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Soutien à Nicolas Sarkozy pour 2007
 
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 Europe : débat sur les institutions, le budget

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En cas de nouveau Referendum... voteriez-vous ?
OUI
Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 Vote_lcap57%Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 Vote_rcap
 57% [ 4 ]
NON
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Vote Blanc, Abstention...
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Total des votes : 7
 

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JulienDeF_37
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MessageSujet: Revenons sur la Constitution Européenne...   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptySam 14 Jan - 21:10:42

Pour en revenir au commentaire de "tienichou", concernant la constitution européenne :

Oui, les français ont clairement voté NON le 29mai.

Cependant, à qui la faute?? !!

1/ Des raisons trop différentes d'un parti à l'autre.
2/ Des ambitions présidentielles lors des différents meetings.
3/ Un texte que personne ou presque n'a lu
4/ Les politiques qui rejettent depuis des années la faute à l'UE concernant les problèmes nationaux
5/ Le consensus Bolkenstein

Beaucoup de français ont donc voté NON pour cause de NON-Information, pour cause de Protestation ou pour toute autre raison... alors qu'ils n'étaient pas réellement contre le texte lui-même...

Bon... presque un an après le drame... économique et politique de la France (29 mai ^^), je pense toutefois que les politiques français devraient se resaisir de la question :

Deux Solutions :
1/ Nouveau Referendum
2/ Vote du Texte par l'A.N.

Dans les 2 cas, je pense que les français méritent une explication simple, claire, et concise de ce qui se passera en France suite à ce projet de constitution.

Pour en revenir sur le slogan de l'UMP :
L'Europe mérite un OUI !!

Enfin...
Concernant la possible entrée de la Turquie dans l'UE, cette question devrait également mériter un referendum. C'est aux français de décider sur l'entrée de nouveaux pays dans l'Union !!
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nicolasl
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptySam 14 Jan - 23:13:27

La véritable raison de l'échec du référendum du 29 mai est le couplage de la sottise du français moyen en terme d'économie et de politique ( dûment cultivée par des enseignants marxistes très tôt dès l'école primaire ) couplée à l'arrogance/impudence de hauts dirigeants politiques français tant vis à vis des simples citoyens qu'ils prennent pour des "veaux" ( mais sans le dire , parce que de Gaulle le disait lui ) et de l'Europe dont ils se moquent comme de l'avenir de la France et des français en général.

Dorénavant de telles modifications institutionnelles doivent être prises par le Congrès ( addition de l'Assemblée et du Sénat ) et qu'il va falloir même supprimer le référendum de notre constitution.

Que n'a t'on entendu ?
- le plan B . Fabius prend vraiment les français pour des c...
- les plombiers polonais
- la directive Bolkestein
- la confusion avec le débat sur l'entrée à venir de la Turquie dans l'UE Evil or Very Mad Evil or Very Mad
- la 1ère partie , la 2ième , la 3ième ....

Chirac a cumulé les fautes politiques :
- faire le référendum
- l'annoncer trop tôt, ce qui a permis aux opposants de se rassembler en un pôle de droite et un pôle de gauche , de répandre les mensonges les plus grossiers et d'arriver , dans une mauvaise passe économique et so ciale , à renverser l'opinion
- intervenir trop tard et mal à propos, laisser le débat se focaliser sur la politique économique du gouvernement , et après avoir écarté du gouvernement le meilleur ministre ( Sarkozy en clair ).

Quel gâchis ! Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad

Reste que nos voisins ne comprennent pas de quoi on parle en France en ce moment sur la constitution de l'UE . Il y a peu d'espoir que 13 pays se déjugent et acceptent de repartir sur un texte modifié , il y a aussi peu d'espoir que les Pays-Bas changent d'avis , peu d'espoir que les britanniques votent oui , de même que les danois et certains pays de l'Est . Le vote des français du 29 mai suivi du vote néerlandais ont cassé la dynamique.

Pour la France , il appartiendra au futur Président de débloquer la situation , en affichant si possible clairement sa position en campagne ( je pense que çà va être un sujet chaud contre Sarkozy pendant la campagne ).
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyDim 15 Jan - 17:17:08

je ne sais pas ce que je voterais car cela dépendra du texte meme ...

donc wait and see Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyLun 16 Jan - 14:04:46

Dans la série "fiaco de chirac", n'oublions pas non plus la soirée "constitution européenne" à l'élysée, retransmise sur TF1, où tous les invités étaient contre le texte. C'était donner au téléspectateur toutes les raisons de voter NON sans lui expliquer pourquoi voter OUI !!
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyLun 16 Jan - 14:18:01

nicolasledur a écrit:
La véritable raison de l'échec du référendum du 29 mai est le couplage de la sottise du français moyen en terme d'économie et de politique e ).

et oui ces gens refusent de comprendre que lorsqu'on délocalise leur emploi,c'est pour leur bien et celui de la France.
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JulienDeF_37
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyLun 16 Jan - 14:36:55

agentlo a écrit:
lorsqu'on délocalise leur emploi,c'est pour leur bien et celui de la France.

1/ Les victimes des délocalisations perdent quand même leur boulot, ce n'est pas rien !

2/ Pour le bien de la France, pas vraiment non plus... si l'entreprise n'est plus localisée en France, elle rapporte moins à l'état. De plus, les salariés ayant perdu leur job ayant un budget plus... serré ne risquent plus de réellement consommer dans les mois suivant le licenciement.
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agentlo
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyLun 16 Jan - 14:39:29

je parlais pour nicolasledur pour qui le seul critère respectable est le dividende des actionnaires
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JulienDeF_37
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyLun 16 Jan - 14:43:17

Autant pour moi Wink
La force de la France, qqsoit son niveau d'études ou son niveau dans l'échelle sociale, c'est avant tout la France qui travaille.
Comme tu le disais, il ne faut pas voir que le portefeuille des investisseurs. Sans les français derrière eux, ces gens-là ne seraient rien !!
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MessageSujet: L’Europe est notre horizon.   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyLun 16 Jan - 21:33:58

Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 Principale_6_05_05.13-25-19


C’est à la fois une réalité et une aventure. Depuis les années cinquante, grâce à l’œuvre des pères fondateurs de l’Europe, nos démocraties ont décidé de se rassembler et de s’interdire les rapports de haine et de guerre. La paix n’est pas un acquis définitif, c’est le fruit d’une volonté commune qu’il faut poursuivre. Pour nous tous, l’Europe est un élargissement de nos perspectives. Cette diversité entre les pays, conjuguée à la volonté de construire un projet commun, fait la valeur de l’Europe. C’est aussi un formidable stimulant ; en confrontant nos systèmes, nous pouvons progresser.

Cette entreprise difficile exige d’inventer les formes d’une construction où chaque pays conserve son identité tout en s’unissant aux autres. L’Europe doit devenir toute proche des citoyens : les décisions pour lesquelles nous sommes plus forts ensemble doivent être prises au niveau européen, celles qui peuvent être arrêtées au plus près du citoyen doivent rester à des échelons de proximité. Avec ce principe de subsidiarité, l’Europe peut alors se matérialiser dans des projets communs qui améliorent la vie de tous. Nous refusons la vision étroite d’une Europe qui se réduirait à la seule coopération économique. L’Europe n’a de sens que par la communauté humaine qui la fonde. Une Europe forte et puissante peut relever plus efficacement les défis d’un monde où la concurrence entre les pays est de plus en plus rude. L’Europe nous permet, ensemble, de développer des chantiers qui ne sont plus à la portée d’un seul pays dans le nouveau contexte de la mondialisation. Elle nous permet d’avoir plus de poids et d’agir pour réguler par le droit et le dialogue les rapports entre les différentes nations dans le cadre des institutions internationales.

Enfin, l’Europe, qui donna le jour à la déclaration des droits de la personne humaine, a un rôle particulier à jouer dans le monde pour la défense de ces droits.

Rassemblés autour d’un même dessein, nous voulons réhabiliter la politique avec quelques idées simples : efficacité, pragmatisme, ouverture et dialogue. A partir de la charte que nous proposons aux Français, nous voulons construire ensemble l’avenir : une société créative et solidaire, une République dont les Français soient fiers, une démocratie exigeante et juste, une France en mouvement.

Nous entrons dans un monde nouveau. Le temps s’est accéléré. Nous quittons une époque où un travail durable semblait garanti à chacun, où les règles sociales paraissaient bien établies dans une société cloisonnée. Les frontières sont aujourd'hui devenues perméables et la concurrence est mondiale. La société est plus mobile et les références plus floues. Le développement économique et la science sont capables de grands progrès. Il faut que notre société en bénéficie, mais il faut aussi les maîtriser pour en prévenir les excès. Nos horizons s’élargissent sans cesse. Nous avons tous les atouts pour réussir : ayons l’esprit de conquête. Imaginons la société qui permettra aux Français d’être plus créatifs, plus solidaires, plus heureux. Entre les risques et les espoirs, construisons notre avenir.

> Consultez "L'avenir de l'Europe" le journal européen des jeunes actifs de l'UMP à l'adresse suivante: http://europe.jeunesactifs.org
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyLun 16 Jan - 22:40:02

Citation :
2/ Pour le bien de la France, pas vraiment non plus... si l'entreprise n'est plus localisée en France, elle rapporte moins à l'état. De plus, les salariés ayant perdu leur job ayant un budget plus... serré ne risquent plus de réellement consommer dans les mois suivant le licenciement.
Laughing les emplois qui sont délocalisés de notre sol seront OBLIGATOIREMENT recréer sous une autre forme sur notre territoire ... Twisted Evil donc arrêtez avec votre démagogie socialiste Twisted Evil

certes les conséquences sociales sont lourdes mais il faut suivre les règles du jeu jusqu'au bout ... comme on aurait dû faire concernant le traité européen Mr.Red

Citation :
je parlais pour nicolasledur pour qui le seul critère respectable est le dividende des actionnaires
la pression des actionnaires pour que l'entreprise dégage des profits permet de faire vivre notre système capitaliste, de te faire manger, de te faire vivre; alors il serait bien facile de le critiquer de cette manière Wink



d'ailleurs je te conseille de lire cet article :

Arrow Pourquoi nous avons besoin des pays de l’Est :

Depuis 15 ans, nos entreprises français ont implanté en Pologne 700 filiales, qui emploient au total 150 000 salariés : ainsi, la France est le premier investisseur étranger dans ce pays.
Ces entreprises françaises ont en effet raflé 40 pour cent des privatisations des anciens monopoles d’état.


Depuis 1999, nos exportations vers les pays anciens pays satellites de l’URSS se sont envolées de 60 pour cent et notre excédent commercial atteint 13 milliard d’euros.
De plus, en calculant l’impact sur l’emploi de nos exportations vers l’Europe de l’est, on prévoit plus de 148 000 postes crées en France !

Selon une enquête de l’INSEE, les transferts d’usines dans les pays de l’est auraient détruit 4 740 emplois en France durant ces six dernières années. Or le rythme de fermeture ne s’accentue pas depuis 2001 : en clair, les emplois créés par nos échanges commerciaux sont trente fois plus nombreux que ceux qui ont disparu !

Excédent commercial de la France en millions d’euros de 1999 à 2004, avec les pays de l’est :
Automobile = +3 040
Pharmacie = +3 203
Composants électroniques = +1 720
Pesticides- chimie = +1 315
Equipement auto = +1 309
Télécoms = +851
Matériel agricole = +633
Métallurgie = +464
Aéronautique = +533
Cosmétiques = +462

Emplois créés en France :
Automobile = 34 500
Pharmacie = 29 700
Composants électroniques = 23 900
Pesticides- chimie = 13 700
Equipement auto = 11 800
Télécoms = 11 000
Matériel agricole = 7 200
Métallurgie = 6 000
Aéronautique = 5 900
Cosmétiques = 4 400

En dix ans, nos exportations ont été multipliées par trois et nos importations par quatre. Notre excédent commercial avec l’est n’en a pas moins doublé (à 1.7 milliards d’euros en 2004), alors que notre déficit avec la chine atteint 11 milliards !!!

Les délocalisations représentent une petite partie des implantations de nos entreprises a l’est. Les ¾ de nos investissements sont réalisées dans les services (distribution, télécoms,…), dans le but de conquérir de nouveaux marchés locaux.


cheers
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MessageSujet: A Agentlo et compagnie   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyMar 17 Jan - 16:58:02

Dire que le seul critere que je respecte :

Citation :
je parlais pour nicolasledur pour qui le seul critère respectable est le dividende des actionnaires

me parait etre un resume un peu court du niveau de la pensee politique qui est la mienne et que je developpe sur ce site.

Je ne suis pas un ultra liberal loin s en faut , par contre j ai l habitude d appeler un chat un chat. L entreprise et l actionaire ne sont pas respecte en France , ni par la gauche , ni par une bonne partie de la droite , ni par les syndicats , ni meme par une fraction importante de dirigeants de grandes entreprises francaises qui ne respectent pas leurs petits actionnaires. Ca fait clairement partie des handicaps du pays.

Mais comme Agentlo est un expert en caricature grotesque ...
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyMar 17 Jan - 20:47:20

une entreprise est là pour créer des richesses et de tirer des profits ... elle n'a pas à faire "du social" ... d'ailleurs, que veux dire "faire du social" ??
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyMar 17 Jan - 21:05:54

le capitaliste a écrit:
une entreprise est là pour créer des richesses et de tirer des profits ... elle n'a pas à faire "du social" ... d'ailleurs, que veux dire "faire du social" ??

si ces richesses ne profitent qu'à une minorité alors la disparition de cette entreprise est une bonne chose
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyMar 17 Jan - 21:08:59

les richesses crées par les entreprises sont obligatoirement un point positif pour l'intérêt général (à quelques exceptions prêtes)
Twisted Evil

la somme des intérêts particuliers assure l'intérêt général Wink
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MessageSujet: Relance de l'UE ?   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyDim 29 Jan - 22:51:54

Les 25 pays membres de l'UE se sont réunis à Salzbourg pour discuter de l'avenir de l'Europe. Pour Villepin, la "crise est profonde".

Le 250e anniversaire de la naissance de Mozart, fêté vendredi 27 janvier à Salzbourg, aura été l'occasion pour les Vingt-Cinq de tenter une relance de la construction européenne, et plus précisément une sortie de crise après les aléas qu'a connus l'an dernier le traité constitutionnel, rejeté à la fois par la France et par les Pays-Bas.
Cette initiative de réconciliation des peuples avec les institutions de l'Union a dominé l'ouverture de la conférence "Mélodie d'Europe", qui réunit jusqu'à samedi à Salzbourg quelque 300 personnalités politiques, scientifiques, artistiques et médiatiques sous l'égide de la président autrichienne de l'UE.
Cette conférence ayant pour objet l'avenir de l'Union, les interventions du Premier ministre français Dominique de Villepin et de son homologue néerlandais Jan Peter Balkenende étaient particulièrement attendues.

"Crise de décision européenne"

"Soyons lucides, nous sommes confrontés à une crise profonde", a souligné d'emblée le chef du gouvernement français, après avoir rendu hommage à la ville où "Mozart vit, Mozart respire". De son propre aveu, "le rejet du projet de traité constitutionnel par deux pays fondateurs de l'Union a constitué une épreuve pour le projet européen".
Dominique de Villepin voit dans ce rejet une "crise de décision européenne", qu'illustre le débat actuel sur la prorogation de la TVA à 5,5% dans le bâtiment, "que bien des peuples ont du mal à comprendre" alors que cette question "concerne des centaines de milliers d'emplois dans neuf pays de l'Union européenne". Il y voit aussi une "crise d'identité", les citoyens de l'UE s'interrogeant sur "le sens du projet européen" dans une Union qui poursuit son élargissement sans qu'ils soient consultés.
"Que voulons-nous devenir?", a lancé le Premier ministre français. "Un ensemble fédéral sur le modèle des Etats-Unis? Une fédération d'Etats-nations? Ou bien voulons-nous être un simple espace économique qui se définit par l'absence de frontières et de barrières douanières?" Autant de questions que "nous avons tous à l'esprit" mais que "nous n'avons jamais tranchées ensemble", a-t-il observé. Il juge qu'il est "temps de reprendre le débat et de fixer un cap".

Etape difficile

A ses yeux, les Européens ont le sentiment que l'Union "pourrait ne devenir qu'une simple courroie de transmission de la mondialisation". Or, a-t-il relevé dans une allusion implicite à la conception britannique de l'UE, "si l'Europe se réduit à un projet économique, si elle n'a d'autre ambition que de marché, si les Etats ne voient dans l'adhésion que le moyen d'accéder à certains avantages économiques, alors notre Europe n'a pas d'avenir".
Jan Peter Balkenende a reconnu pour sa part que le processus d'élargissement avait "peut-être été trop vite", au point de rendre l'Union quelque peu "abstraite" pour ses citoyens. Pour lui, il s'agit là d'une étape difficile de la construction européenne marquée par ailleurs par de "nombreux succès". Résolument optimiste, il a déclaré ne pas y déceler le signe d'une crise, contrairement à son collègue français, tout en plaidant pour une meilleure compréhension des projets européens.
"L'inachèvement est un trait premier de l'Europe", a fait valoir Dominique de Villepin, non sans rappeler que "Mozart mourut sans écrire les dernières notes de son requiem". Mais, selon lui, "l'inachèvement n'est pas un échec, c'est un appel aux générations suivantes à poursuivre l'œuvre accomplie et à la dépasser". (AP)

Source : Le Nouvel Observateur
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emmanuel
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MessageSujet: EUROPE   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyJeu 16 Fév - 21:01:47

Voici en eN exclusivité la rencontre entre Angela MERKEL et SARKO à Berlin.

Après Villepin, Sarkozy présente son projet européen à Berlin

BERLIN (Reuters) - Un mois après Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy a présenté à Berlin son projet de relance de la construction européenne.

Le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP, qu'une sourde rivalité oppose au Premier ministre, UMP lui aussi, dans la perspective de la présidentielle de 2007 en France, a tenu à souligner les liens qui l'unissent depuis "longtemps" à la nouvelle chancelière Angela Merkel.

"Cela fait longtemps que je partage avec Angela Merkel la même vision du couple franco-allemand", a dit Nicolas Sarkozy dans un discours devant la Fondation Konrad Adenauer, jeudi.

Il a invité les Européens "à l'action". "Nos peuples attendent une perspective claire et des projets concrets. Nous ne devons plus attendre pour les engager. C'est la seule façon de rendre l'Europe populaire", a-t-il dit, faisant écho à "l'Europe des projets" vantée par Dominique de Villepin.

Le président de l'UMP a répété ses idées-forces pour l'Europe, et notamment la création d'un "G6" de pays destinés à avancer plus vite que l'ensemble des 25 sur des sujets comme la coopération policière ou la défense.

Il a réaffirmé sa faveur pour la préférence communautaire en matière commerciale, appelant à orienter la commande publique européenne en priorité vers les entreprises européennes.

"Je sais que c'est un débat entre Allemands et Français, nous devons adapter l'application des règles de concurrence pour permettre la constitution de champions européens", a précisé Nicolas Sarkozy, en évoquant le dossier Mittal-Arcelor.

Comme Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy était surtout attendu en Allemagne pour donner sa vision de la poursuite de la construction européenne, après l'échec des référendums français et néerlandais sur la Constitution.

Les Allemands, qui ont ratifié le nouveau traité de Rome, s'irritent des intentions prêtées à Paris d'élaborer une version édulcorée du texte.

Le président de l'UMP a pris soin d'éviter l'écueil.

Pour lui, "tout nouveau texte devra faire l'objet d'une ratification dans les mêmes formes par nombre d'Etats". "Un nouveau référendum sera nécessaire en Espagne, par exemple".

Pour sortir du "blocage actuel", Nicolas Sarkozy préconise une démarche par "étapes".

VILLEPIN L'ONUSIEN CONTRE SARKOZY L'AMÉRICAIN

"Dès 2006, mettre en oeuvre rapidement les améliorations au fonctionnement des institutions qui ne nécessitent aucune modification des traités", a-t-il dit.

Quant aux autres réformes urgentes, qui relèvent du niveau des traités, elles pourraient "prendre la forme d'un texte limité à 10 ou 15 articles importants, qui pourrait être négocié aussi vite que possible afin de donner à l'Union les moyens de retrouver son efficacité".

"Si ces réformes sont nécessaires pour fonctionner plus efficacement à 25, voire à 27, à l'évidence, nous devrons aller au-delà pour régler d'autres grandes questions. Nous devrons trancher des questions déterminantes pour l'avenir de l'Union : quelles frontières ? Quel financement, pour quelles politiques ?" a poursuivi Nicolas Sarkozy.

Le président de l'UMP a appelé de ses voeux "une grande Convention, dont les membres seraient désignés après un vrai débat démocratique, notamment devant les parlements nationaux" et qui pourrait se réunir après les européennes de 2009.

Il veut aussi réfléchir à une majorité "super-qualifiée", pour débloquer par exemple le dossier de la fiscalité.

Appelant à appuyer sur le frein dans les procédures d'élargissement de l'Union, Nicolas Sarkozy a souhaité un "contrôle renforcé des parlements nationaux sur les négociations d'adhésion qui viennent de s'ouvrir avec la Croatie et la Turquie". Il a souhaité "le lancement d'une procédure d'élaboration d'un statut de partenaire privilégié de l'Union européenne" pour les pays qui n'ont pas vocation à être admis.

Le duel Villepin-Sarkozy trouve ainsi un nouveau terrain d'exercice sur la scène internationale.

Diplomate de carrière, auréolé de sa gloire onusienne de février 2003, le Premier ministre a cette fois une longueur d'avance. A Moscou, lundi et mardi, Dominique de Villepin a été présenté comme un "possible futur président" français.

Mais Nicolas Sarkozy n'entend pas se laisser distancer. Surnommé "Sarkozy l'Américain" dans la presse internationale, en raison de son goût pour le libéralisme, le président de l'UMP compte multiplier les déplacements à l'étranger dans les prochaines semaines: il devrait se rendre en Afrique début avril et aux Etats-Unis avant l'été.
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Johanna
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyJeu 16 Fév - 23:07:13

Europe : sortir du blocage

Jeudi 16 février, Nicolas Sarkozy a effectué un déplacement à Berlin. Il était accompagné d’une délégation composée notamment de Pierre Méhaignerie, secrétaire général de l'UMP, d’anciens ministres des Affaires étrangères comme Michel Barnier, Hervé de Charette, Jean François-Poncet, ainsi qu'Alain Lamassoure, ex-ministre chargé des Affaires européennes, et Gérard Longuet, conseiller politique.

Au cours de cette visite, il a rencontré son homologue allemand Wolfgang Schäuble avec lequel il a évoqué la mise en place d'un groupe de travail franco-allemand sur la faisabilité d'une police européenne de l'immigration.

Puis, Nicolas Sarkozy a rencontré la chancelière Angela Merkel avec laquelle il a dit partager « la même vision du couple franco-allemand », « acquis capital » pour la construction européenne. Il a ensuite prononcé un discours devant la Fondation Konrad Adenauer et la Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (Conseil allemand pour les relations internationales) à l’Atrium de la Deutsche Bank.

Au cours de son intervention, le président de l’UMP a invité les pays de l’Union à l’action : « nos peuples attendent une perspective claire et des projets concrets » Il faut « rendre l’Europe à nouveau populaire, proche, accessible, compréhensible ». Pour cela, « l’Europe a besoin d’un nouvel élan, de nouveaux projets, ce qui suppose des institutions efficaces et des frontières stables ».

Pour sortir du blocage institutionnel dans lequel l’Europe est plongée après le rejet du traité constitutionnel en France et aux Pays-Bas, il a formulé des propositions concrètes dont la mise en œuvre ne nécessiterait pas de modifications des traités « Ces réformes pourraient prendre la forme d'un texte limité à quelques articles importants qui pourrait être négocié aussi vite que possible afin de donner à l'Union les moyens de retrouver son efficacité ». Sur d’autres questions déterminantes pour l’avenir de l’Europe comme les frontières, le financement et les politiques de l’Union, il a souhaité « un grand débat démocratique ». Et imaginer « une grande convention dont les membres seraient désignés après un vrai débat démocratique, notamment devant les parlements nationaux ».

Sur les frontières de l’Europe, il a réaffirmé sa préférence pour un partenariat privilégié avec la Turquie et son opposition à tout nouvel élargissement « tant que de nouvelles institutions n'auront pas été adoptées ». Et demander « un contrôle renforcé des Parlements nationaux » sur les négociations qui viennent de s’ouvrir avec la Turquie et la Croatie.

La visite de Nicolas Sarkozy s’est terminée par une rencontre avec les Français de Berlin.
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nicolasl
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MessageSujet: Discours de Sarkozy à Berlin   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptyVen 17 Fév - 22:12:26

Discours de Sarkozy à Berlin
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Johanna
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptySam 18 Fév - 17:57:36

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nicolasl
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MessageSujet: Quand Verhofstadt rêve des « Etats-Unis d'Europe »   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptySam 25 Fév - 0:51:19

vendredi 24 février 2006, 15h45
Quand Verhofstadt rêve des « Etats-Unis d'Europe »
Par Euros du Village, sa biographie

Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.


Le premier ministre belge sort un livre, fin février, plutôt remarqué, dans lequel il défend sa vision de l'Europe. Nous avons eu le privilège de le découvrir avant sa sortie officielle et l'avons lu pour vous, en avant-première. Critique et décryptage d'un essai pour une Europe fédérale, dans un contexte pour le moins morose...

Dans la période actuelle, marquée par un pessimisme latent sur l'avenir de l'Europe, le manque d'ambition et la défense des intérêts nationaux au détriment d'un avenir européen, le livre de Guy Verhofstadt, Les Etats-Unis d'Europe est une véritable bouffée d'air frais pour les fédéralistes.



Les Etats-Unis d'Europe se révèle aussi être une contribution utile et courageuse. Utile, parce que la « période de réflexion » décrétée par les chefs d'Etats après la crise référendaire ne s'est pas - pour l'instant - traduite par un véritable débat. Dans cette optique, les positions prises par le Premier ministre belge, résolument fédéralistes, tranchent avec l'assourdissant silence des hommes politiques européens. Le manifeste - car c'est bien de cela qu'il s'agit - de Guy Verhofstadt est aussi une contribution courageuse de la part d'un chef d'Etat en exercice, appelant ouvertement à la création d'un noyau dur pour faire avancer l'Europe, et qui à ce titre s'expose à la critique des autres leaders européens avec lesquels il discute à échéances régulières.
L'analyse part d'un constat simple : l'Europe n'a plus vraiment le choix. Si elle veut continuer à exister politiquement et économiquement dans le monde de demain, dont les puissances majeures seront les Etats-Unis, le Japon, la Chine et l'Inde, l'Union européenne n'a d'autre alternative que de devenir une véritable entité politique. Ce que l'auteur appelle (un peu naïvement ?) les Etats-Unis d'Europe est donc « la seule option pour le vieux continent ».

Au fil des pages, Verhofstadt dessine donc les contours de sa « nouvelle Europe », qu'il imagine formée autour de cinq missions principales : la création d'un « gouvernement et (d')une stratégie économique européens », une nouvelle politique européenne de recherche et de développement, un espace de justice et de sécurité, une réelle diplomatie commune, ainsi que la création d'une « armée européenne ». On le voit d'emblée, l'auteur se situe dans le droit fil de cette tradition de penseurs fédéralistes nés après la guerre, et qui cherchent à se détacher des objectifs « traditionnels » de l'intégration européenne (paix et prospérité) pour dessiner une Europe plus ambitieuse. Car c'est bien là, nous dit l'auteur, que se situe le problème : les citoyens ne peuvent plus se contenter d'une Europe molle, simple zone de libre-échange. Ce que montrent au contraire les référendums français et néerlandais, c'est un véritable désir d'Europe, le besoin d'une union qui aille au-delà de la simple zone économique et réponde aux préoccupations actuelles.

Tout en insistant sur des idées déjà connues (après tout, les concepts d'armée et de diplomatie européenne, tout comme le besoin de plus d'investissement en recherche ne sont pas nouveaux), Guy Verhofstadt ouvre de nouvelles voies intéressantes. Citons, par exemple, la création de « largeurs de bandes » entre lesquelles les Etats membres pourraient fluctuer (en matière de flexibilité du travail, protection des travailleurs, pression fiscale, etc.) et qui permettraient à l'Europe de conserver une cohérence économique, tout en laissant aux pays le soin de s'adapter, selon leurs traditions. Dans la même optique, l'auteur propose une refonte totale du budget européen, qui se baserait sur des fonds propres (et non pas sur des contributions nationales) prélevés sur une taxe environnementale ou directement sur la TVA (pour cette dernière, l'auteur suggère que l'étiquetage indique quelle part de la taxe est reversée aux budgets nationaux et européens, de façon à faire disparaître le fantasme d'une Europe baignant dans l'argent).

Plus que sur la description somme toute classique des objectifs politiques de ces Etats-Unis d'Europe, c'est surtout dans la manière de les atteindre que l'ouvrage se montre percutant. Dans la lignée directe de Joshka Fischer, Guy Verhofstadt appelle en effet à la création d'un « noyau dur », composé des Etats souhaitant poursuivre l'intégration politique. Tout en restant ouvert à tous, ce noyau dur se structurerait autour des onze pays membres de la zone euro. Ce qui exclurait donc a priori la Grande-Bretagne, jamais citée en tant que telle (l'auteur la désigne un moment comme « l'allié le plus fidèle des Américains au sein de l'UE »), au même titre que les pays de l'Est.

Autour de ce noyau dur « politique » (les Etats-Unis d'Europe) graviterait une « organisation des Etats européens », composé des Etats-membres qui souhaitent que l'Europe se cantonne aux fonctions qu'elle remplit actuellement (assurer la paix et être une zone de libre-échange). A juste titre l'auteur souligne qu'une telle organisation permettrait de résoudre le dilemme de l'élargissement, qui est continuellement perçu comme un obstacle à un approfondissement politique.

L'ouvrage est donc sans équivoque, ce qui, par les temps qui courent, lui confère un intérêt inestimable. On regrettera cependant que l'auteur ne s'attarde pas plus sur les mesures concrètes pour développer son projet politique (sommet des chefs d'Etats de la zone euro ? Relance à travers le moteur franco-allemand ?). A la différence d'autres écrits fédéralistes, Les Etats-Unis d'Europe propose pourtant des objectifs réalisables (ce qui ne veut pas dire faciles à réaliser). On appréciera d'ailleurs le pragmatisme de l'auteur, qui limite clairement les compétences de l'Union là où son action est utile (respect stricte de la subsidiarité). Dans la même idée, Guy Verhofstadt s'attarde uniquement sur le contenu des politiques européennes, sans tomber dans l'écueil d'un énième remodelage institutionnel allant dans un sens fédéral.

Finalement, sans être éclatant dans l'analyse, Les Etats-Unis d'Europe est un ouvrage salutaire, dont on ne peut que souhaiter qu'il provoque un réel débat. Guy Verhofstadt balise les contours d'un projet convaincant, qui redonne au rêve européen, que Jean Monnet (cité dans le texte) désignait déjà comme « le grand espoir et la chance de notre époque », une certaine fraîcheur porteuse d'espoir


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Le premier ministre belge , qui a toujours une belle coiffure et de belles lunettes , s'est fendu d'un livre ( à lire ) où il prône le fédéralisme en partant d'un noyau dur.

Pour ma part, j'aurais quelques tendances fédéralistes , mais quand je vois le résultat du vote sur le TCE du 29/5/2005 d'une part, d'autre part l'attitude des gouvernements dès qu'on touche à leurs scociétés championnes nationales , je me dis que cette idée est très avant-gardiste. Et vous qu'en pensez vous ?
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MessageSujet: Re: Europe : débat sur les institutions, le budget   Europe : débat sur les institutions, le budget - Page 2 EmptySam 25 Fév - 0:55:33

Pour moi, actuellement, le fédéralisme c'est plutot un GRAND NON !!! Twisted Evil affraid

Nous ne sommes pas encore prêt ... Faudra peut être déjà créer un véritable marché commun, libre et unifié comme cela aurait pû se faire avec la directive bolkestein initiale Exclamation
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