confirme, il s'agira des deux premiers cas de grippe aviaire identifiés dans la république alpine.

La ministre de la Santé, Maria Rauch-Kallat, qui a évoqué à ce stade deux cas "fortement suspects d'infection par le virus H5N1", a immédiatement informé la Commission européenne à Bruxelles et déclenché un plan d'urgence préparé de longue date pour éviter la propagation de la maladie aux volailles commerciales.

Ces mesures géographiquement ciblées consistent à instaurer pour 30 jours une zone de protection dans un rayon de 3 km autour de Mellach, où ont été retrouvés les cadavres des animaux infectés, à confiner les volailles, notamment dans des "zones à risques" établies en bordure des cours d'eau du pays, et à interdire leur transport sauf vers l'abattoir.

Une zone de surveillance dite "renforcée" a également été établie pour les trois prochaines semaines dans un rayon de 10 km autour de Mellach. Ces mesures sont similaires à celles déjà instaurées en Grèce, en Italie et en Slovénie, trois autres pays de l'Union européenne (UE) où le virus de la grippe aviaire a été détecté, sous une forme ou une autre, samedi et dimanche.

Dans un communiqué, la Commission de Bruxelles a pris acte des mesures de précaution mises en place par l'Autriche, pays assurant depuis janvier la présidence semestrielle de l'UE.

"Les autorités autrichiennes ont informé cet après-midi (mardi) d'un cas confirmé de virus de la grippe aviaire H5 sur deux cygnes morts trouvés dans le Land de Styrie, près de la ville de Graz", a indiqué la Commission.

La Commission n'a toutefois évoqué qu'une "forte suspicion" d'une infection par le virus H5N1 en attendant la confirmation du laboratoire de Weybridge.

"Mais qu'il s'agisse de forte suspicion ou d'un cas confirmé, le résultat est le même", a indiqué Philip Tod, porte-parole du commissaire européen à la Santé, Markos Kyprianou. "Cela signifie que les mesures de protection vont être adoptées" en Autriche, "comme elles l'ont été en Grèce ou en Italie".

La région de Graz est proche de la frontière avec la Slovénie où avait été détecté dimanche un cas de cygne mort porteur du virus H5 de la grippe aviaire. Cinq autres cygnes et un héron porteurs du virus H5 ont été identifiés depuis, ont indiqué mardi les autorités slovènes.

Les cadavres de ces oiseaux ont tous été découverts dans la région de Maribor (nord-ouest), près de la frontière avec l'Autriche et à 130 km au nord-est de la capitale Ljubljana.

Grippe aviaire: vers un confinement général des volailles en France
2006-02-14 23:09:35
PARIS (AFP)


Le gouvernement français devrait décréter mercredi l'enfermement des volailles élevées en plein air sur l'ensemble du territoire, selon des sources informées, après l'avis mardi de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) qui recommande cette mesure au vu du "risque aggravé" d'arrivée de la grippe aviaire en France.

L'AFSSA a estimé que la France présentait "un risque aggravé de contamination" des volailles par la grippe aviaire suite à "l'apparition de foyers hautement pathogènes à virus H5N1 au Nigeria et de cygnes infectés en Grèce et en Italie, notamment".

Aussi l'AFSSA recommande l'enfermement systématique des volailles sur tout le territoire quand il est "possible".

C'est un changement de position pour l'AFSSA qui estimait encore, dans son dernier avis paru le 25 janvier, que "l’application immédiate de mesures" de confinement des volailles demeurait "non justifiée".

Le gouvernement français devrait prendre mercredi après-midi une décision suite à cet avis, a indiqué le ministère de l'Agriculture.

"Si l'estimation de l'AFSSA devait montrer que l'on passe à un stade supérieur, je proposerai à ce moment-là une mesure plus large de confinement en milieu de semaine", avait expliqué dimanche le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau.

Depuis octobre, les volailles auparavant élevées en plein air (environ 17% des quelque 900 millions de volailles françaises) ont été progressivement confinées dans 58 des 96 départements métropolitains, dans le cadre du plan de lutte contre une éventuelle pandémie de grippe aviaire.

En effet le gouvernement, invoquant le principe de précaution, n'avait pas suivi les différents avis de l'AFSSA.

La FNSEA, le principal syndicat français, approuve par avance dans un communiqué mardi l'extension du confinement estimant que "tout ce qui se rapporte à la prévention et à la sécurisation va dans la bonne direction".

Mais la FNSEA estime que "le soutien des producteurs de volailles à la politique de sécurité sanitaire nationale doit être confortée au-delà des 6 millions d'euros débloqués initialement par le ministère de l'Agriculture".

Pour la FNSEA, "cette prise en charge relève désormais du budget de l'Etat, voire de l'Union européenne".

Même s'il n'y aucun risque pour les humains à consommer des volailles, la baisse de la consommation de volailles en France est depuis le début janvier de 12% par rapport à la période correspondante de 2005", avait indiqué lundi Alain Melot, président de la Fédération des industries avicoles (FIA).

Outre l'enfermement systématique des volailles d'élevage, l'AFSSA recommande, pour les zones humides à risque et dans les départements (Landes, Vendée et Loire-Atlantique) à haute densité d'élevages d'anatidés (canards et oies) "la claustration totale" des volailles.

Si dans ces trois départements, cela n'était pas possible, "une vaccination préventive" pour les canards et les oies est préconisée.

Pour les élevages de basse-cour, l'AFSSA recommande "l'application des mêmes mesures de biosécurité et de confinement que pour les élevages de volailles".

Enfin, pour les espèces d'oiseaux rares détenues par les parcs ornithologiques et zoologiques, l'AFSSA demande une "vaccination préventive en s'assurant que les oiseaux sont en outre maintenus dans des conditions telles que tout contact direct avec les volailles domestiques ou avec les oiseaux sauvages libres soit exclu".

[/img]

http://fr.news.yahoo.com/15022006/202/vers-un-confinement-total-des-volailles.html

mardi 14 février 2006, 17h49
Pour l'Afssa, le risque de grippe aviaire s'aggrave en France
PARIS (Reuters) - L'Agence française de sécurité alimentaire des aliments (Afssa) estime que le risque de contamination par le virus de la grippe aviaire s'est aggravé en France avec l'apparition de nouveaux foyers au Nigeria et dans l'Union européenne.

Selon une porte-parole du ministère de l'Agriculture, ce nouvel avis devrait conduire le gouvernement à renforcer les mesures de surveillance, notamment à étendre à tout le territoire les mesures de confinement des volailles déjà en vigueur dans 58 départements.

"L'Afssa considère que l'avifaune française est désormais soumise à un risque aggravé de contamination", peut-on lire dans l'avis.

L'agence avait été sollicitée par le ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, qui souhaitait une réévaluation des risques au regard des derniers événements.

Le virus H5N1 a été détecté mardi sur deux cygnes morts en Autriche, après la découverte d'oiseaux infectés ce week-end en Italie et en Grèce - les premiers sur le territoire de l'Union européenne.

En outre, l'Afssa préconise la vaccination préventive des volailles, canards et oies dans les zones à risques lorsque le confinement n'est pas possible.

Pour les élevages de basse-cour, elle recommande un recensement général et un suivi systématique par un vétérinaire.

Quand vous vous apercevez que la grippe aviaire est arrivé jusqu'en Allemagne c'est terrifiant car nous sommes juste à côté !! Nous allons devenir de plus en plus paranoïaque sur la nourriture !! Après la vache folle, le sida, voila la grippe aviaire : que de réjouissances !! Mais aucun traitement pour guerrir!!

L'homme peut attraper la grippe aviaire mais n'est pas encore contamineux!!

D'après un médecin, les gouvernements ont prévu 200 millions de morts sur la terre entière.

On va invitablement passer au niveau au-dessus, la présence partout des oiseaux malades va générer des tas de cas humains, et inévitablement la mutation du virus H5N1 va avoir lieu avec la transmission entre humains.

Si vous êtes mal foutus, n'attendez pas pour aller au médecin.

et quand les vaccins ? je suis certaine que le trou de la sécu va disparaître avec l'apparition de la maladie !! je ne souhaite aucunement le malheur je rigolais

Citation :

et quand les vaccins ?

A mon avis, trop tard. Produire des vaccins c'est bien , mais avant il faut chercher , trouver , homoguer et faire des usines : 5 ans !

Grippe aviaire: Chirac demande au gouvernement de renforcer la protection des élevages

Jacques Chirac a demandé mercredi au gouvernement de "renforcer immédiatement" les mesures prises pour protéger les élevages de volaille contre la menace de la grippe aviaire, a rapporté le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé.

Dominique de Villepin doit réunir à 15h un comité interministériel sur le sujet à Matignon.

"Il est essentiel de renforcer immédiatement les mesures prises pour renforcer nos élevages et prévenir un risque de pandémie", a déclaré le chef de l'Etat lors du conseil des ministres.

Alors que la grippe aviaire gagne l'Union européenne, le gouvernement devrait décider d'étendre à l'ensemble du territoire le confinement des volailles, actuellement pratiqué dans 58 départements.

Dans un avis rendu mardi, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) s'est prononcée pour la "claustration totale des volailles dans les zones humides à risque" pour éviter une éventuelle épidémie.

"Face aux risque de grippe aviaire, nous devons être en alerte et faire évoluer en permanence nos dispositifs de précaution", a estimé Jacques Chirac.

Le chef de l'Etat a également insisté sur la nécessité de "lutter activement contre la grippe aviaire hors de nos frontières". Alors qu'un foyer du virus H5N1 a été signalé au Nigeria, il a demandé au gouvernement "d'apporter le soutien financier et les compétences sanitaires et vétérinaires de la France aux organisations internationales et aux Etats africains pour combattre la propagation du virus en Afrique".

mardi 14 février 2006, 12h24
Grippe aviaire: des Nigérians écoulent des poulets au Bénin, selon des témoins



COTONOU (AFP) - Des éleveurs de volaille du Nord du Nigeria, premier foyer de grippe aviaire en Afrique, tentent d'écouler leur production au Bénin voisin, notamment dans la zone nord, ont affirmé des témoins à l'AFP.

"Depuis la semaine dernière, des commerçants nigérians apportent des poulets qu'ils vendent deux fois moins chers", a déclaré à l'AFP par téléphone Clarisse Bocco, habitante de Sègbannan (nord), ville frontalière du Nigeria.

"Avant, le prix d'un poulet était fixé entre 1.000 et 1.200 CFA (1,5 et 1,8 euro), aujourd'hui ils disent qu'ils font des liquidations et vendent plutôt ces poulets à 700 voir à 500 CFA et les populations en achètent", a-t-elle ajouté.

Le Bénin a interdit l'importation de volaille du Nigeria dès l'annonce le 8 février par Abuja de la présence du virus mortel H5N1 dans le Nord du pays.

"Nous continuons à informer les populations au fur et à mesure, avec l'appui de nos partenaires à savoir la France, le FAO (Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation), l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance) et bien d'autres", a affirmé le ministre béninois de l'Agriculture, Fatiou Akplogan.

"A nos frontières avec le Nigeria, les directions régionales de l'élevage procèdent à la surveillance des entrées de volailles et dérivés. Le Cenagref (Eaux et forêts), surveille minutieusement les mouvements des oiseaux migrateurs, qui pourront être capturés en cas de besoin", a-t-il ajouté soulignant toutefois la porosité de la frontière entre les deux pays.

Déjà, en fin de semaine dernière, un journaliste de l'AFP avait constaté que ces produits étaient en vente à la frontière au sud, à Sémé-Kraké.

1er cas sur un oiseau sauvage en France:

http://actu.voila.fr/Article/mmd--francais--journal_internet--fra/060217160243.l0fk9z6e.html

Et oui ça y est, elle est chez nous.

Un canard a été retrouvé mort en France. On a pas de certitude qu'il s'agisse de la grippe aviaire mais bon on le pense fortement.

kinglion a écrit:

Et oui ça y est, elle est chez nous.

Un canard a été retrouvé mort en France. On a pas de certitude qu'il s'agisse de la grippe aviaire mais bon on le pense fortement.

Ce canard de l'Ain est en effet touché par le virus H5 ... Mais on ne sait pas encore si c'est le H5N1 Mais bon, la France est dans un bon bourbier avec cette peste aviaire

Citation :

Mais bon, la France est dans un bon bourbier avec cette peste aviaire

Et oui, les oiseaux n'ont pas de passeports biométriques ...

Grippe aviaire: le PS demande des mesures d'urgence

17-02 19:58:48 Le PS a exigé vendredi, "après l'annonce de la présence d'un virus H5 proche de la souche H5N1" de grippe aviaire sur un canard sauvage, "qu'il soit immédiatement mis en place de nouvelles mesures destinées à contenir le virus".

Le PS demande, dans un communiqué, "la mise en place d'un réseau de surveillance sanitaire, particulièrement le long des couloirs migratoires empruntés par les oiseaux".

Les socialistes veulent par ailleurs que "des instructions soient données aux préfets de demander à toutes les mairies de France de diffuser à grande échelle les informations sur les précautions à prendre par la population en cas d'observation ou de contact avec un oiseau mort, et le confinement de tous les oiseaux".

Le PS demande en outre "le traitement rapide des foyers d'infections". Il veut "que soit concrétisé un véritable plan de soutien à la filière avicole.