chez nos amis les socialistes

et ben y a les réformateurs qui existe, j'y suis même

Et on a vu ce que ça donnait les réformes de l'UMP en 5 ans.. Rien

Citation :

Je ne pense pas à Sarkozy ou ROyal comme renouveau.. Je vais y consacrer un billet sur mon blog.. Ils ont plus de 50 ans.. Le renouveau c'est Alternative Libérale dont le candidat aura moins de 30 ans

Et l'expérience ? Notre président de la République doit être assez expérimenté, connaitre le terrain, avoir des relations, des sphères d'influence nationaux et internationaux. AL n'a rien de tout cela.

Citation :

Et on a vu ce que ça donnait les réformes de l'UMP en 5 ans.. Rien

Les gouvernements respectifs n'étaient point libéraux : ceci explique cela.
Et puis de toute manière, on a vu ce que ça donnait les tentatives de réformes (libérales ?) comme ce fût le cas pendant la crise du CPE ...
Je pense qu'il faut du renouveau à la tête de l'état et je fais confiance aux français pour élire un président et une assemblée à tendance libérale pour 2007 !

Tu vois qui comme libéral? Sarkozy qui veut fixer les prix des supermarchés et bloquer le rachat d'entreprises françaises?

Ségolène Royal qui veut généraliser les 35h?

Le Pen qui veut refermer la France sur soit même et renforcer le rôle de l'Etat?

.. Il ne reste qu'AL. Pour le bien de mon pays je voterais AL et faire avancer les idées libérales

Citation :

Comme nul ne peut l’ignorer, le Parti socialiste français choisira à l’automne son candidat pour la présidentielle. Chacun des présidentiables tente donc de se positionner comme il le peut, même, parfois de manière étonnante. Ainsi, l’un des candidats qui semble avoir le moins de chance d’être choisi par les Français a décidé de faire campagne …en Syrie. Monsieur Jack Lang s’est en effet rendu à Damas aujourd’hui pour rencontrer le dictateur Bachir al-Assad. (…)

D’après l’agence Reuters, M. Lang a expliqué que sa démarche était « entièrement personnelle » et qu’elle se situait, cela étant, dans « le droit fil de la position du Parti socialiste ». L’électeur moyen ignorait sans doute jusqu’à présent que le PS était un fervent soutien du régime baasiste en Syrie, l’une des pires dictatures du monde arabe. Il est donc désormais prévenu.

Non content de déshonorer son parti (et ses électeurs) M. Lang a jugé utile de se faire l’avocat de Damas en déclarant que pour Bachir al-Assad « l'interprétation selon laquelle Damas bloque tout processus de paix dans la région "n'est pas exacte". Le président syrien estime que "les portes de la paix sont ouvertes" ». N’hésitant décidément à aucun moment à être ridicule, M. Lang s’est également fait l’écho de la position du dictateur syrien qui « Interrogé sur l'influence que pourrait avoir le gouvernement syrien sur le Hezbollah (…) a estimé qu'il s'agissait d'une "question libanaise seulement (…) Il considère que le Hezbollah est libre de ses comportements ». Reuters rappelle fort opportunément que « la diplomatie française a été en pointe en 2004 pour parvenir à l'adoption de la résolution 1559 des Nations Unies, prélude au départ des troupes syriennes du Liban. Après l'assassinat en février 2005 de l'ancien Premier libanais Rafic Hariri, un proche de Jacques Chirac, Paris a également beaucoup œuvré pour l'ouverture d'une enquête internationale aux côtés des Etats-Unis. Depuis, Paris ne juge "pas souhaitable" de parler à Damas mais multiplie en revanche les gestes d'ouverture en direction de Téhéran ».

Toujours selon Reuters, Monsieur Lang souligne que « Bachar al-Assad "aimerait renouer avec la France ». Il est attristé de la situation diplomatique actuelle avec Paris ». Quand M. Lang aura fini de pleurer avec M. al-Assad (on a les amis qu’on peut…) il pourra toujours verser quelques larmes sur son propre avenir politique. Il est en effet douteux que l’électeur français apprécie le voisinage de « l’éléphant » socialiste avec un chef d’Etat que ses abus ont mis au ban de la communauté internationale…

Le Pen croit en l'investiture de Jospin par le PS pour 2007

Citation :

PARIS (Reuters) - Le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, croit aux chances de Lionel Jospin pour l'investiture socialiste à la présidentielle de 2007.

"Je vois pointer un autre candidat probable, sinon possible, qui est Jospin.Car devant la multiplicité des candidatures éléphantesques, le Parti socialiste va bien devoir s'accorder sur un nom, a-t-il déclaré sur RTL.

"Celui qui est le plus petit commun diviseur, le plus grand commun dénominateur, c'est probablement encore Jospin", a-t-il ajouté.

Jean-Marie Le Pen avait dès 2002 pronostiqué la montée de Ségolène Royal au sein du PS.

Le président du FN, qui juge possible d'être à nouveau au second tour de la présidentielle l'an prochain, comme en 2002, a estimé que son adversaire ne "sera peut-être aucun de ceux dont on parle aujourd'hui, c'est-à-dire ni (Nicolas) Sarkozy ni (Ségolène) Royal".

S'agissant du président de l'UMP, Jean-Marie Le Pen a évoqué "la longue suite de ses échecs que n'arrivent pas à masquer ses discours euphémistes".

Il a pris l'exemple de l'évacuation du squat de Cachan, la semaine dernière, "connu depuis de nombreux mois".

"Le ministre de l'Intérieur n'avait rien fait. Il fait quelque chose maintenant parce qu'on est dans le cadre de la campagne électorale", a-t-il dit. "On est dans une situation assez étonnante et scandaleuse, à mon avis, d'un ministre qui se sert de sa fonction quotidiennement pour occuper les médias et faire sa propre campagne électorale."

Je pense qu'il faut croire aux prévisions de Le Pen, car elles ont été souvent très justes ...

J'ai lu dans un Nouvel Obs de cette année que Le Pen avait dit en 2002 que le candidat du PS en 2007 serait Ségolène Royal... L'avait-il dit au pif pour foutre la merde au sein du PS ? Le fait que le borgne revienne sur sa prédiction - qui, rétrospectivement, prouvait qu'il avait du nez - laisse à penser qu'il aime vraiment foutre la merde au PS

N'importe quoi, il a toujours prédit un retour de Jospin in fine mais ça n'empêche pas la monté de Royal... Pour foutre la merde au PS pas besoin de lui, le PS se démerde tout seul pour ça et il a plutôt tendance à foutre la merde à droite ce qui l'arrange beaucoup plus. D'ailleurs il a été "créé" pour ça par Mitterrand...

attention la guerre des roses commence

Johanna a écrit:

attention la guerre des roses commence

Et elle est loin d'être terminée !...
Hollande a suscité le tollé de Jack Lang et DSK en voulant limiter le nombre des candidats au sein du PS ;
Maintenant, voilà qu'il annonce qu'il n'exclue pas d'être candidat... Encore une fois, c'est "faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais..."

François, Hollande n'a, à ma connaissance, jamais fait savoir qu'il n'était pas question pour lui de se présenter à la candidature à la candidature.

NOUVELOBS.COM - 24.08.06 -

"Il y aurait une logique" à ce que le premier secrétaire soit aussi le candidat du parti, affirme-t-il, précisant que "c'est le vote des militants qui doit en décider".

Dans un entretien au Monde daté du vendredi 25 août, le Premier secrétaire du PS, François Hollande, n'écarte pas la possibilité de se présenter lui-même à l'investiture du parti pour la présidentielle. A ses yeux, "il y aurait une logique" à ce que le premier secrétaire du PS soit aussi le candidat du parti dans la course à l'Elysée. Mais "c'est le vote des militants qui doit en décider" rappelle-t-il.
"Mon rôle, dans cette période, est encore et toujours de rassembler pour gagner. Et c'est en fonction de cette seule considération que je déciderai, le moment venu, d'être candidat ou pas", promet-il.
La popularité ne doit pas être "considérée comme un handicap", estime par ailleurs François Hollande, en ajoutant que Ségolène Royal a "déjà montré aux Français, tout au long de sa vie politique, ses capacités".

"Critères"

Lorsque le quotidien lui demande s'il soutiendra sa compagne, candidate à l'investiture du PS pour la présidentielle, François Hollande répond: "Je n'ai pas, à ce stade, à encourager ni à soutenir qui que ce soit. Je constate, comme beaucoup qu'elle compte dans l'opinion des Français".

Revenant sur les sondages qui placent Ségolène Royal en tête des intentions de vote des Français à gauche, François Hollande indique: "Je ne voudrais pas que la popularité soit considérée comme un handicap. Ce serait un comble!", s'exclame-t-il. "Les sondages sont un élément de choix mais ce n'est pas le seul". Et le premier secrétaire du Parti socialiste d'énumérer ses "critères": quelqu'un "qui peut rassembler, qui peut gagner, qui peut diriger dans la durée le pays".

"Capacités"

Aux détracteurs de la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, il rétorque: "Ségolène a déjà montré aux Français, tout au long de sa vie politique, ses capacités, que cela soit au gouvernement, au Parlement ou dans sa région".
Les candidats à l'investiture du PS pourront déposer leur candidature officielle du 28 septembre au 3 octobre à midi. Deux tours de scrutin sont prévus, les 16 et 23 novembre, pour désigner le candidat du PS à l'Elysée.

Arnaud Leparmentier et Isabelle Mandraud
Le Monde - 29.08.06


La deuxième séance de promotion pour la région Poitou-Charentes que préside Ségolène Royal, assurée par un élu local, était de trop. Sifflets et huées ont fusé dans la salle archicomble en clôture de la treizième université d'été du PS à La Rochelle, dimanche 27 août.

Puis le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Razzye Hammadi, a donné la clé du mécontentement des militants en remerciant les présidentiables, "Laurent, Dominique, Jack, Martine et Lionel" qui ont accepté de "discuter" avec les jeunes du parti. "C'est ce qui permet à tous ceux que j'ai cités de vivre ensemble", a-t-il souligné. Seule manquait Ségolène Royal qui encaisse, assise au premier rang avec les autres candidats potentiels. Seule la favorite des sondages a refusé de se prêter au jeu des questions-réponses.

Les participants ne cachaient pas leur agacement. "Sans le parti, on ne gagne pas une élection présidentielle, juge Sylvain Elies, 27 ans, membre du courant Nouveau Parti socialiste (NPS). Aujourd'hui, elle le méprise, c'est une vraie difficulté." Et de critiquer la méthode Royal : "Ma déception, c'est qu'elle fait le tour des fédérations, mais sans répondre aux questions des militants."

Même réaction d'Héloïse Tarraud, 30 ans, active dans le secteur associatif, et qui affiche sa préférence pour Dominique Strauss-Kahn car "il a une ligne sociale-démocrate" : "J'ai trouvé bien qu'on parle enfin du fond à La Rochelle. La "peopolisation", c'est gonflant." Claude Oliviéri, 67 ans, conseiller municipal, se dit "surpris que Ségolène vienne et que la seule discussion tenue soit sur sa région".

Certes, Mme Royal a toujours ses inconditionnels. "Elle est franche, elle ne fait pas de baratin", s'enthousiasme un timide nouvel adhérent rochelais de 82 ans. "Elle n'est pas creuse, c'est pipeau !", assurent trois jeunes militants de la "Ségosphère". Mais l'appareil, emmené par les éléphants, coince. "C'est un engagement militant de venir débattre, là où d'autres refusent", assène Dominique Strauss-Kahn lorsque son tour est venu de plancher devant les jeunes. "On ne peut pas dire sur chaque sujet, "on verra". C'est une question d'honnêteté intellectuelle", proteste Laurent Fabius.

Mme Royal n'a pas jugé "utile" de participer comme les autres "au défilé" des présidentiables, arguant du principe que "tout ce qui peut diviser" doit être rejeté. Elle aurait voulu obtenir de Razzye Hammadi, qui le lui a refusé, un traitement de faveur : parler, mais ne pas échanger, pour éviter de tomber dans un "piège", en se trouvant confrontée aux jeunes du MJS que son discours sur "l'ordre juste" et ses positions sur les valeurs hérissent. Pourtant, à Lille, le 2 juin, face à une salle remplie de jeunes remontés, elle avait su retourner la situation à son avantage...

A La Rochelle, Mme Royal, qui sait que des sondages très favorables pour elle sont attendus, a préféré s'adresser à l'opinion en promettant de réformer "en profondeur ce système invraisemblable des stock-options". Interrogée sur les critiques de Lionel Jospin, Ségolène Royal s'est prévalu de son soutien sur les "luttes" qu'elle a mené comme ministre, à deux reprises, de son gouvernement.

MÉNAGER LE PARTI, ATTAQUER SARKOZY

Puis, elle a ajouté : "Toute analyse du passé est utile mais ce qui compte, c'est de construire un désir d'avenir", reprenant ainsi le slogan de sa campagne. Dans cette atmosphère, François Hollande a conclu l'université d'été du PS par un discours lisse, qui ménage tout le monde, à commencer par lui-même. Sous la pression des présidentiables assis au premier rang devant lui, le premier secrétaire du PS, compagnon de Mme Royal, n'a donné aucune indication sur sa position, préférant concentrer ses attaques sur la droite et Nicolas Sarkozy, "Narcisse au pays de l'UMP".

Le numéro un du PS a cependant promis qu'il y aurait des débats entre les candidats, assortis de précautions, avant le vote des militants. "Il faut que le candidat sorte grandi et non pas diminué, a-t-il déclaré. Rien ne doit jamais être utilisé par la droite le moment venu." Pour M. Hollande, qui dispute à Lionel Jospin le rôle du candidat-recours, c'était aussi la dernière université socialiste en tant que premier secrétaire du parti.

Ségo ne fait toujours pas l'unanimité dans son camp !

Elle a magnifiquement tenu son rôle de femme pacifique, ne souhaitant pas polémiquer avec les éléphants. Mais pourra-t-elle refuser le débat présidentiel si elle parvient au second tour et qu'elle se retrouve avec la droite ?

Si elle y arrive, elle sera bien obligée de se lancer. Ce qui risque de lui poser problème, c'est qu'elle n'a pas la même aisance de parole que Sarko ou que Le Pen !... Ce n'est pas vraiment une habituée des discours ou des débats (dans les débats, on a plus souvent vu Hollande qu'elle...).

rollingstones a écrit:

Si elle y arrive, elle sera bien obligée de se lancer. Ce qui risque de lui poser problème, c'est qu'elle n'a pas la même aisance de parole que Sarko ou que Le Pen !... Ce n'est pas vraiment une habituée des discours ou des débats (dans les débats, on a plus souvent vu Hollande qu'elle...).

Ou que DSK, avec lui ça serait réellement difficile !

Ah bon? J'ai trouvé son discours aux universités d'été du PS devant ses partisans très plat et décevant. Pourtant j'apprécie la personne mais j'ai été déçu.. (je n'étais pas là bas mais le podcast est sur le net)

Seb a écrit:

Ou que DSK, avec lui ça serait réellement difficile !

Je n'ai pas vu son intervention, mais c'est vrai qu'en général il se débrouille plutôt bien. En plus, il est intelligent et c'est aussi un bon économiste ; mais il est loin de rassembler une majorité dans son camp !

Je ne l'ai pas vu récemment mais je sais qu'en débat politique il est dur.

Un ancien conseiller de Chevènement m'avait dit l'année dernière qu'il y aurait le bordel au PS et qu'au final ils vont nous présenter Jospin comme le seul à pouvoir rassembler tous ce petit monde. Il ne m'étonnerait pas, au vu des derniers jours, que cela se produise.

Vu le bazar que c'est, effectivement, ça pourrait bien se terminer comme ça...

Ce que je ne comprend pas, c'est que présenter Jospin comme candidat officiel du PS, c'est pour eux comme se tirer une balle dans le pied.

Ils ont la chance d'avoir Royal qui caracolle dans les sondages, et ils vont chercher le seul dont on soit sur de l'échec. Bon sang quel panier de crabes !

Le problème, c'est que Ségo joue surtout sur son image ; au niveau du programme, c'est plutôt creux... et, comme je l'ai déjà dit, elle n'a pas la maîtrise des débats qu'ont d'autres personnes de son parti !




Le Monde - AFP - 04/09/06

Lionel Jospin a affirmé que la campagne interne au Parti socialiste pour désigner son candidat à l'élection présidentielle "commence maintenant", réaffirmant qu'il n'excluait pas d'être lui-même candidat "si cela a un sens pour les Français". L'ex-locataire de Matignon n'a pas dit s'il serait candidat à l'investiture, indiquant qu'il n'avait "à donner cette réponse que le 3 octobre", date limite de dépôt des candidatures. "J'ai décidé de participer à ce débat, c'est la motivation de ma présence", a-t-il expliqué.

"Si cela a un sens pour les Français, si cela peut rassembler les socialistes, alors effectivement, je me sens apte à assumer cette mission (...) et donc, l'idée d'être candidat à la candidature au Parti socialiste, je la concrétiserai", a déclaré l'ex-premier ministre.

M. Jospin s'est dit "capable d'assumer la charge de chef de l'Etat". "Je suis, des personnes dont on parle, peut-être celle qui a approché cette fonction de plus près (...). Je ne me dissimule pas la difficulté de cette charge dans un monde extraordinairement incertain et inquiétant", a-t-il ajouté.

Il a souhaité que les socialistes abordent la désignation de leur candidat "non pas tournés vers nous-mêmes, mais vers les préoccupations et les aspirations de nos concitoyens", et que l'on parle "aussi des propositions des autres candidats" que Ségolène Royal. "La campagne commence, en réalité (...). Le débat commence maintenant", a déclaré l'ex-premier ministre.

M. Jospin s'est dit "attentif aux sondages" qui placent largement en tête Ségolène Royal. Mais, a-t-il indiqué, "j'accepte les sondages comme une photographie, pas comme un marteau pour enfoncer un clou". "Je sais aussi par expérience qu'ils photographient aujourd'hui une scène qui aura lieu demain. D'où des risques d'erreurs", qui doivent "nous rendre prudents", a-t-il précisé.

Lionel Jospin a réaffirmé que "la présidentielle de 2007 ne peut pas être un rendez-vous manqué une seconde fois, sinon ce serait grave". "Je veux que les préoccupations des Français soient débattues et, pour ce qui concerne les socialistes, qu'ils fassent leur choix les yeux ouverts." Enfin, il a qualifié de "phrase maladroite" le fait d'avoir affirmé lors de sa campagne présidentielle de 2002 : "Mon projet n'est pas socialiste."

A mon sens, la France n'a nul besoin d'une rupture, et particulièrement pas s'il doit s'agir d'une rupture avec son identité", a déclaré l'ancien premier ministre. "Je constate que M. Sarkozy ne propose pas de rompre avec les habitudes chiraquiennes, avec l'Etat RPR devenu l'Etat UMP", a-t-il ajouté.

"Je constate qu'il ne propose pas de rompre avec une politique sociale et fiscale injuste." Lionel Jospin a ainsi reproché au ministre de l'intérieur, qui brigue la succession du président Chirac, de vouloir supprimer les droits de succession "pour les plus fortunés", de "remettre en cause le droit de grève" et de "supprimer les suppléments de salaires pour les heures supplémentaires". "Donc, il ne rompt pas avec ce avec quoi il serait souhaitable de rompre, avec tout le climat, aussi, que l'on a vu se révéler dans l'affaire [des listings falsifiés] Clearstream et dont il a été un acteur à sa façon", a-t-il poursuivi.

"Par contre, il propose de rompre avec des éléments qui sont pour [lui] essentiels à l'identité de la France", a ajouté Lionel Jospin. "Je pense, par exemple, à un certain équilibre entre l'économique et le social, que son approche étroitement libérale et ses liens excessifs avec le monde patronal ne rendraient pas possible." L'ancien candidat socialiste malheureux à l'élection présidentielle de 2002 reproche également à Nicolas Sarkozy d'être "trop pro-américain" et de ne pas "avoir un mot pour regretter" l'intervention des Etats-Unis en Irak. Lionel Jospin a cependant admis que la France avait besoin d'"évolutions profondes" et d'une "nouvelle démarche".

C'est vrai que ça m'étonnerait que Jospin passe! Alors que Mme Royale est plutôt appréciée du public selon les magnifiques sondages auxquels on a droit en ce moment!

Ceci dit je crois que beaucoup pensent que les autres socialistes ne la laisseront pas se présenter! je trouve ça bête (surtout pour elle!) qu'ils ne sachent pas s'organiser et s'allier quand il faut!