Le PS au bord de la crise de nerfs. Ben pourquoi donc grand dieu?
Nous, nous sommes on ne peut plus "Zen". A l'image de Nicolas Sarkozy hier soir dans l'émisssion "A vous de juger" où il a montré une magnifique stature de Président.
L'habit ne va pas à tout le monde. Il va falloir pourtant pour les recalés se résigner et ne pas jouer les mauvais perdants, attitude tellement infantile quand on se prétend adulte et responsable.
Vous savez un peu comme le "J'veux plus jouer" des enfants. Quels adorables chérubins et leur toute puissance !
http://www.20minutes.fr/article/154482/20070427-France-Les-tractations-avec-l-UDF-mettent-le-PS-au-bord-de-la-crise-de-nerfs.php
Les tractations avec l'UDF mettent le PS au bord de la crise de nerfs
Vu de loin, le rapprochement opéré par Ségolène Royal et François Bayrou peut sembler difficile à digérer pour l'appareil du Parti socialiste. Et vu de près, la situation est bien pire. Récit d'une journée qui laissera des traces.
· « Le PS est en voie d'implosion. » La confidence émane d'un cadre socialiste proche de la direction du parti. « Ce qui se passe est délirant. Julien Dray et François Rebsamen [bras droit de Ségolène Royal] sont en train de céder à l'UDF des sièges de député en échange du soutien de Bayrou. » En clair, le Parti socialiste accepterait de retirer ses candidats dans des circonscriptions gagnables, à l'image de ce qui se pratiquait jusqu'à présent entre l'UMP et l'UDF. « Jean-Louis Bourlanges et Hervé Morin, qui négocient pour Bayrou, en veulent trente pour constituer un groupe à l'Assemblée », selon cet autre responsable national du PS. Le tout « dans le dos de François Hollande, qui est furieux ».
· « Nos députés s'affolent. » Résultat, « plusieurs de nos députés s'affolent parce qu'ils comprennent que leur siège est en danger », affirme ce responsable de fédération du parti. D'où le communiqué publié hier par Michel Charzat et Alain Vidalies. Ces deux députés, qui critiquent l'initiative de vouloir débattre avec François Bayrou, « parlent au nom de tous les parlementaires qui ont peur pour leur siège ».
· « On perd la gauche du PS. » « Si cette stratégie lui permettait de battre Sarkozy, on suivrait peut-être. Mais là, c'est n'importe quoi, s'emporte cet élu fabiusien. Non seulement on est en train de perdre des voix à la gauche du PS, mais même en interne, des gens ici vont voter blanc. » Une chose est sûre, Ségolène Royal, qui a bâti son ascension contre l'appareil du Parti socialiste, continue de creuser son sillon.
Stéphane Colineau