La LDH dénonce une "dégradation" des libertés en F

Billaud a écrit:

Non je ne délire pas Pierre E. ... je ne plaisante pas non plus !

Regarde objectivement ce qui se dit sur ce forum ... toi qui est jeune étudiant, tu comprendras surement mes propos !

5 sec je suis au tel. Je développe après.

Nombrilist a écrit:

'est vrai que je me suis toujours demandé comment des gens comme Bush et Hitler avaient pu accéder au pouvoir. Pourtant, ils y sont parvenus..

Bush, un dictateur ?

Billaud a écrit:

Non je ne délire pas Pierre E. ... je ne plaisante pas non plus !

Regarde objectivement ce qui se dit sur ce forum ... toi qui est jeune étudiant, tu comprendras surement mes propos !

Bon, je n'ai pas trop le temps de détailler, mais je vais quand même expliquer deux ou trois choses.
On ne peut que se disputer entre nous si on tombe dans l'excès et l'exagération. Le problème en effet de la LDH c'est qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une organisation qui a, certes, son utilité mais qui n'est pas l'organe d'un système juridique et qui est du même coup tout sauf impartiale. C'est comme si je montais personnellement une association "la Ligue Auvergnate des Droits de l'Homme" par exemple, et que je dénonçais dans un rapport les "dangers de Ségolène Royal" et les "terribles menaces pour la démocratie". Oui, c'est aussi simple que cela, d'où ma prudence.

Nous avons la chance d'appartenir à un pays qui se trouve dans une région très à cheval sur les droits de l'Homme, avec des systèmes juridiques qui permettent, autant dans le cadre du Conseil de l'Europe que de l'Union Européenne, de surveiller les violations de droits de l'Homme et de les prévenir grâce à des institutions qui, en principe, ne font pas de politique. Jamais par exemple la Cour Européenne des Droits de l'Homme appelerait à voter pour un candidat ou déclarerait dans un de ses arrêts "le front national est un parti dont les idées xénophobes sont reprises par l'UMP"... Lire des choses pareilles dans un "rapport" d'une association pour les droits de l'homme fait doucement rigoler car on sent la très forte connotation politique qui n'a rien à faire avec le droit.

Ça ne veut pas dire que la CEDH est irréprochable, et je l'ai d'ailleurs critiqué récemment à propos de l'exemple Russe. Il n'empêche que la France a été assez régulièrement condamnée pour des affaires plus ou moins grave à Strasbourg, et que les arrêts de la CEDH sont bien plus intéressants juridiquement sur le véritable état du droit en France que les pseudos cris d'alarme d'une Ligue des droits de l'Homme qui, sous sa nomination ronflante, n'a aucune valeur en elle-même.

Autre chose justement à propos des Libertés Publiques : je rappelle que les lois Sarkozy ont été très peu censurés par le Conseil Constitutionnel car elles présentaient, à ses yeux, suffisament de garanties pour les libertés fondamentales qui compensait les atteintes nécessairement provoquées par des lois sécuritaires.
Je pourrai être beaucoup plus long que ça sur le sujet, mais j'ai du travail et je ne veux pas non plus être trop technique. Mais soyez prudent quand vous parler de "regression des droits de l'Homme" avec Sarkozy pour deux raisons : d'abord parce que les lois votées n'ont portée aucune atteinte grave aux libertés fondamentales, et ensuite parce que les lois sécuritaires, par essence, sont forcés naturellement de limiter quelques libertés, que ce soit la gauche ou la droite qui les vote.

Un petit "+" trouvé sur Wiki à propos de la LDH. Oui c'est une vieille et sans aucun doute honorable association, ce qui n'empêche pas qu'elle s'est égaré ces dernières années dans certaines dérives...

Citation :

Polémiques

La LDH a été critiquée, y compris par une partie de ses membres, pour s'être opposée aux mesures d'exclusions scolaires prévues en cas de non-respect de la loi du 15 mars 2004.

La LDH se trouve également critiquée pour être souvent avec le MRAP contre des intellectuels comme Michel Houellebecq ou Louis Chagnon. La LDH a été critiquée pour ce qui est perçu comme son islamophilie (elle prend pourtant parti en faveur de la liberté d'expression des dessinateurs de presse sans aucun équivoque lors de l'affaire des caricatures de Mahomet) et pour son soutien à des personnalités de gauche condamnées pour des crimes graves par contumace , comme Cesare Battisti ou Ira Einhorn, ce qui lui a valu des accusations d'aveuglement et de partialité.

La LDH apporte ainsi son soutien à des membres des Brigades rouges, terroristes italiens d'extrême-gauche lors des années de plomb, réfugiés en France avec l'appui de François Mitterrand avant d'être menacés d'extradition sous Jacques Chirac : François Mitterrand n'avait cependant jamais promis de protéger des personnes coupables de crime de sang. La LDH revendique un nouveau procès pour les assassins en fuite jugés par contumace dans leur pays, en s'appuyant sur un arrêt de la Cour européenne des Droits de l'Homme demandant des procès "équitables". Paolo Persichetti a toutefois été extradé en 2002, et Cesare Battisti a pris la fuite pour échapper à une procédure d'extradition.

De manière plus générale, la LDH se voit accusée de pratiquer le droits-de-l'hommisme. À Jean-Pierre Chevènement qui, en 1999, fustigeait le "droits-de-l'hommisme de pacotille" répondent, comme en écho, les déclarations de Nicolas Sarkozy contre "tous les droits-de-l'hommistes de la création". Nicolas Sarkozy s'opposa notamment à la LDH, ainsi qu'aux associations qui protestèrent contre son projet de loi sur la sécurité intérieure (LSI) en déclarant : "Tous les droits-de-l'hommistes de la création passent devant la porte de Saint-Ouen en disant : 'Mon dieu, les pauvres' puis s'en vont pour aller dîner en ville" (dans un entretien au journal Le Monde, 24 octobre 2002). Le rapport annuel de la LDH dénonce l'année 2003 comme ayant représenté une année critique pour la situation des droits de l'homme en France. En préambule de ce rapport, le président de la LDH n'hésite pas à assurer qu'"en un an et demi", nous avons assisté au "plus grand recul des droits de l'Homme en France depuis la guerre d'Algérie".

Dans Le Monde fin 2006[1], deux membres du comité central de la LDH Antoine Spire et Cédric Porin annoncent et justifient leur démission, en reprochant notamment à la Ligue sa complaisance à l'égard de l'islam radical OU encore sa culture de repentance postcoloniale. Pendant la guerre du Liban, écrivent-ils, la LDH demandait légitimement que soient sanctionnés les crimes de guerre contre les populations civiles libanaises, mais oublia les populations civiles israéliennes victimes de bombardements. On peut aussi se demander pourquoi le Proche-Orient sollicite un tel engagement de la Ligue, qui ne dit presque rien à propos du Darfour ou de la Tchétchénie, ou se tait devant les discours négationnistes et antisémites du président iranien.

Henri Leclerc, présiden d'honneur de la LDH, leur a répondu peu après point par point, pointant notamment sur le conflit libanais le communiqué LDH du 11 août 2006 affirmant que les agressions contre les villes israéliennes relèvent du crime de guerre avéré et au sujet de Robert Redeker qu'autant les menaces contre sa personne sont intolérables, la LDH ne doit s'empêcher de constater que ses propos sont une charge haineuse contre l'islam et non contre ses dérives. En s'étonnant du vocabulaire employé au sujet du colonialisme, Me Leclerc rappelle avec fierté l'opposition de la Ligue à l'article 4 de la loi du 23 février 2005, tout comme la réprobation précoce des propos du président iranien concernant les Juifs. Au-delà des débats religieux, Me Leclerc revendique le choix de la LDH de ne pas limiter son intervention aux questions de libertés formelles pour délaisser la question sociale, invoquant la poursuite l'œuvre de René Cassin pour la reconnaissance des droits économiques, sociaux et culturels.[2]

C´est horrible!!!! les jeunes ne peuvent plus bruler les voitures impunement!!!!!!!! Sarko facho........comme l´était De Gaulle et tous ceux qui ne sont pas de gauche...

Capitaliste, tu parlais de gens dangereux il me semble. Bush est dangereux, nul ne peut déçamment dire le contraire.

Pierre, fliquer les enfants à partir de l'âge de trois (et donc supposer que l'on est prédestiné à la violence, comme on peut être prédestiné à la pédophilie), ce n'est pas une régression des libertés ?

Ah bon. Tout va bien alors.