Réformons nos institutions !!

En pleine crise du CPE, Sarkozy propose des réformes institutionnelles

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy propose une série de réformes pour renforcer la responsabilité du président de la République et les pouvoirs du Parlement, au moment où la crise sur le CPE provoque des interrogations, à gauche et à droite, sur le bon fonctionnement des institutions.

"Avec le CPE, la France traverse une grave crise, comme elle en a traversé une autre en novembre dernier avec les violences dans les banlieues", a lancé mercredi le numéro deux du gouvernement, lors d'une convention de l'UMP à Paris sur les institutions à laquelle ont participé de nombreux parlementaires de son parti.

Selon lui, "ce sont des crises qui interpellent notre pays au plus profond de lui-même: sur son modèle d'intégration en novembre, sur son modèle social aujourd'hui. Partout le constat est le même, celui de l'épuisement".

Pourtant, le président de l'UMP ne croit pas "que le gène du sursaut se situe dans le changement des institutions" car celles-ci, "globalement, marchent".

Il n'empêche. Le futur candidat à l'élection présidentielle de 2007 souhaite des "réformes profondes", aptes à offrir "un nouveau style à la vie démocratique".

Ces réformes concernent le président de la République, qui doit pouvoir présenter sa politique lui-même devant députés et sénateurs, le Parlement, dont il faut "renforcer les pouvoirs" pour faire la balance avec le pouvoir exécutif, et les citoyens.

Si elles approfondissent celles qu'il avait avancées lors de ses voeux à la presse en janvier, on y trouve des nouveautés de taille: d'abord, M. Sarkozy parle de renforcer "les responsabilités" du président, et non plus ses "pouvoirs".

Pour redonner sa place au Parlement, il propose d'encadrer davantage l'article 49.3 (permettant l'adoption d'un texte sans vote), "voire de le supprimer".

Sans plaider pour un régime présidentiel comme l'a fait l'ancien Premier ministre Edouard Balladur --"sans doute un jour y arrivera-t-on, mais il convient de prendre son temps", a lancé M. Sarkozy à son ancien mentor--, le président de l'UMP a souhaité que la "réalité du leadership présidentiel soit reconnue et assumée". "C'est une question de transparence du pouvoir", a-t-il dit.

Autre proposition: "doter l'opposition d'un statut", car il faut "donner à l'opposition parlementaire des moyens de fonctionnement comparables à ceux de la majorité, un peu à la manière du shadow cabinet britannique", a-t-il ajouté.

Quant aux "partis protestataires et minoritaires", ils devraient être représentés au Parlement grâce à l'introduction d'une dose de proportionnelle aux élections législatives ou au Sénat.

En interdisant toute représentation parlementaire aux courants minoritaires, "on les pousse à l'irresponsabilité, au langage de violence et de la rue", a-t-il mis en garde.

Enfin, au moment où le gouvernement se voit reprocher d'avoir voulu imposer le CPE sans concertation préalable avec les syndicats, M. Sarkozy propose "qu'une loi organique oblige le gouvernement à demander aux partenaires sociaux s'ils veulent négocier, avant toute présentation d'un texte en matière de droit du travail ou de protection sociale".

"Les Français veulent que le président gouverne", selon François Fillon

"Les Français veulent que le président de la République gouverne", a lancé mercredi l'ancien ministre de l'Education François Fillon en pleine crise sur le CPE.

Le conseiller politique du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a expliqué sur France Inter que "les Français veulent que le président gouverne, qu'il dirige le gouvernement, qu'il explique régulièrement ses choix au pays et qu'il rende d'une certaine manière des comptes devant le Parlement".

"Pour les Français, l'élection présidentielle, c'est plus que jamais le principal rendez-vous politique national et c'est à cette occasion que se cristallise leur choix", a estimé le sénateur de la Sarthe.

"Dans ces conditions, comment comprendre qu'à peine élu, celui que les Français ont choisi pour les conduire se retire dans son palais et s'abrite derrière un Premier ministre, dont la légitimité n'est pas clairement établie pour diriger le pays", a-t-il ajouté.

Pour François Fillon, "le temps est venu de corriger nos institutions pour revenir à l'esprit qui présidait à leur fondation c'est-à-dire celui de la stabilité". AP

SArko a déjà tourné la page CPE et Villepin ... sujet suivant : la camapagne de 2007 démarre ...

1 an (peut-être moins, qui sait) avant l'échéance 2007, il a tout intérêt à se préparer aux futures élections.

Déja, Villepin s'est suicidé avec le CPE, voilà un obstacle majeur en moins....

LAGITATEUR a écrit:

Déja, Villepin s'est suicidé avec le CPE, voilà un obstacle majeur en moins....

Et le deuxiéme suicidé sera Sarko (grâce au CPE), un bien pour la France.

Car, si Sarko abroge le CPE, les Français lui reprocherons d'avoir cédé aux rouges, et dans le cas contraire, s'il le suspend ou le maintien, et que la crise continue, les Français lui reprocherons son intransigeance et le rendra responsable des désordres de la rue.

Dans les deux cas il est perdant, bien joué Chirac !


VEGA

Johanna a écrit:

En pleine crise du CPE, Sarkozy propose des réformes institutionnelles

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy propose une série de réformes pour renforcer la responsabilité du président de la République et les pouvoirs du Parlement, au moment où la crise sur le CPE provoque des interrogations, à gauche et à droite, sur le bon fonctionnement des institutions.

"Avec le CPE, la France traverse une grave crise, comme elle en a traversé une autre en novembre dernier avec les violences dans les banlieues", a lancé mercredi le numéro deux du gouvernement, lors d'une convention de l'UMP à Paris sur les institutions à laquelle ont participé de nombreux parlementaires de son parti.

Selon lui, "ce sont des crises qui interpellent notre pays au plus profond de lui-même: sur son modèle d'intégration en novembre, sur son modèle social aujourd'hui. Partout le constat est le même, celui de l'épuisement".

Pourtant, le président de l'UMP ne croit pas "que le gène du sursaut se situe dans le changement des institutions" car celles-ci, "globalement, marchent".

Il n'empêche. Le futur candidat à l'élection présidentielle de 2007 souhaite des "réformes profondes", aptes à offrir "un nouveau style à la vie démocratique".

Ces réformes concernent le président de la République, qui doit pouvoir présenter sa politique lui-même devant députés et sénateurs, le Parlement, dont il faut "renforcer les pouvoirs" pour faire la balance avec le pouvoir exécutif, et les citoyens.

Si elles approfondissent celles qu'il avait avancées lors de ses voeux à la presse en janvier, on y trouve des nouveautés de taille: d'abord, M. Sarkozy parle de renforcer "les responsabilités" du président, et non plus ses "pouvoirs".

Pour redonner sa place au Parlement, il propose d'encadrer davantage l'article 49.3 (permettant l'adoption d'un texte sans vote), "voire de le supprimer".

Sans plaider pour un régime présidentiel comme l'a fait l'ancien Premier ministre Edouard Balladur --"sans doute un jour y arrivera-t-on, mais il convient de prendre son temps", a lancé M. Sarkozy à son ancien mentor--, le président de l'UMP a souhaité que la "réalité du leadership présidentiel soit reconnue et assumée". "C'est une question de transparence du pouvoir", a-t-il dit.

Autre proposition: "doter l'opposition d'un statut", car il faut "donner à l'opposition parlementaire des moyens de fonctionnement comparables à ceux de la majorité, un peu à la manière du shadow cabinet britannique", a-t-il ajouté.

Quant aux "partis protestataires et minoritaires", ils devraient être représentés au Parlement grâce à l'introduction d'une dose de proportionnelle aux élections législatives ou au Sénat.

En interdisant toute représentation parlementaire aux courants minoritaires, "on les pousse à l'irresponsabilité, au langage de violence et de la rue", a-t-il mis en garde.

Enfin, au moment où le gouvernement se voit reprocher d'avoir voulu imposer le CPE sans concertation préalable avec les syndicats, M. Sarkozy propose "qu'une loi organique oblige le gouvernement à demander aux partenaires sociaux s'ils veulent négocier, avant toute présentation d'un texte en matière de droit du travail ou de protection sociale".

Ce ne sont pas les institutions qu'il faut changer mais les hommes politiques actuels de droite comme de gauche.

Une personne avait dit un jour "la Véme république a été créée par De Gaulle pour De Gaulle". Il est vrai qu'un homme d'état comme lui on trouve 1 par siècle. Ceux qui lui ont succédé sont tous des rigolos et vu ceux que l'on annonce comme futurs présidentiables, ce n'est pas prêt de changer. Eh oui ! N'est pas De Gaulle qui veut !

Entre conserver de bonnes institutions ou de mauvais hommes politiques (ou putôt de bons politicards) mon choix est fait !