Turquie dans l' UE ????

etes vous pour ou contre ... sujet habituel

argumentez !!!

Contre, parce qu'il n'y a aucune raison de dire oui

tout à fait d accord!!!

contre ce pays islamique, non tolérant, ayant des valeurs contraires a celle de l'ue, contre ce pays américanisé qui va détruire l'ue de l'intérieur ...

J'ai déjà répondu sur le sujet...
Pourquoi ne pas proposer la Chine?
Ou le Zimbaboué par exemple?

La culture entre la France et la Turquie n'est pas la même...
Nous n'avons aucun point commun...

De plus, même si la Turquie est dite Laïc, la majoritée des Turc sont musulmans...

Et puis aussi, si on regarde une carte, la Turquie fait partie de l'Asie, ou dumoins sa majeur partie...

et la nous voyons bien que nos dirigeants et nos élites politiciennes ne suivent pas la volonté du peuple !!
je vous le dis: l'europe politique est belle et bien terminée !!!
il n'y aura jamais d'union politique !!!
l'europe ne sera qu'une zone de libre échange qui se fera "bouffer" par les USA ... et l'asie !


HONTE AUX TECHNOCRATES EUROPEENS !!
et surtout HONTE A CHIRAC

C'est bien pour ca qu'il faut choisir le candidat de la Nation...

sarkozy

lui saura prendre les décisions du peuple ...

Moi je ne pense pas...
Pourquoi pas elire un parti qui n'a jamais eu la responsabilité du pouvoir?
Peut etre qu'il faut essayer d'aller chercher autre que toujours la droite et la gauche...

Moi je pense que pour 2007, on pourra faire confience à Le Pen...

Citation :

Pourquoi pas elire un parti qui n'a jamais eu la responsabilité du pouvoir?

l'ump de sarkozy n'a t'elle pas exercé de responsabilités au pouvoir de la france

La Turquie est-elle en Europe ?

La question fut posée à Giscard, qui ouvrit alors le Larousse, à l'aide duquel il détermina que la Turquie était en Asie mineure. La question lui fut alors posée autrement, la Turquie pouvait-elle prétendre à devenir européenne ? Giscard répondit que la question de l'Europe était complexe, et ne pouvait être traitée que sur le plan géographique ou sur celui de la culture, mais bien sûr un ensemble de critères croisés.
Apres tout les USA sont culturellement et historiquement très proches de l'Europe, puisque issus des migrations du peuple européen, pourquoi dans ce cas ne pas les intégrer à l'Europe ? Les Américains dans l'Europe, voilà qui réglerai pas mal de problèmes !

La même question fut posée à Chirac, qui répondit que oui la Turquie était à sa place en Europe, qu'elle était la bienvenue, pour preuve le leader turc islamiste "modéré " fut accueilli en grandes pompes à l'Elysée.
Il faudra bien un jour donner la définition de l'islamiste modéré, est-ce celui qui lapide avec de petits cailloux ?
Chirac rêve donc d'accueillir la Turquie en Europe dans quelques années, non content d'avoir dissous la droite en 1997, il veut maintenant dissoudre l'Europe !
La Turquie ne fut jamais européenne, comment pourrait-elle le devenir du jour au lendemain ? Ce n'est pas un modeste 3% de son territoire sur le continent européen, qui peut lui conférer la légitimité européenne. L'Italie ou l'Espagne sont-elles africaines au titre de leurs territoires sicilien ou canarien ? A ce compte pourquoi la France ne pourrait-elle pas fusionner avec l'Australie puisqu'elle possède un morceau de son territoire à quelques encablures du pays des kangourous ?
Soyons sérieux, Ankara n'est pas Byzance, et Istanbul était la capitale de l'empire romain…d'Orient, dont la culture n'était pas européenne mais déjà très orientalisée !
Sans refaire toute l'histoire de notre continent, la Turquie depuis le moyen âge s'est toujours opposée à l'Europe, et sur des questions de civilisation, et non pas territoriales ou économiques.
La Turquie n'est pas un candidat anodin à l'Europe, elle serait de fait la première puissance militaire de l'union, avec une armée de 650 000 hommes, la deuxième puissance militaire de l'OTAN après les USA ! Elle deviendrait ensuite la première puissance en terme démographique, avec une natalité galopante, les 70 millions de Turcs d'aujourd'hui seront 90 millions en 2020, ce qui permettra alors à la Turquie d'avoir plus de voix que la France au conseil, et plus de députés à Strasbourg que l'Allemagne, ceci revenant alors à placer de fait la Turquie à la tète de l'Europe !
La candidature de la Turquie ne s'est pas faite sur un coup de tête !
La libre circulation dans l'ensemble européen sera t-elle un atout pour la Turquie ? Assurément pour une bonne partie des turcs. L'économie turque est hautement criminalisée, en 1998 le chiffre d'affaires généré par le trafic de drogue représentait un huitième du PIB turc, et à l'heure actuelle 25% des saisies mondiales de stupéfiants proviennent de Turquie.
La Turquie possède des frontières avec l'Irak, l'Iran et la Syrie, qui pourra garantir la sécurité de ces frontières, dans une région encore peuplée principalement de groupes ethniques variés, dont les traditions de nomadisme sont très vivaces ? De tout temps les trafics les plus divers se sont organisés autour de ces régions, pourquoi en serait-il autrement demain ? L'Europe aura donc sa porte orientale grande ouverte vers les trafics en tous genres, ainsi qu'un chemin tout tracé pour une immigration clandestine incontrôlable transportant dans ses convois le ban et l'arrière ban du terrorisme avec armes et bagages !
La Turquie est dirigée aujourd'hui par un parti islamiste, hier par une dictature laïque, les deux ont toujours refusé de reconnaître le génocide du peuple arménien, premier génocide de l'histoire moderne qui en annonçait un autre. Tant que la Turquie refusera de reconnaître sa responsabilité face à l'histoire, elle se mettra dans l'impossibilité d'imaginer un instant de pouvoir rejoindre ce qu'elle nomme dédaigneusement un "club chrétien ", montrant par la même occasion en quelle estime ses dirigeants islamistes tiennent les Européens qu'ils prétendent rejoindre !
La France et les autres pays européens seront-ils sommés par la Turquie de se désavouer et de renier la reconnaissance de ce génocide ? Devrons nous rompre nos relations avec ce peuple qui fut et qui reste un peuple ami de la France ?
Dans le conflit qui oppose les Azéri turcophones et les Arméniens, devrons-nous de concert avec Ankara les soutenir ?

Pour conclure, tout oppose l'Europe et la Turquie, historiquement, culturellement, religieusement et socialement. Seule une opposition farouche du président français à l'ancien président a pu rapprocher la Turquie de ce qu'elle espère voir devenir réalité.

La Turquie ne passera pas!
Pierre Lance - dimanche 25 septembre 2005

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Notre page spéciale Turquie en Europe
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J'accuse de haute trahison de l'Europe et de la civilisation occidentale les chefs d'États Jacques Chirac, Gerhard Schröder, Tony Blair et leurs comparses, ainsi que George W. Bush qui les y encourage, du fait de leur projet insensé de faire entrer dans l'Europe la Turquie, nation de 70 millions de citoyens non-européens dont 97 % sont musulmans.
C'est ce pays que le dictateur Kemal Atatürk s'appliqua à occidentaliser de force à partir de 1924. Il n'y parvint qu'en apparence, parce que les Turcs étaient obligés de plier devant sa volonté autocratique et devant les jeunes officiers de son armée, tous sélectionnés pour le servir aveuglément. Aujourd'hui encore, l'armée turque est restée laïque par tradition “atatürkienne” et elle est le seul rempart, d'ailleurs fissuré, qui résiste au retour en force de l'Islam en Turquie.

Le Général Mustafa Ali Rheza, qui se faisait surnommer “Kemal” (“la Perfection”) et “Atatürk” (“le Père de tous les Turcs”) n'était qu'un vulgaire tyran mégalomane. Il bénéficiait pourtant de l'indulgence, voire de l'admiration des Occidentaux, parce qu'il favorisait l'expansion de leur civilisation dans une population qui lui était, et lui est toujours, totalement étrangère. Mais ceux qui veulent changer les peuples d'autorité ne peuvent que répandre la discorde, la rancœur et la haine. Car chaque peuple sur la Terre est un projet évolutif particulier des forces de vie terrestres à l'œuvre dans l'espèce humaine. Comme tel, il doit pouvoir choisir librement sa propre voie et doit être respecté dans sa différence expérimentale, tant du moins qu'il respecte lui-même les autres expériences nationales. Il en est ainsi également de chaque civilisation.

Aujourd'hui, les chefs d'État occidentaux susnommés, dont l'inculture et l'aveuglement donnent le vertige, veulent introduire au cœur de l'Europe le plus formidable cheval de Troie de l'islamisme radical, tel que Mahomet lui-même n'aurait osé le rêver. Je ne cherche nullement ici à mettre en accusation le peuple turc lui-même, victime comme tant d'autres de l'impérialisme mégalomaniaque et prétendu “spirituel” de toute religion monothéiste. Mais il faut comprendre que les fanatiques islamistes seront comme poissons dans l'eau au sein de la communauté turque, si nous ouvrons à celle-ci les portes de l'Europe. L'actuel danger du terrorisme en sera multiplié par trois ou par quatre.

La bataille de l'Europe est-elle perdue? Pas encore! Au moment même où j'écris ces lignes, Angela Merkel, représentante de la droite libérale allemande, vient de battre Gerhard Schröder aux élections. De trop peu, hélas ! Mais Mme Merkel a fait campagne pour le rejet de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, et son avis comptera. C'est au 3 octobre prochain que les traîtres ont fixé le début des négociations avec la Turquie. Il faut que l'opinion publique européenne se manifeste avec force afin de soutenir la position d'Angela Merkel, qui propose de remplacer l'adhésion de la Turquie par un partenariat privilégié avec ce pays voisin et allié, mais non européen. Ce qui est également, chez nous, la position de Nicolas Sarkozy et de François Bayrou, entre autres.

J'ai proposé la semaine dernière ici même de manifester le 2 octobre à Bruxelles contre l'européanisation de la Turquie. Je remercie tous ceux qui m'ont adressé des messages d'approbation. Toutefois, beaucoup d'entre eux m'ont dit qu'ils ne viendraient pas. Les uns avec de bonnes raisons, étant malades ou trop âgés. D'autres avec une moins bonne : leur éloignement de la capitale belge. (Mais j'irai moi-même tout spécialement de Nice à Bruxelles.) D'autres avec une très mauvaise: ils n'y croient pas! Je n'ai pas très bien compris à quoi ils ne croient pas. S'ils ne croient pas qu'une manifestation importante relayée par les médias n'aurait pas d'effet, ils se trompent. S'ils ne croient pas que les Français se dérangeront, c'est une bonne manière d'y contribuer que de ne pas se déranger eux-mêmes. Se dire : “Je n'y vais que si d'autres y vont” ne traduit que la lâcheté la plus ordinaire. Chacun doit se déterminer en conscience. Je dois avouer que si je me retrouvais seul en cette circonstance, j'en serais attristé pour l'Europe, mais non pour moi. J'y trouverai même le plaisir d'une fierté secrète, car tel est mon vers préféré de Victor Hugo : “S'il n'en reste que mille, je serai le millième, Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là!”. Néanmoins, par patriotisme européen, ce n'est pas ce que je souhaite. Et j'espère avoir de nombreux compagnons dans le Thalys Paris-Bruxelles de 10 h 55 le dimanche 2 octobre.


voila la plus grande trahison de chirac sur le dossier turque ...

Union européenne. L'Autriche menace de bloquer l'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union, prévue lundi à Luxembourg.

Turquie: ultime chantage européen

Par Nathalie DUBOIS

vendredi 30 septembre 2005 (Liberation - 06:00)


Ni fleurs, ni tapis rouge. Méfiance et ressentiment vont dominer l'ouverture, prévue lundi à Luxembourg, des pourparlers d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Si tant est que la cérémonie se tienne... Car, à quatre jours de l'événement, l'Autriche a bloqué hier l'adoption du mandat de négociation européen : officiellement, Vienne exige que soit mentionnée, noir sur blanc, la possibilité de conclure un simple «partenariat privilégié» avec Ankara. Totalement inacceptable pour les Turcs, cette exigence sert en fait de moyen de chantage au chancelier conservateur Wolfgang Schüssel pour pousser un dossier cher à l'Autriche : l'adhésion à l'UE de la Croatie, son alliée catholique. «Si nous faisons confiance à la Turquie pour faire des progrès, nous devons également faire confiance à la Croatie. Il est dans l'intérêt de l'Europe d'ouvrir des négociations immédiatement [avec Zagreb]», affirmait Schüssel dans le Financial Times d'hier.

Sanction. Le Royaume-Uni, qui a fait du démarrage des pourparlers UE-Turquie une priorité de sa présidence de l'Union, a convoqué les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Cinq à un dîner de la dernière chance dimanche à Luxembourg. Quant au problème croate, Londres essaiera de le dénouer lundi matin, avant l'arrivée du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan. Les Européens peuvent-ils rouvrir la porte qu'ils ont claquée au nez de Zagreb en mars dernier ? A l'époque, une grosse majorité d'Etats membres avaient au grand dam de l'Autriche voulu sanctionner la passivité du régime croate dans la recherche de l'ancien général Ante Gotovina, criminel de guerre réclamé par le Tribunal pénal international de La Haye. Tout dépendra donc du rapport que viendra faire lundi aux Vingt-Cinq la procureure du TPI Carla Del Ponte. En cas d'avis positif, l'Union pourrait redonner rendez-vous à la Croatie, levant du même coup le blocage autrichien sur la Turquie.

Cet ultime écueil n'est de fait que le énième épisode d'un psychodrame qui se déroule depuis fin août. Avec 80 % de son opinion hostile à l'adhésion turque, l'Autriche a pris la tête d'un combat dans lequel elle est loin d'être seule, puisque 52 % des citoyens européens refusent cet élargissement, selon le dernier Eurobaromètre.

Long chemin. En France, Jacques Chirac est de plus en plus isolé, y compris au sein de son parti (lire ci-contre). C'est donc bordés de précautions oratoires et de clauses suspensives que les Européens vont s'engager, à reculons, dans une négociation que beaucoup souhaitent la plus longue possible. L'obstacle final sur le chemin européen de la Turquie étant la consultation des électeurs français, promise par Chirac dans le vain espoir de sauver son référendum sur la Constitution...

Drapés dans leur orgueil national, les Turcs ont menacé hier de ne même pas se rendre à Luxembourg si les Européens s'avisaient de leur poser de nouvelles conditions, sur la reconnaissance de Chypre ou celle du génocide arménien, comme a tenté de le faire mercredi le Parlement européen. Mais, pour Paris, «il ne serait pas correct de revenir sur l'engagement pris par les Vingt-Cinq en décembre 2004» : à savoir «l'objectif d'une pleine adhésion» si les négociations débouchent sur un traité... ce qui n'est «pas garanti».

Citation :

Long chemin. En France, Jacques Chirac est de plus en plus isolé, y compris au sein de son parti (lire ci-contre). C'est donc bordés de précautions oratoires et de clauses suspensives que les Européens vont s'engager, à reculons, dans une négociation que beaucoup souhaitent la plus longue possible. L'obstacle final sur le chemin européen de la Turquie étant la consultation des électeurs français, promise par Chirac dans le vain espoir de sauver son référendum sur la Constitution...

quote le figaro ...

Chirac : "Si l'on dit non
à la Turquie..."

NOUVELOBS.COM | 04.10.05 | 16:29

A l'issue d'un sommet franco-italien, le chef de l'Etat a estimé qu'il y avait un risque, en cas de refus de négocier avec Ankara son adhésion à l'UE, de voir le pays basculer dans "l'intégrisme".

Jacques Chirac a évoqué mardi 4 octobre la possibilité d'un basculement de la Turquie "dans l'intégrisme" si l'on refusait son adhésion à l'Union européenne.

"Si dans un mouvement d'humeur un peu léger, une réaction épidermique, on dit 'ils ne sont pas européens, qu'ils s'en aillent', qui nous dit que cet ensemble ne basculera pas dans l'intégrisme?", s'est demandé le président français au cours d'une conférence de presse commune avec le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi.

Et il s'est encore demandé : "Qui vous permet de dire aujourd'hui ce que les Français voudront dans 15 ans ?".

Jacques Chirac a rappelé sa position en faveur de l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne.

"Il faut un peu penser à l'avenir", a-t-il dit. "Nous voulons laisser à nos enfants un espace aussi large que possible où soient réellement enracinées la paix et la démocratie", "nous voulons aussi que cette Europe soit forte", a-t-il ajouté.


cet homme m'exaspère ...

Contre également, je vois mal comment un pays qui à de grandes difficultés comme celui-ci peut renter dans l'europe.
Si cela continue, dans 20 ans, on proposera à la russie de rentrer dans l'€urope..

contre :
- l'islamisation de l'europe
- l'américanisation de l'europe
- la tendance a vouloir faire de l'ue une zone de libre échange: faut savoir ce que l'on veut !!!
- le tiers-mondisme de cette entrée
- une forte armée turque dans l'ue
- un peuple immense qui occupera et opprimera les décisions a la commission et au parlement

Turquie : le statut d'économie de marché en jeu dans le rapport de Bruxelles



La Turquie va-t-elle obtenir le statut d'"économie de marché fonctionnelle" ? Réponse de la Commission européenne ce mercredi, dans son rapport annuel sur les progrès d'Ankara, un mois après l'ouverture officielle des négociations d'adhésion.

Indispensable pour rejoindre l'UE, ce statut permet d'être reconnu comme une économie compétitive, respectueuse des lois du marché et de la propriété privée. Les acteurs économiques turcs, comme la compagnie de bus Tem-SA, sont impatients de l'obtenir.

"Nous travaillons avec le marché turc depuis quelques années déjà, et nous nous conformons aux lois européennes", explique Ali Murat Atlas, directeur du bureau belge de Tem-SA.

Dans son rapport 2004, Bruxelles reconnaissait les progrès accomplis par Ankara vers une économie de marché viable, tout en soulignant l'absence d'un cadre macroéconomique stable et prévisible. Mais avec une prévision de croissance de 7,1% pour 2006, Behadir Kaleagasi, représentant à Bruxelles de Tusiad - l'union des entreprises turques - estime qu'Ankara a fait ses preuves, et lui octroyer le statut d'"économie de marché fonctionnelle" aurait une signification politique considérable :"C'est la reconnaissance des progrès de la Turquie ces dernières années et une ouverture pour l'avenir d'une Turquie en pleine expansion, le marché émergent le plus important sur la scène économique européenne. En tant que marché fonctionnel et économie en forte expansion, la Turquie est déjà un atout pour la compétitivité de l'Europe".

Dans leur rapport, les 25 devraient par ailleurs souligner la baisse du rythme des réformes en Turquie en 2005 et se montrer très critiques pour ce qui est du respect des droits de l'Homme. Bruxelles devrait d'ailleurs soumettre à Ankara une liste d'obligations à remplir sous deux ans, dont la suppression de la torture.

Bruxelles félicite la Turquie pour son économie, pas pour les droits de l'Homme

Bravo pour l'économie, mais attention aux libertés et aux droits de l'Homme. C'est en substance le message de la Commission européenne dans son rapport annuel sur les progrès et efforts de la Turquie. Pour les 25, la Turquie peut "être considérée comme dotée d'une économie de marché viable, pour autant qu'elle maintienne le cap de sa récente stabilisation et de ses réalisations en matière de réformes".

Reste les domaines à améliorer. Constatant un ralentissement des réformes en Turquie en 2005, les 25 pointent du doigt le secteur des droits de l'Homme, et notamment la lutte contre la torture. Les explications du commissaire à l'Elargissement Olli Rehn : "Nous attendons que la Turquie garantisse l'application des mesures adoptées sur la tolérance zéro contre la torture et les mauvais traitements dans le cadre de la convention européenne des droits de l'Homme".

Un chapitre pour lequel Ankara a déjà passé des lois mais ne les applique pas encore correctement. Les 25 attendent même la mise en place de mesures supplémentaires. En annexe au rapport, Bruxelles joint d'ailleurs une feuille de route qui fait la liste des objectifs à atteindre sous deux ans, notamment garantir les droits des minorités non-musulmanes.

"Nous voulons que nos amis d'Ankara modifient les courts pénales, s'assurent que personne n'est envoyé en prison juste pour avoir exprimé son opinion",explique l'euro-député vert Cem Özdemir.

Des lacunes en matière de liberté d'expression symbolisées par Orhan Pamuk. Cet écrivain turc, qui a reçu plusieurs prix ces dernières semaines, est actuellement poursuivi pour ses commentaires sur les massacres d'Arméniens au début du siècle dernier. Il risque la prison.

L'interdiction du foulard dans les universités turques validée par la CEDH



L'interdiction du foulard dans les universités turques ne va pas à l'encontre des droits fondamentaux d'une population vivant dans un pays laïc, soit-elle majoritairement musulmane. La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a tranché en appel dans un arrêt qui pourrait faire jurisprudence.

Leyla Sahin a donc été déboutée. Cette ancienne étudiante en médecine qui exerce aujourd'hui en Autriche, avait porté plainte en 1998, estimant que son exclusion de l'université parce qu'elle portait le foulard violait l'article 9 de la Convention des droits de l'homme sur la liberté de religion.

Faux répond la Cour européenne qui confirme ainsi sa première décision rendue en 2004. Elle estime que l'interdiction du port du foulard dans les universités peut être considérée comme "nécessaire à la protection du système démocratique en Turquie".

Cet arrêt pourrait servir de référence pour les 300 requêtes similaires émanant essentiellement de Turquie, mais aussi de France, où les signes religieux ostensibles sont interdits à l'école publique depuis 2004.

c'est déjà un grand pas pour la démocratie!! Mais il reste beaucoup de choses a accomplir!

NON A LA TURQUIE johanna !!!

bien sur que oui je suis contre!! car la Turquie ne sera jamais en Europe!!

tu m'as fait peur !!!

battons nous pour qu'elle ne fasse JAMAIS parti intégrante de l'ue !!!
collons des tracts, organisons des collocs ... de la bonne volonté !!!

oui !!! Volontiers!!!

Cependant vaut mieux qu elle se democratise du point de vue de son peuple!!

Elle ne saura jamais dans l'Union Européenne, elle n est pas dans l'europe, ...