Les Verts

Un vert, ça va...
trois verts ...

Yves Michel



En classe d'anglais on appelle ça "un faux ami".
En fait de couleur politique, les Verts prennent les Français pour des daltoniens. Plus rouge tu meurs !
Comme auraient pu le chanter les Beatles, ce sous-marin vert n'est que l'alibi extrême gauche "tendance" du PS avec qui il cultive des grossesses nerveuses épisodiques ne durant que le temps d'un premier tour d'élections. Le temps de ratisser large pour le fond commun de la gauche plurielle et de négocier ensuite des jobs bien rétribués dans les différentes assemblées, commissions et autres. Les verts n'ont de vert que leur langage et parfois leur âge. Et pourtant leur positionnement politique repose sur un succédané ringard et défraîchi de l'idéologie soixante-huitarde qu'ils nous resservent avec une constance relevant de l'acharnement thérapeutique.

Ayant annexé au bon moment le discours écologique pour s'en proclamer les seuls défenseurs, les Verts sont en fait les survivants de l'agit-prop libertaire qui a toujours flanc gardé les cortèges Bastille-Nation depuis le début du vingtième siècle.
Libertaires, ils le sont totalement, c'est-à-dire également un brin anars, un brin utopiques. Bref, irresponsables. Un rapide survol des causes qui les ont fait récemment monter en première ligne suffit à mettre à plat le sens de leur combat.

Nés dans le sillage des " trente glorieuses" qui ne furent en fait que quinze, en gros les années 58/73, ils avaient beau jeu de se positionner d'emblée comme les défenseurs d'un humanisme naturaliste face aux dégâts "collatéraux" de l'expansion économique: pollution industrielle, cadences infernales du capitalisme forcément sauvage, aliénation de l'homme par la machine. Toujours cette nostalgie proudhonienne de la lutte des classes!
C'est ainsi que l'on condamne l'énergie nucléaire qui pourtant est la plus propre des sources d'énergie à l'échelle industrielle et nous affranchit pour beaucoup des champs de pétrole. On manifeste, on fait le coup de poing pour imposer ses vues soit disant écologistes. Rappelons-nous Plogoff, Phénix, La Hague.

Et quelles sont ces vues ? On a entendu un Noël Mamère affirmer sans rire que la France devait fermer toutes ses centrales et aller chercher l'énergie de remplacement dans les éoliennes. Les savants qui savent ont vite conclu que, même en couvrant toutes les crêtes de nos collines d'escadrilles d'éoliennes, nous ne pourrions dégager qu'une infime quantité d'énergie complémentaire ( moins de 3 %). Et encore, par grand vent. Oui, les éoliennes, c'est bien une trouvaille de Verts: c'est du vent. Et un bel exemple de protection de l'environnement et du paysage ! Sur ce dossier, 100% polémique, du nucléaire, il faut se souvenir que l'indignation hystérique des Verts envers l'atome ne s'est bizarrement jamais manifestée au moment de Tchernobyl. Bon sang mais c'est bien sûr! Tchernobyl, c'était du temps des républiques socialistes paradisiaques d'au-delà du rideau de fer; quand on est rouge, on ne touche pas à ses potes.

Autres combats destinés à affaiblir le tissu "conservateur" des Français: le Pacs (logiquement suivi du mariage des homosexuels) ; la haine déclarée de l'automobiliste par les élus de Paris, (mais pas un mot sur le massacre à la tronçonneuse des arbres centenaires des boulevards des maréchaux pour faire passer le bébé historique de M. Delanoë: un tramway circulaire); la défense de Battisti criminel présumé, abrité chez nous par la grâce monarchique de M. Mitterrand. Mais il est de gauche, pour un Vert, c'est un pote.

La destruction des champs expérimentaux de cultures OGM est exemplaire de "la manière verte": Abrités derrière la banderole de la force injuste de la loi, s'appuyant sur un discours désinformatif sur la nocivité toujours pas prouvée des OGM (d'où les expérimentations), on défie pratiquement impunément le droit, la loi et ceux censés les faire respecter en rameutant les anars de tout poil dans des rave-parties de campagne hyper médiatisées.

C'est au sujet des loups que les Verts ont poussé jusqu'à la névrose leur hantise de la protection de la nature. Qu'en est-il ? Une vingtaine de loups vagabondent en toute liberté dans les Alpes du sud, au titre d'espèce protégée. Comme les épinards surgelés ne font pas partie de leur menu et qu'il n'y a d'ailleurs pas de grandes surfaces dans le Mercantour, nos braves carnassiers font leur marché dans les troupeaux d'alpages pour y déguster leur plat préféré: le mouton. Bilan, 2 à 3000 brebis égorgées chaque année. Ce bétail est - ni plus ni moins que l'outil de travail et le seul revenu de dizaines d'éleveurs. Pour les Verts aucune hésitation : le loup a priorité sur l'homme, vingt loups ont le droit de supprimer 2000 moutons, n'en déplaise aux bergers. La pression démagogique est telle que l'état se ridiculise en négociant l'autorisation d'abattre 4 loups sur tout le territoire.

Laissons conclure l'une des figures emblématiques de la "green connection", Mme Voynet, qui nous livre, avec une émouvante naïveté, le vrai visage des Verts :
" L'environnement est un sujet que je ne connaissais pas du tout quand je suis arrivée au ministère. Je suis venue à l'écologie par les luttes sociales, par intérêt pour les rapports Nord-Sud et par les luttes locales contre le canal Rhin-Rhône ou les centrales nucléaires. Quand on m'a proposé le ministère de l'Environnement, j'avais le sentiment d'un "contre-emploi" (interview parue dans "Environnement Magazine" Avril 2001).
Tout est dit sur ce pur mensonge citoyen qu'est l'idéologie des Verts.
Le légitime souci écologiste n'est pour eux qu'un alibi destiné à masquer (mal) une démarche déstabilisatrice de notre société libérale et sociale.
Combien de temps encore le vieux fond rebelle (Tapie-Mandrin) des Gaulois tolèrera-t-il cette exception française qui n'est qu'une imposture d'état ?

Nous avons le devoir, citoyen précisément, de dénoncer sans faiblesse ce piège grossier. Parce qu'il participe, en union avec la gauche "unie", à un affaiblissement continu de notre démocratie au regard de l'évolution de nos alliés européens.
L'écologie-la vraie- est un problème trop sérieux pour le confier à des faussaires.

Les Verts et les communistes en concurrence
sur le terrain de l’antisarkozisme


La position des Verts n’est en soi pas étonnante. Libéraux et libertaires, les Verts ne peuvent que vitrioler « un gouvernement raciste » (Martine Billard), qui cherche « à aller plus vite dans l’enfermement et la criminalisation d’une partie de notre jeunesse » (Noël Mamère) et aux prises avec « l’histoire colonialiste de la France qui ne passe pas » (Dominique Voynet). « Les Français n’ont pas digéré l’Algérie, ni la décolonisation, les Français sont toujours dans l’état d’esprit de civiliser les populations », estime quant à elle Djamila Sanzogni.

L’attitude communiste laisse, elle, plus songeuse. Un petit rappel pour justifier notre laisser-aller : au début des années 1980, la mairie communiste fait raser un foyer de travailleurs immigrés. A Montigny-lès-Cormeilles, le maire, un certain Robert Hue, organise une manifestation contre une famille marocaine accusée de trafic de drogues. L’auteur se souvient d’une bannière barrant l’entrée de la cité Maurice-Thorez d’Ivry-sur-Seine à la fin des années 1990, et clamant que la cité était interdite aux revendeurs de drogue. Il fut donc un temps où le PCF n’hésitait pas avoir un discours ferme et sans équivoque sur les questions d’insécurité ou d’immigration clandestine. Ce discours sans concession s’accomodait très bien de l’antiracisme officiel et de l’internationalisme du parti.

Les mutations économiques et sociologiques, et surtout l’emprise sur le débat d’un discours politiquement correct, ont contribué non seulement au déclin du PCF, mais surtout à l’abandon d’un discours de gauche patriote et populaire, mâtiné de conservatisme sur les questions de société. Qui aura le malheur de vouloir le porter (tel Chevènement) en sera pour ses frais.

Courant après une prétendue modernité, pris de bougisme, le PCF huiste puis buffiste a lui-même renié ce discours, comme l’a déclaré André Gérin à la Revue républicaine : « Au nom de l’union de la gauche, dont nous avons fait un véritable dogme, nous avons perdu le fil du combat pour la nation. Ce combat demeure largement d’actualité. » [1] Il est ainsi singulier que la revue communiste Regards ait été confiée à Clémentine Autain, plus familière des questions sociétales que des soucis des milieux populaires.

La réaction des instances du parti au déferlement de violence paraît être mue par la démagogie jeuniste et le calcul politique à courte vue. La secrétaire nationale a ainsi demandé la démission de Nicolas Sarkozy, tête de Turc des « jeunes » : espérait-elle avoir ainsi les honneurs des Guignols de l’info ? Si le refus de stigmatisation des populations vivant dans les quartiers touchés par les émeutes est légitime, comment justifier la violence des jeunes émeutiers ? Marie-Georges Buffet aurait-elle oublié ses cours de marxisme à l’école des cadres ? Se souvient-elle du passage du Manifeste sur la notion de Lumpenproletariat, « ce produit passif de la pourriture des couches inférieures de la vieille société, [qui] peut se trouver, çà et là, entraîné dans le mouvement par une révolution prolétarienne (mais dont les) conditions de vie le disposeront plutôt à se vendre à la réaction » (autrement dit à la forme mafieuse du capitalisme financier) ?

excellente idée de créer des posts pour chaque partie!!

comme ca pas besoin de recréer de nouvelles parties sur le forum
et cela représentera la vie politique francaise ...

Noël Mamère renonce à la présidentielle pour les Verts

BEGLES, Gironde (Reuters) - Noël Mamère renonce à la course à la candidature présidentielle chez les Verts pour se consacrer à ses mandats de maire et de député de Bègles.

Dans une lettre adressée dimanche aux Verts, il indique que "mener une campagne interne à la candidature pour les présidentielles m'empêcherait d'être sur le terrain et m'éloignerait de l'Assemblée nationale où la voix des Verts est plus que jamais une nécessité".

Noël Mamère avait été le candidat des Verts en 2002 et avait obtenu 5,3% des voix.

Maire depuis 1989, l'écologiste souligne que le premier tour de l'élection présidentielle de 2002, le "non" au référendum sur la Constitution européenne en mai dernier et les violences urbaines en novembre montrent que la France traverse une crise, "sans doute l'une des plus profondes que j'ai jamais connue".

A Bègles, banlieue populaire de Bordeaux, l'ancien journaliste d'Antenne 2 dit voit les "symptômes" de cette crise, "le chômage et l'exclusion, des jeunes qui accumulent les frustrations et la colère face aux discriminations, de multiples formes de précarité qui gagnent chaque jour un peu plus de terrain".

un de moins !!!

Présidentielle: Noël Mamère contre "la course à l'échalotte"

MULHOUSE (Haut-Rhin) (AFP) - Noël Mamère, qui a annoncé dimanche qu'il renonçait à être candidat à la candidature des Verts à la présidentielle de 2007, a estimé lundi à Mulhouse qu'un homme politique devait pouvoir refuser "la course à l'échalotte".

"J'ai voulu montrer aux Français que lorsqu'un responsable politique français, homme ou femme, est confronté à un choix, il n'est pas obligé de choisir d'abord la course à l'échalotte et la course à l'élection, il peut aussi choisir d'exercer ses responsabilités là où il est et là où il a pris des engagements", a déclaré à l'AFP le député-maire de Bègles (Gironde).

"C'est peut-être aussi une manière de réconcilier les Français avec l'action publique" a-t-il ajouté, joint par téléphone à Mulhouse où il participe aux Journées nationales Emploi et Territoires.

M. Mamère a par ailleurs estimé que le système politique était "arrivé à un point d'absurdité tel qu'on fait, dans un régime parlementaire, de l'élection présidentielle, l'alpha et l'oméga de la politique française".

"Vous voyez bien, a-t-il noté, que cela pourrit le débat au PS, cela pourrit la France avec la surenchère à droite, et ça n'arrange pas le débat au sein des Verts".

Cochet, qui n'est qu'une voix dans la basse-cour verte, est un bon socialo-communiste, puiqu'il propose au PS un accord de gouvernement. Sans doute proposera t'il au PS d'y mettre l'arrêt des centrales nucléaires et des incinérateurs, comme çà on pourra avoir froid naturellement les prochains hivers rigoureux ...

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Yves Cochet favorable à un "contrat de gouvernement" avec le PS
2005-12-28 10:01:33
PARIS (AFP)


Le député Yves Cochet (Verts) s'est dit mercredi favorable à un "contrat de gouvernement" avec le Parti socialiste, qui devra selon lui être prêt "dans un an et demi", avant la présidentielle de 2007.

"Pour 2007, si on veut gagner, c'est-à-dire avoir un nouveau projet pour la France, ça sera avec les partis de gauche, donc les Verts, le PS et les autres", a déclaré sur France Inter l'ancien ministre de l'Environnement.

"Nos projets ne sont pas exactement les mêmes, il faut qu'on les accorde pour battre la droite parce que ce gouvernement actuel est insupportable pour les Français", a-t-il ajouté.

"S'il y a discussion avec le PS et les Verts sur un contrat de gouvernement, ce que je souhaite, ce sera fait avant la présidentielle, parce qu'ensuite les législatives seront très rapidement organisées", a-t-il souligné.

"Tout devra être prêt avant la présidentielle, avant le premier tour bien entendu, c'est-à-dire dans un an et demi", a-t-il ajouté.

M. Cochet, qui est candidat à la candidature des Verts, a estimé que José Bové ne se mettrait pas sur les rangs. "Je ne crois pas que maintenant il puisse candidater", a-t-il dit.

"Bové est un copain, c'est un bon militant, mais c'est un syndicaliste, j'espère qu'il continuera son combat pour une agriculture plus fermière et plus solidaire".

les verts, un parti inutile qui profite des courants socialos-marxistes et du désespoir des francais (vote refuge)

le capitaliste a écrit:

les verts, un parti inutile qui profite des courants socialos-marxistes et du désespoir des francais (vote refuge)

Je partage cet opinion, car l'écologie n'est pas l'affaire d'un parti, mais de tous les partis.

Ces gens sont là pour faire bien dans le décor

Thierry

et oui surtout que maintenant, les partis (quasimment tous) ont un programme concernant le développement durable et l'environnement ...

le capitaliste a écrit:

et oui surtout que maintenant, les partis (quasimment tous) ont un programme concernant le développement durable et l'environnement ...

Effectivement, d'où la necéssité de dissoudre les divers mouvements gauchistes se réclamant de l'écologie.

Thierry

je crois qu'ils n ont jamais été écolo!! le seul parti que l'on peut dire ecolo et encore ce n est pas sur c est cap21.

Johanna a écrit:

je crois qu'ils n ont jamais été écolo!! le seul parti que l'on peut dire ecolo et encore ce n est pas sur c est cap21.

Exact, Johanna, heureux que vous ayez repris la main, je vais pouvoir aller me reposer !

Thierry

et en plus la cerise sur le gateau, c'est qu'ils sont plus pollueurs que certains, ils nous polluent la vie et ne savent qu'en fin de compte que foutre la merde (désolé du langage) !

Je suis bien d'accord avec vous sur les Verts : ce sont des socialos-communo-marxistes fouteurs de bazar et exilés du PS ou du PCF car incontrôlables.

Vous avez raison : les partis politiques ont tous un programme écologique , environnemental , développement durable ( je n'aime pas ce mot hypocrite).

Malheureusement, Johanna , je n'aime guère non plus Cap21 et Mme Corinne Lepage qui a laissé un souvenir très moyen sur le plan du réalisé technique lors de son passage de 2 ans au minsitère actuellement appelé MEDD de 1995 à 1997 , et un souvenir humain assez désastreux. Et je ne suis pas très sûr qu'il faille vraiment la compter parmi nos alliés fiables ...

www.cap21.net

voila le site de madame Lepage

en tout cas, oui, le développement durable est une annerie ... le développement induit deja la notion de durée, de continuité

Qui disait : "Le Développement n'est Durable que s'il est Rentable " ...

Le développement durable est une idiotie intégrale, car en plus du comportement écologique, il intégrait une composante sociale. A la fin du dernier millénaire et au début de celui-ci , de grandes sociétés ont commencé à faire des Rapports du Développement Durable , mais après la crise des années 2002 ( parce qu'il y a bien eu une crise en Europe du moins ) , ils se sont mis à sabrer dans leurs effectifs et du coup ils ont prudemment retranché le volet social !

Le gouvernement français qui a toujours une année-lumière de retard rebaptisait son ministère de l'environnement MEDD ...

Rencontre entre José Bové et des Verts avec la présidentielle en vue

PARIS (AFP) - José Bové a rencontré lundi des responsables d'un courant des Verts, selon un participant à cette première réunion, qui pourrait préparer le terrain à une éventuelle candidature du leader syndical paysan à l'élection présidentielle.

Selon plusieurs sources, des membres de la coordination nationale de RDV, le courant le plus à gauche des Verts, se sont entretenus sur le plateau du Larzac avec l'ancien porte-parole de la coordination paysanne. Les participants à la réunion sont restés très discrets sur le contenu de leurs discussions, parlant seulement de "tour d'horizon" de la situation politique française et internationale, et de "positionnements à élaborer".

L'hypothèse elle-même de la candidature de M. Bové "n'a pas été évoquée", a assuré un participant.

C'est dans le courant RDV que l'on trouve les militants les plus favorables à une candidature du syndicaliste à la présidentielle. Une motion en ce sens devrait être discutée lors du prochain conseil national inter-régional (CNIR) des Verts, les 14 et 15 janvier.

Avant cette date, le collège exécutif des Verts devrait avoir rencontré José Bové, comme il l'a décidé le 13 décembre, afin de discuter avec lui de sa possible candidature en 2007.

Cécile Duflot, porte-parole, avait indiqué à la mi-décembre qu'il s'agissait "de ne pas laisser cette question en marge des discussions internes et d'affronter les difficultés que cela pourrait provoquer dans le parti".

Plusieurs Verts ont déjà annoncé qu'ils seraient candidats à la candidature Verts, notamment le député Yves Cochet et les sénateurs Dominique Voynet et Jean Desessard. En revanche le député Noël Mamère, initialement candidat, a renoncé à concourir.

Lors de leur dernier congrès, en décembre 2004, les Verts avaient décidé qu'ils auraient un candidat issu de leurs rangs à l'élection présidentielle.

Présidentielle : Cécile Duflot candidate à la candidature pour les Verts

PARIS (AFP) - La porte-parole des Verts, Cécile Duflot, a annoncé dans une lettre aux Verts sa candidature à la candidature du parti pour l'élection présidentielle, dans l'espoir que sa campagne puisse donner "un nouveau départ" à l'écologie politique.

Le député Yves Cochet et les sénateurs Dominique Voynet et Jean Desessard ont fait officiellement part de leur candidature. Le député Noël Mamère, initialement candidat, y a finalement renoncé.

Yves Contassot, adjoint au maire de Paris, qui appartient au même courant (RDV, le plus à gauche) que Cécile Duflot, est aussi sur les rangs. Mais, a-t-il indiqué vendredi à l'AFP, il n'annoncera officiellement sa candidature qu'après le 15 janvier, "conformément à ce qui a été décidé par RDV".

Un scrutin interne au courant devrait départager les deux candidats.

Dans sa lettre rendue publique vendredi, Cécile Duflot indique qu'elle veut mener une campagne qui "n'édulcore pas" le message des Verts, estimant qu'il faut "avoir le courage d'expliquer ce dont ni le PS ni l'UMP ne parleront jamais".

Agée de 30 ans, elle indique qu'elle n'en "fait pas une gloire, mais si cela peut symboliquement donner l'image d'un renouveau de la politique, tant mieux pour les Verts".

Conseillère municipale de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), Cécile Duflot est adhérente des Verts depuis 2001. Elle est membre du Collège exécutif depuis janvier 2003 et porte-parole depuis janvier 2005. Elle a milité dans plusieurs associations.

Le candidat des Verts à la présidentielle doit être connu le 30 mai au terme d'une consultation des militants.

Kikché cette Cécile !!! Connais pas !

nicolasledur a écrit:

Kikché cette Cécile !!! Connais pas !

Cécile Duflot, candidate des Verts, pour le moment je n'ai qu'une photo :




Thierry

Elle va nous faire un concours de sourires avec Ségolène , Marie-Georges , ... Arlette

de défilés aussi ... (de mode et bien sur dans la rue, au coté de ni putes ni soumises)

Un fumeur de haschisch candidat à la candidature ...


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samedi 14 janvier 2006, 19h23
Verts : Yves Contassot candidat à la candidature à la présidentielle



PARIS (AFP) - Yves Contassot, adjoint à l'environnement et à la propreté du maire de Paris, a annoncé samedi qu'il était candidat à la candidature des Verts pour l'élection présidentielle, lors de la réunion à Paris du conseil national interrégional des Verts.

Il a précisé vouloir que "les Verts mettent au coeur de la campagne le lien entre le social et l'environnement", souhaitant notamment prouver qu'"avec un autre type de développement on peut créer beaucoup plus d'emplois et réduire le problème du chômage".

Il veut aussi faire la preuve qu'on peut être dans un exécutif "en se faisant respecter", "sans se laisser imposer le point de vue" du parti dominant.

Yves Contassot, qui est âgé de 55 ans et milite depuis 13 ans chez les Verts, a mis en avant son expérience de "30 ans de syndicalisme", et sa gestion, en tant qu'adjoint à Paris, "d'un budget plus important que celui du ministère de l'environnement".

Enfin, il a indiqué vouloir faire une campagne "originale", "donnant toute sa place à la société civile", associations, syndicats, mouvements sociaux, qui pourraient "venir interpeller les Verts dans leurs meetings".

Cécile Duflot, porte-parole du parti, a déjà fait acte de candidature pour le courant auquel appartient Yves Contassot, RDV (Regain décidément Verts, le plus à gauche des Verts).

Yves Contassot a indiqué que si le calendrier des Verts pour la présidentielle était maintenu (15 février date limite pour être candidat, 30 mai choix du candidat à l'issue d'un referendum interne), son courant organiserait un référendum interne au courant dès mardi ou mercredi, avec un dépouillement prévu dans les derniers jours de janvier.

Il a assuré qu'il se retirerait de la compétition s'il n'était pas choisi par RDV.