chez nos amis les socialistes

François Hollande refuse de faire un "palmarès présidentiel"

PARIS (Reuters) - François Hollande souhaite "être utile à la France", refusant de faire un classement des meilleurs présidentiables du Parti socialiste au lendemain du congrès national du parti.

Le premier secrétaire a réussi ce week-end au Mans à fédérer les courants internes du PS en vue de la présidentielle de 2007. Le candidat socialiste doit être désigné en novembre 2006.

"Si j'ai fait le rassemblement, c'est pour être utile : pas utile à mon parti, pas utile à la gauche, utile à la France", a déclaré François Hollande au micro de RTL.

"Ce qui m'importe, ce n'est pas de savoir qui a gagné, qui a perdu (...) Ce qui m'intéresse, c'est est-ce qu'on fait oeuvre utile? (...) Je le crois parce qu'aujourd'hui les Français savent qu'il y a une alternance possible en 2007, un Parti socialiste fort, une gauche qui peut se rassembler, un projet pour la France", a-t-il estimé.

Malgré la "synthèse générale" conclue au Mans, beaucoup s'interrogent sur la solidité de ce rassemblement face à la multiplication des velléités présidentielles au sein du PS.

"Ce sera en novembre 2006 que l'on désignera le candidat, pas en novembre 2005. Je ne suis pas là pour savoir lequel d'entre nous. Je ne fais pas de classement, pas de palmarès", a insisté le premier secrétaire.

A ses "amis" et nombreux "talents" du PS, François Hollande demande de se "mettre au service" du PS et de la France. "C'est la meilleure façon par laquelle vous servirez votre propre cause", a-t-il estimé, interrogé sur ses propres ambitions.

"Prenez ce que je vais vous dire au pied de la lettre : je suis premier secrétaire, rien que premier secrétaire et pleinement premier secrétaire et je ne vais pas faire ce que je demande aux autres de ne pas faire", a-t-il expliqué.

En août 2004, François Hollande laissait entendre qu'il pourrait être candidat à la candidature socialiste pour 2007. Il a précisé cet été qu'il ne serait plus "à l'évidence" à la tête du PS après l'élection présidentielle, et le congrès du Mans lui a permis de s'afficher comme le grand rassembleur.

"Je ne suis pas là pour essayer une nouvelle fois de tirer une couverture trop courte vers l'un ou l'autre. Je n'ai pas besoin pour m'habiller de dénuder l'autre", a-t-il ajouté.

Le PS offre l'image de l'union retrouvée

Contraint de se ressaisir par la crise des banlieues, le Parti socialiste s'est efforcé ce week-end d'offrir l'image d'une formation en ordre de marche pour les échéances électorales de 2007, à l'occasion de son 74e congrès, au Mans.
En trois jours, le premier secrétaire François Hollande, déstabilisé par 18 mois de batailles européennes, a réussi à fédérer sa majorité et ses opposants internes - à l'exception d'Arnaud Montebourg - autour d'une "synthèse" sur l'orientation politique du parti en vue de la prochaine présidentielle. Nombre de militants doutent cependant de la solidité d'un tel rassemblement, compte tenu des lignes de fracture révélées par la campagne du référendum sur la constitution européenne. Malgré des sondages dithyrambiques, Ségolène Royal n'est pas montée à la tribune. Le maire de Paris Bertrand Delanoë non plus. Et l'ombre de l'ancien Premier ministre Lionel Jospin a semblé s'estomper. François Hollande, qui briguera mercredi son dernier mandat, de premier secrétaire, n'a cependant pas pu échapper à un face-à-face de prétendants à la magistrature suprême.

Le PS "a mis le couvercle sur la marmite", selon r Patrick Devedjian


PARIS (AP) - Le conseiller politique de l'UMP Patrick Devedjian a estimé lundi que le PS "a mis le couvercle sur la marmite" lors du congrès du Mans.

La synthèse trouvée au PS "n'est pas un exemple" à suivre. "On a mis le couvercle sur la marmite", a jugé Patrick Devedjian sur Europe-1. "Finalement c'est la restauration, le retour en arrière".

Avec des propositions comme "des nationalisations, la généralisation des 35 heures, l'abrogation des lois sur les retraites et l'assurance-maladie (...), c'est comme cela qu'ils vont remettre la France sur pied"? , s'est-il interrogé. "Quelles propositions positives il y a?".

Si François Hollande est "le vainqueur du congrès", l'ancien ministre a déploré que le Premier secrétaire du PS ait "renié totalement ses convictions européennes". "Ce que j'aimais bien chez lui, c'était le courage de la défense de l'option européenne".

"Aujourd'hui, il l'a sacrifiée à la synthèse alors que le processus de la Constitution européenne a toujours cours", a souligné ce proche de Nicolas Sarkozy.

Quant aux candidatures à droite, Patrick Devedjian a assuré qu'"il s'imposera naturellement". "On le voit de plus en plus, c'est Nicolas Sarkozy".

La candidature de Dominique de Villepin "il faudra qu'il en fasse démonstration, l'évidence. Il va falloir qu'il soit beaucoup plus présent sur le terrain", a lancé le conseiller politique de l'UMP. "L'élection présidentielle, c'est une relation presque physique avec les Français".

Et de souligner que "celui qu'on a vu dans les commissariats, dans les quartiers sur le terrain, nuit et jour, c'était Nicolas Sarkozy et personne d'autre". AP

Citation :

Avec des propositions comme "des nationalisations, la généralisation des 35 heures, l'abrogation des lois sur les retraites et l'assurance-maladie (...), c'est comme cela qu'ils vont remettre la France sur pied"? , s'est-il interrogé. "Quelles propositions positives il y a?".

le ps pouvait grace a ce congrès devenir une force géante pour 2007: or, il n'en est rien ... et cela est mieux pour nous !!!
voyez leur futur "programme" ... le smic a 1 500 euros, des nationalisations, etc

bref que des retours en arrière !!! comme l'on est habitué au ps !!!

François Hollande, le cornac a repris du muscle

par Laure Bretton

PARIS (Reuters) - Après huit ans à la tête du Parti socialiste, François Hollande se définit comme une "espèce pas vraiment en voie de disparition mais qui doit être protégée".

Entre lucidité et humour, la formule résume le dilemme du toujours ironique premier secrétaire, à l'orée d'un quatrième et dernier mandat, avant l'élection présidentielle de 2007.

"Le plus dur commence", a-t-il reconnu dimanche.

A 51 ans, il incombe au député de Corrèze d'entretenir pendant 18 mois la flamme du congrès du Mans, le week-end dernier.

Désormais rassemblés, les socialistes doivent accoucher d'un projet présidentiel avant l'été, désigner leur candidat en novembre 2006 et se lancer dans la campagne.

Des trois jours de congrès, on retiendra le silence des "présidentiables" et les "impromptus" du premier secrétaire face aux caméras pour distiller son optimisme, et la photo finale.

Alors qu'il venait de fédérer majorité et courants internes autour d'une "synthèse générale", endossant le costume de rassembleur qu'il affectionne, François Hollande n'a pas fait monter les "éléphants" à la tribune et a goûté seul ou presque au triomphe devant 4.500 personnes.

Depuis le 21 avril 2002, et l'échec de Lionel Jospin au premier tour de l'élection présidentielle, le premier secrétaire du PS "est celui qui presque sans cesse raccommode et reconstruit", constate le politologue Dominique Reynié.

Sorti de l'ombre de Lionel Jospin, François Hollande remobilise des troupes sonnées et les mène en deux ans à la triple victoire des cantonales, régionales puis européennes.

Fin 2004, il est sacré "homme politique de l'année" par le magazine Le Point, après un référendum interne à hauts risques sur la Constitution européenne.

Pendant la campagne référendaire nationale, son pragmatisme a été jugé au mieux dangereux au pire suicidaire à l'heure où la "vieille maison d'Epinay" se fissurait. Il avait notamment refusé de sanctionner les ténors qui s'étaient affranchis du vote des militants, attendant le mois de juin pour évincer Laurent Fabius et ses proches de la direction.


"CULBUTO"

La liste de ses surnoms témoigne de cette répugnance à user de son autorité, de "Flanby" à "Guimauve le conquérant", en passant par la "fraise des bois" derrière laquelle aucun "éléphant ne se cache", une douceur signée Laurent Fabius.

Depuis Le Mans, c'est pourtant "Culbuto" qui est devenu le sobriquet préféré des commentateurs, qui soulignent ses capacités à se relever après les coups durs. Et à piocher de tous les côtés - social-libéralisme comme "première gauche" - pour parvenir à un accord de tous, sifflent certains.

Avec quatre mandats de premier secrétaire, François Hollande égale à la tête du PS Lionel Jospin, qui l'a adoubé en juin 1997.

Après avoir avoué qu'il songeait à "d'autres fonctions", il assure depuis cet été être "pleinement et uniquement" dédié à sa fonction de cornac.

"Je ne vais pas faire ce que je demande aux autres de ne pas faire", a-t-il confirmé lundi.

Les sondages lui donnent raison. Ils ne le classent jamais parmi les "présidentiables" les plus en vue du PS que sont Jack Lang, sa compagne Ségolène Royal ou, toujours, Lionel Jospin.


"VERITABLE EXISTENCE"

Spécialiste des questions économiques, rompu aux relations avec les journalistes grâce à un passage au Matin et à ses années de porte-parole du PS, François Hollande était en 1997 un premier secrétaire "sans troupes".

Il dispose aujourd'hui d'un solide réseau. Le maire de Dijon, François Rebsamen, est devenu de fait son numéro deux depuis l'éviction de Laurent Fabius.

Stéphane Le Foll, directeur de cabinet, et Julien Dray, porte-parole du PS, forment le reste de la garde rapprochée. Le président de la région Centre, Michel Sapin, est un ami de toujours rencontré sur les bancs de l'Ena.

Né le 12 août 1954 à Rouen, d'un père médecin engagé à droite et d'une mère assistante sociale, François Hollande entre en politique lors de la présidentielle de 1974. Il s'engage pour François Mitterrand.

En 1978, il intègre l'Ecole nationale d'administration où il rencontre Ségolène Royal. "Comme quoi, l'Ena n'a pas tous les vices", ironise-t-il. Le couple a quatre enfants.

Directeur de cabinet de Max Gallo, alors secrétaire d'Etat et porte-parole du gouvernement, il s'engage aux côtés de Jacques Delors, dont il anime le club "Témoins".

Il rejoint les partisans de Lionel Jospin après la décision de l'ancien président de la Commission européenne de ne pas se présenter à l'élection présidentielle de 1995.

François Hollande a livré sa première bataille électorale à 26 ans face à Jacques Chirac dans son fief corrézien d'Ussel, aux élections législatives de 1981. Il lui manquera 300 voix pour mettre le futur chef de l'Etat en ballottage. Il sera élu député de Corrèze six ans plus tard à Tulle.

Un parcours qui lui vaut les compliments de l'un de ses plus farouches opposants internes. "On ne peut pas être député dans le département du président de la République sans une capacité tactique et une véritable existence", estime Claude Bartolone, le bras droit de Laurent Fabius.

Le socialisme de la terre plate


Naguère le Parti socialiste prônait « la rupture avec le capitalisme » et proposait de "changer la vie". Aujourd’hui il veut la rupture avec le libéralisme et se propose de changer le monde, faute de le comprendre.
Quand la droite cède aux sirènes de l’antilibéralisme primaire, prône le protectionnisme et la préférence communautaire, cède aux idées baroques d’une fiscalité morale et médiatique (fiscalité écologique ; taxe Tobin sociale ; taxe mondiale sur les billets d’avion...), quand elle érige son incompréhension de l’économie de marché en politique d’Etat (patriotisme industriel, dirigisme immobilier...) toute la géographie politique française se trouve bouleversée.

Quand la droite chasse sur les terres des idées de gauche, le Parti socialiste se déporte à l’extrême gauche.

L’approche économique du Parti socialiste, par rapport aux réalités du monde d’aujourd’hui, s’apparente à la croyance de ceux qui imaginaient la terre plate avant la révolution copernicienne.


La presse a noté que la synthèse du Parti socialiste proposée à l’issue de son Congrès du Mans a été nettement « gauchisée » :

- Renforcement des droits de douane pour mieux protéger les industries européennes ;
- Un gouvernement économique européen pour mieux contrôler la Banque centrale européenne et une réforme du pacte de stabilité – comprenez, une fuite en avant dans l’endettement publique –
- Exporter les services publics à la française – comprenez, porter nos monopoles publics au niveau européen –
- Augmenter l’impôt sur les sociétés pour doubler le budget européen ;
- Abroger les réformes pourtant modestes, engagées par le gouvernement ces dernières années sur les retraites, l’assurance maladie et le code du travail ;
- Reconstruire une EDF 100% public ;
- Instaurer les 35 heures pour tous et pénaliser les heures supplémentaires ;
- Rendre la CSG progressive, relever la progressivité de l’impôt sur le revenu, revenir sur la baisse de l’ISF, reformer la taxe d’habitation - comprenez en faire un nouvel impôt sur le revenu ;
- Taxer les entreprises qui licencient ;
- Taxer les entreprises qui importent des produits concurrents aux produits communautaires...


Hélas, cette synthèse n’exprime pas seulement un laborieux compromis tactique gauchisant pour réussir un congrès, si l’on décortique la motion majoritaire présentée par François Hollande on y retrouve peu ou prou les mêmes ingrédients. On trouvera en annexe un florilège de quelques-unes des mesures proposées par cette motion, dite plus modérée.

C’est bien tout le Parti socialiste qui est touché par cette fièvre gauchisante. C’est Jack Lang qui lance cette formule « il faut faire rendre gorge au capitalisme sauvage». C’est Dominique Strauss-Kahn qui, après avoir déclaré dans le Financial Times que le Parti socialiste cherchait une 3éme voie entre le libéralisme et le radicalisme de gauche, propose d’imposer des « nationalisations temporaires ».

Plus d’impôt, plus de services publics, plus de fonctionnaires, plus de dépenses publiques, plus de dirigisme..., nous sommes bien loin du socialisme de gouvernement qui faisait dire naguère à Lionel Jospin « l’Etat ne peut pas tout faire ». Désormais pour les socialistes l’Etat peut tout, l’Etat fait tout...et la terre est plate !



Alain Madelin

A gauche, la victoire sera cruelle


Professeur des universités à l'IEP de Paris, Dominique Reynié, auteur du Vertige social nationaliste (La Table ronde), décrypte pour le Figaro le congrès du Parti socialiste qui vient de se tenir au Mans. Il estime, au plan tactique, que François Hollande a réussi une contre-offensive en faisant éclater la fronde montante.



LE FIGARO - Que penser de la synthèse du PS réalisée au Mans ? S'agit-il d'une alliance de circonstance ou pourra-t-elle mettre un terme aux luttes engagées entre «socialisme de transformation» et «socialisme d'accompagnement» ?

Dominique REYNIÉ. – François Hollande a préféré ressouder les troupes plutôt que de trancher les questions de fond. Cette synthèse circonstancielle pourrait coûter cher. Le PS ne parvient pas à sortir de la position exceptionnelle qu'il occupe en Europe, en investissant une ligne programmatique qui paraît rompre avec le cadre environnant. Il s'agit – et c'est frappant – d'un tribut payé à ce «social-nationalisme» qui fait retour en 2005, durant la campagne référendaire, prenant la nation pour cadre principal et l'Etat comme unique levier d'une politique sociale qui ne vise plus la simple conservation des «acquis sociaux», mais bien, désormais, leur restauration : nationalisation d'EDF, abrogation du contrat nouvelles embauches, de la loi Fillon sur les retraites... Depuis 2002, dans l'opposition, le Parti socialiste était devenu une sorte de parti conservateur. Il devient maintenant le parti de la restauration, se plaçant à contre-courant de l'Union européenne et à grande distance de tous les grands partis sociaux-démocrates voisins. Le PS français paraît prendre le risque de devenir un parti de la restauration dans un monde en pleine révolution. Cet ancrage idéologique est comme indépassable. Les efforts de François Hollande, dans son discours de clôture, pour trouver un équilibre entre le devoir de réalisme et l'unité du Parti ne sont pas parvenus à contenir les promesses qui laissent prévoir de grandes déceptions. Ces désillusions feront évidemment les beaux jours des forces protestataires, de gauche comme de droite. Un tel programme de gouvernement mènerait, s'il était mis en oeuvre, à la répétition du dilemme de 1983 : faut-il poursuivre cette politique en assumant la rupture avec l'Union européenne, c'est l'option «sociale-nationaliste», ou bien au contraire faut-il choisir l'Europe et investir l'option sociale-libérale ?



La gauche se retrouverait-elle, une fois de plus, dans un labyrinthe ?

Oui, elle prend le risque de se retrouver à la fois perdue et isolée au sein de l'Union européenne. La gauche semble préparer, en cas de victoire, ou bien l'échec de sa politique économique et sociale, ou bien la répétition d'un revirement que ses électeurs assimileront, avec raison, à un nouveau reniement, aussitôt la victoire acquise. Certes, on peut considérer que ces discours n'engagent pas, en réalité, le Parti socialiste, que leur utilité est limitée à la victoire électorale, mais une telle hypothèse est déjà porteuse de catastrophes électorales pour la gauche de gouvernement et peut-être pour le pays tout entier.



C'est un mode de fonctionnement à la Pyrrhus que vous décrivez là !

Dans cette hypothèse, en effet, la victoire sera cruelle. Dans le monde qui est le nôtre, compte tenu de ce que la France doit à son environnement, de notre interdépendance, de la compétition fiscale, de la mobilité du capital, un tel programme ne peut qu'aboutir à un échec retentissant.




Le PS français gagnerait-il à s'inspirer des modèles socialistes de nos voisins?

Si l'on est socialiste, il serait judicieux d'observer non pas les partis socialistes qui ont réussi à gagner des élections, mais ceux qui ont réussi à être réélus, comme le faisait remarquer François Hollande dans son discours de clôture. C'est le cas du Parti travailliste britannique ou du SPD allemand. Ils ont tous les deux tranché la question doctrinale et sont devenus de puissants partis de gouvernement. Leur pragmatisme contraste spectaculairement avec notre PS, fasciné, aveuglé, par les marges électorales du gauchisme. Cette inclinaison conduit à la défaite économique ou à la débâcle morale, voire aux deux. Les grands partis sociaux-démocrates européens ont pourtant été capables de prendre en charge des réformes nécessaires sans être sanctionnés électoralement, sachant qu'aucun parti démocratique n'est destiné à gouverner toujours. En cela, ils jouent pleinement leur place dans l'histoire de leur pays et tendent maintenant à peser plus que nous sur l'orientation de l'Europe.




Le PS a-t-il définitivement renoncé au réalisme qui a permis en son temps la création de la SFIO ?

Il est frappant de voir le PS renouer avec le thème des nationalisations. EDF n'a pas été privatisée au sens où elle appartiendrait à de grandes entreprises du secteur privé. EDF conserve un capital majoritairement public et c'est presque 5 millions de Français qui en sont désormais actionnaires ! On peut en déduire que l'actionnariat populaire n'est pas légitime aux yeux du PS. Accroché à une conception jacobine de l'économie, le PS révèle ainsi une défiance non seulement vis-à-vis du secteur privé mais aussi de la société civile. Le succès de la privatisation partielle d'EDF traduit l'engagement massif d'épargnants modestes et ne devrait pas susciter de telles réactions de la part d'un parti qui ambitionne par ailleurs de mobiliser les classes moyennes comme les classes populaires.




Le PS doit-il tout espérer d'un homme providentiel ?

Aujourd'hui, la personnalité qui a réellement émergé de ce Congrès, c'est bien François Hollande. Sur un plan tactique, il a réussi une contre-offensive faisant éclater la fronde montante. Arnaud Montebourg est d'ailleurs reparti avec son projet de VIe République sous le bras ! Par ailleurs, il a réussi à ramener dans ses filets des personnalités qui, comme Henri Emmanuelli et Jean-Luc Mélenchon, proclamaient jusque-là ne plus voir de différence entre le 1er secrétaire de leur parti et un homme politique de droite. Apparemment, le Congrès se termine au bénéfice de François Hollande. Depuis 2002, il est celui qui, presque sans cesse, raccommode et reconstruit. Nul ne peut plus lui contester le rôle de patron. Il reste que le schisme du 29 mai n'a pas été dépassé, mais simplement enfoui. Les désaccords vont immanquablement resurgir. Le PS vient de reculer, une fois encore, devant l'épreuve de vérité si nécessaire, non seulement à ce parti politique, mais aussi à la démocratie française et à l'Union européenne.



Propos recueillis par Marie-Laure Germon
22 novembre 2005

Lionel Jospin a observé samedi que le PS «s'est rassemblé et qu'il lui reste à proposer», tout en indiquant n'être pas «candidat à la candidature» pour 2007, question qui ne se posera chez les socialistes que dans un an, a-t-il relevé.

Pressé de questions par Europe 1 sur son éventuelle candidature, l'ancien Premier ministre a répondu que cet «autre débat» aurait lieu dans un an, le premier secrétaire PS François Hollande ayant «sagement proposé qu'il se tienne en novembre 2006».

Les socialistes ont pour l'instant «à travailler sur leur projet, faire jouer leur rôle d'opposants, pas, certainement, reprendre des débats sur les futures candidatures», a poursuivi M. Jospin.

Il a cité le commentaire de François Hollande sur la multiplicité des candidatures: «cela se décantera».

Relancé sur ce qu'il pourrait décider «dans un an», M. Jospin a répondu : «Hollande et les socialistes ont décidé que ces questions des candidatures qui existent seraient abordées dans un an. Pourquoi voulez-vous que je parle aujourd'hui d'une non-candidature ?»

«Il y a des candidats à la candidature au sein du PS, je n'en suis pas, je ne suis pas candidat à la candidature, cette question n'a absolument aucun sens pour moi», a-t-il martelé.

dommage, j'aurais bien voulu que jospin revienne ...



Congrès du PS : La maestria de François Hollande


Jean Rouxel - mardi 22 novembre 2005


Le Congrès du Parti socialiste, qui s’est tenu au Mans, entre le 18 et le 20 novembre, est un succès à deux points de vue: pour l’unité politique d’un PS qui apparaissait jusqu’alors très divisé, du point de vue de la communication ensuite.
Selon toute vraisemblance, les socialistes auront un seul candidat en 2007. C’est l’acquis politique majeur de ce congrès. François Hollande, sous ses airs soigneusement entretenus de benêt, a remarquablement bien manœuvré. Malgré les divisions dans son propre camp, il a réussi à devancer très largement ses principaux concurrents, en obtenant pour sa motion (aussi marxiste-léniniste que celles de Fabius ou du Nouveau Parti Socialiste) une majorité absolue.
Il pouvait dès lors se permettre sans risque de jouer les rassembleurs. Et, dans ce rôle, il a souvent montré qu’il excellait!
L’unité du parti est donc restaurée. Et il ne s’agit pas d’une unité de façade, comme le prétend la plupart des observateurs. En effet, la désignation du candidat à la présidentielle se fera dans moins d’un an. Lequel des «éléphants» oserait prendre la responsabilité de rompre l’unité, sans raison aussi idéologiquement importante que le dossier européen? Non, François Hollande domine totalement le calendrier et il est peu vraisemblable que quiconque au PS ait les moyens de précipiter les événements au cours de l’année 2006.
Face à ce PS uni, que fera la droite? Pour le moment, rien ne prouve qu’elle parvienne à se présenter, elle aussi, unie (au moins pour l’UMP). Souhaitons que ce spectacle socialiste lui rappelle la nécessité de l’union pour gagner…

Mais, ce qui est plus frappant encore dans le congrès du Mans, c’est la parfaite inconsistance, doublée d’un profond archaïsme, de la motion de synthèse, qui devrait servir de base au projet socialiste pour 2007.Nous découvrons pêle-mêle que le PS cherche des moyens pour développer le protectionnisme économique en Europe; qu’il a d’ores et déjà promis de supprimer toutes les maigres réformes des gouvernements Raffarin et Villepin; qu’il augmentera le SMIC; qu’il souhaite en finir avec le pouvoir présidentiel (le «coup d’État permanent», pourtant fort bien accepté par Mitterrand devenu président)… Bref, toutes les vieilles lunes du socialisme!

Dans le contexte particulièrement périlleux où se trouve notre pays, il est impressionnant de constater qu’un parti de gouvernement peut parler ainsi, ce qui ne peut qu’attiser les rancœurs et faire le lit de l’extrême gauche et donc de la guerre civile. Et, plus encore, de constater qu’aucun média ne s’en inquiète …

Haro sur le PS
à gauche toute !

Philippe Hassler



Les citations militantes permettent de mettre entre parenthèses les divergences toujours présentes. Voici quelques exemples :
"Nous ne nous appelons pas le parti fataliste, nous nous appelons le Parti socialiste", Laurent Fabius.
"La diversité culturelle oui, le communautarisme jamais!", Dominique Strauss-Kahn.
"La devise de la France, c'est liberté, égalité, fraternité. Ce n'est pas d'un côté le Kärcher et de l'autre le charter", Laurent Fabius.
"Pour le gouvernement les plus nécessiteux sont les plus riches", François Hollande.
"Fatigués peut-être, heureux sûrement". "On nous annonçait le pire et je pense que nous avons réussi le meilleur", François Hollande.
"Je ne sais pas ce que les gens peuvent comprendre à nos salades". "Un congrès c'est à cuisson douce", Jean-Luc Mélenchon.
"Ne laissez jamais dire que la droite gère l'économie française comme un bon père de famille. Avec des bons pères de famille comme ça, on préfère encore être orphelins", François Hollande.
"La France s'est invitée dans notre congrès". "Quand on entend de nouveau les immigrés, le regroupement familial, la polygamie, ça ne sent pas bon politiquement ce genre de propos", Claude Bartolone.
"Le temps est au rassemblement et à l'unité", François Hollande.
"Il s'agit de faire renaître l'espoir", Laurent Fabius.
"55% de socialistes c'est bien, mais 100% de socialistes c'est mieux", François Hollande.
"Nous ne proposons pas 'les lendemains qui chantent' mais le présent qui change". "Nous voulons l'extension du domaine du possible", Dominique Strauss-Kahn.
"Nous ne sommes pas pour un retour, nous sommes pour un aller, un aller vers l'avenir", François Hollande.
"Il peut ne pas y avoir de synthèse, pour être très clair, et que l'on soit rassemblés. Il peut même y avoir une synthèse et qu'on ne soit pas rassemblés", Bertrand Delanoë.
"Arrêtons de nous regarder le nombril, ne soyons pas tournés vers nous-mêmes", Pierre Moscovici.
"On a été au rendez-vous", François Hollande.
"Nous ne considérons pas qu'un candidat à l'élection présidentielle des socialistes pourra se présenter en expliquant qu'il va être un pot de fleurs", Julien Dray.
"Ils veulent tous le trône doré, alors réduisons-le un petit peu", Arnaud Montebourg.
"Tous les socialistes ont fait preuve du meilleur des esprits: esprit de responsabilité face à la situation du pays, à l'attente qui est porté sur nous, au rassemblement de la gauche qui doit se faire autour de nous", François Hollande.
La synthèse n'aura "pas de pérennité", "n'est pas efficace" et a "peu de crédibilité", Fabius.


"Synthèse ou pas, ça n'a aucune importance. François Hollande va faire l'expérience du dompteur dévoré dans sa propre cage aux fauves", affirmait un sénateur socialiste lors du congrès du PS. Les "fauves" étant dans son esprit les présidentiables issus du propre courant du premier secrétaire... Et le même sénateur d'ajouter que "Dominique Strauss-Kahn les dévorera tous car c'est lui qui a les plus longues dents".


Voici Le fatras du pseudo programme sur lequel ils s'appuient en créant une charge fiscale globalement insupportable :
• Asseoir en partie les cotisations sociales sur la valeur ajoutée et plus seulement sur les salaires.
• Imposer un malus aux entreprises trop gourmandes en emplois précaires.
• Généralisation des 35 heures.
• Convocation d'une conférence nationale annuelle sur les salaires.
• Démagogiquement l'abrogation des lois sur les retraites, de celles sur l'assurance-maladie ainsi que du contrat nouvelle embauche (CNE)
• EDF reviendrait à 100% dans le giron de l'Etat avec les fonds de la Caisse des Dépôts.
• Fusion de l'impôt sur le revenu avec la CSG pour rendre l'impôt encore plus progressif; la réforme fiscale pour 2007 et redéfinition sur l'ISF.
• Alourdissement notable des pénalités imposées aux communes qui ne satisfont pas aux 20% communistes de construction de logements sociaux.
• "Nouvelle République" mais sans reprendre l'idée chère à Arnaud Montebourg d'une VIème République primo-ministérielle.
• Un plan de relance sur l’Europe notamment axé sur la recherche d'un tarif extérieur européen (antidélocalisations), une réforme du Pacte de stabilité et la prise en compte par la BCE des objectifs de croissance et d'emploi.
• Inventer un plan B" pour l'Europe.
• Le temps partiel subi, révision sur les aides ou exonérations qui incitent à la dérive.
• Abandon de la directive Bolkestein.
• Rééquilibrage entre fiscalité directe et indirecte. Relève de la progressivité de l’IR, CSG progressive, révision sur la baisse de l’ISF et priorité à la réforme de la fiscalité locale en réformant la taxe d’habitation.
• Sur le plan européen, le PS serait favorable à une "directive cadre" sur les services publics et l'élaboration d'un traité social, la rédaction d'un nouveau texte constitutionnel plus court (tourné vers les institutions); l’accroissement budgétaire étant financé par un impôt européen qui pourrait prendre la forme d’une taxe additionnelle à l’impôt sur les sociétés. Afin d’encourager la production, taxer les revenus excessifs liés aux importations en masse de produits concurrents des produits communautaires (cela concerne notamment les marges abusives de certains secteurs dans le négoce et la grande distribution).



Le Parti socialiste est donc parvenu, à l’issue de son congrès du Mans, à réaliser la synthèse de ses différents courants. Un événement sans précédent depuis vingt ans. Plus de majorité ni de minorité, donc, mais un parti rassemblé autour d’une direction où voisineront à nouveau François Hollande et Laurent Fabius, ainsi que quelques dissidents. Oubliés les déchirements et les divisions nés du référendum sur la Constitution européenne. Comment, en si peu de temps, est-on passé, au PS, d’un sentiment d’exécration mutuelle à une nouvelle entente cordiale ? Sans doute, les événements dramatiques de ces dernières semaines ont-ils convaincu militants et responsables qu’il y avait urgence à faire taire leurs divisions. De manière à pouvoir se présenter aux Français comme une alternative crédible au gouvernement en place. Alternative, chacun l’aura compris, qui a pour horizon la présidentielle de 2007. Ils évoquent une union "de façade", des "rabibochages, artificiels". Selon eux, la réunion du Mans n'a été qu'un "congrès d'appareil". Tout ceci n’est qu’une pirouette qui ne tiendra pas la date d’échéance de novembre 2006. Le consensus s’est produit car seuls les discours contre “La Droite” et le Gouvernement ont permis la synthèse. Les différents candidats socialistes ont maintenant le temps de cogiter pour envisager ensuite de s’autodétruire.
Quand on sait que Fabius, Mélenchon, Montebourg, Peillon, Emmanuelli, Jospin, Royal, Paul, Mandon, Hamon, Glavany rongent leurs rancoeurs temporairement.

Hollande cite : "la droite crée le désordre social pour incarner l'ordre public", c’est pourquoi un certain nombre de socialistes prônent l’incarcération de Nicolas SARKOZY, rien de moins !. Si les députés de droite ironisaient sur le même registre quelles seraient leurs réactions ?
La synthèse trouvée au PS n'est pas un exemple à suivre. On a mis le couvercle sur la marmite. Finalement c'est la restauration, le retour en arrière. La mondialisation s’arrête à la frontière Française, la synthèse du PS était "hexagonale".. On ne voit rien de constructible dans cette synthèse. Le PS se dit victimisé. Quand ils n’arrivent plus à convaincre, ils se plaignent et s'injurient.

La modestie et l’humilité ont disparu de leur univers. C’est pourquoi la gauche révolutionnaire veut que le PS se rapproche, pour les rendre encore plus agressifs.
La France ne mérite pas de tels acteurs qui mettent l’économie en régression pour alourdir la dette sans tenir compte des limites imposées par l’UE.

Problèmes de parité au PS

LA DEFENSE (Reuters) - La composition de la nouvelle direction du Parti socialiste a été validée à l'unanimité moins une voix, celle d'Yvette Roudy, qui proteste contre le non-respect de la parité au sein de sa formation politique.

Pendant que François Hollande égrenait à la tribune la liste de ses secrétaires nationaux, l'ancienne ministre de la Condition féminine de François Mitterrand griffonnait. Sur son morceau de papier, deux colonnes, Hommes et Femmes.

"Le compte n'y est pas", a-t-elle lancé une fois la litanie terminée. "La parité n'est pas respectée".

Au final, douze femmes figurent dans l'organigramme, qui compte 45 postes. Ce petit tiers des attributions reflète la composition du PS au niveau des adhérents puisqu'on estime que 35% des 127.000 militants socialistes sont des militantes.

De plus, trois élues socialistes font partie de la nouvelle "commission du projet", Martine Aubry, Elisabeth Guigou et Ségolène Royal.

Dans la "motion de synthèse" à laquelle tous les courants internes se sont ralliés le week-end dernier lors du congrès du Mans, le PS s'engage à respecter la stricte parité dans ses listes électorales législatives en 2007 et municipales en 2008.

Pour Annick Lepetit, toute nouvelle secrétaire nationale au Logement - un poste qui n'existait pas dans l'ancienne direction - la question n'est pas de savoir combien mais pour faire quoi.

La député parisienne, qui rejette toute idée de courant "100% femmes", déplore la faible représentation féminine dans les rouages du PS.

Le pôle "Vie du parti" comptera une seule femme sur onze postes: Béatrice Romagnan, chargée de la "Rénovation".

"COMBATS DE COQS"

La nomination de cette enseignante trentenaire, membre du Nouveau Parti socialiste et inconnue du grand public, a le mérite de concilier deux objectifs que s'était fixés François Hollande : rajeunir et féminiser les instances dirigeantes.

Cependant, les attributions de l'ancienne maire-adjointe de Lyon pourraient être réduites à la portion congrue car entrant en concurrence avec le nouveau secrétariat national de Jack Lang, chargé lui du "Développement du parti".

Le secrétariat national aux Femmes a été confiée à la Fabiusienne Laurence Rossignol, ce qui fait grincer pas mal de dents du côté des élues du camp "Hollandais".

"Il n'y a aucune volonté de François Hollande d'écarter les femmes mais peut-être qu'il s'est dit qu'on allait s'engueuler entre nous", commente dans un sourire Annick Lepetit.

Cet été, lors de l'université d'été du PS à La Rochelle, des voix s'étaient élevées dans les rangs féminins pour dénoncer des "combats de coqs" après un an de bataille entre tenants et adversaires de la Constitution européenne.

L'ancienne ministre de l'Emploi Martine Aubry avait estimé que les femmes feraient un meilleur travail à la tête du PS grâce à leur "esprit" moins batailleur, plus posé.

Le projet 2007 du PS confié à Henri Emmanuelli

LA DEFENSE (Reuters) - Henri Emmanuelli sera chargé de finaliser le projet présidentiel du Parti socialiste au sein d'une nouvelle direction où "tout le monde aura sa place", a déclaré François Hollande.

La future instance exécutive du PS sera bicéphale: une commission du projet de dix membres et un secrétariat national comptant une quarantaine de personnes, a déclaré le premier secrétaire à quelques journalistes à son arrivée à l'Espace Grande Arche, à La Défense, avant l'ouverture du conseil national du PS.

Le week-end dernier, François Hollande a réussi à fédérer tous les courants minoritaires du PS autour d'une "synthèse générale".

"Tout le monde aura sa place (...) On va se retrouver à la direction avec une esprit de partage, de responsabilité", a-t-il assuré.

"Le projet (pour 2007) est quasiment fait. Il faut le hiérarchiser, le compléter le préciser, l'évaluer (...) et organiser un débat, une consultation et ça ce sera Henri Emmanuelli qui en aura la charge", a-t-il précisé.

Compte tenu des résultats obtenus par les différents courants lors du vote des militants du PS le 9 novembre, la commission du projet comptera dix membres: six issus de la majorité "hollandaise", deux Fabiusiens et deux membres du Nouveau parti socialiste (NPS).

Il s'agit de "personnalités qui peuvent dans la dernière phase être utiles", a souligné François Hollande.

On y retrouve la plupart des "présidentiables" du PS.

Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry, Jack Lang, Bertrand Delanoë, Ségolène Royal et François Hollande devraient représenter le courant majoritaire.

Au titre de la "motion 2", Laurent Fabius et Claude Bartolone y siègeront et au nom du NPS, Vincent Peillon en plus d'Henri Emmanuelli, a confirmé le premier secrétaire.

L'adoption du projet devrait avoir lieu "sans doute" en mai 2006 en même temps que la désignation des candidats du PS pour les prochaines législatives, en 2007, a-t-il ajouté.

A l'origine, une convention nationale du projet devait être organisée en mars.

La désignation du candidat présidentiel du PS reste fixée à novembre 2006, selon le calendrier fixé par François Hollande et validé le week-end dernier lors du congrès du Mans.

Le futur secrétariat national, le "gouvernement" du PS, comptera également des membres des "minorités" du PS.

Claude Bartolone, bras-droit de Laurent Fabius, devrait revenir à son poste de secrétaire national à la Communication, qu'il occupait jusqu'en juin dernier, avant de se faire évincer pour cause de campagne référendaire dissidente.

Benoît Hamon, porte-parole du NPS, fera également son entrée dans l'exécutif mais pas Vincent Peillon. "Il n'a pas voulu", a dit François Hollande, au terme d'une semaine de tractations avec les courants.

L'ancienne ministre de l'Emploi, Martine Aubry, devrait être chargée des questions sociales. Kader Arif, jusqu'alors secrétaire national à la mondialisation, s'occupera des fédérations, un poste occupé jusqu'alors par François Rebsamen, bras droit de François Hollande.

[30.11.05] - La 5ème colonne s'énerve à Lyon, le PS pris au piège

Le Président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), Bernard Ravenel, a violemment réagi à la décision du Maire de Lyon, Gérard Collomb, d’empêcher que certaines manifestations culturelles de la quinzaine palestinienne, « Regards sur la Palestine », à Lyon, du 8 au 25 novembre 2005, se tiennent dans les mairies d’arrondissement (1er, 4ème et 5ème). Les conférences qui se tenaient dans des lieux privés se sont maintenues.

Ravenel a déclaré à Lyon capitale : « Ce refus peut-il être assimilé à une volonté de contenter un électorat non favorable à la cause palestinienne ? Ce calcul serait très grave et erroné. Au vu de l’essor grandissant de la cause palestinienne et de l’impopularité de la politique du gouvernement Sharon dans les banlieues, le PS pourrait payer bien cher ce genre d’aveuglement. »

Le maire de Lyon avait expliqué la raison de ces interdictions, en ces termes : « Les organisations palestiniennes font ce qu’elles veulent mais ça ne se fait pas dans les mairies d’arrondissement (…) Si nous voulons que Lyon continue à œuvrer pour la paix entre Israéliens et Palestiniens, il faut garder une certaine neutralité. »

NDLR : "Au vu de l’essor grandissant de la cause palestinienne et de l’impopularité de la politique du gouvernement Sharon dans les banlieues, le PS pourrait payer bien cher ce genre d’aveuglement.". Cela ne serait-il pas des menaces ? Un chantage politique ou pire encore... aux émeutes ? Alors que de plus en plus de Français ouvrent les yeux sur la politique suicidaire d'immigration folle de ces 30 dernières années, avec son corollaire l'isl*misation, le P.S. qui tente de faire machine arrière se voit désormais pris en otage par ses obligés de trente ans. Une nouvelle version de l'arroseur arrosé.

Ségolène Royal favorite des sympathisants du PS pour 2007

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal est pour les sympathisants du Parti socialiste le meilleur candidat pour représenter le PS à la prochaine élection présidentielle, selon un sondage Ifop que publie Le Journal du Dimanche.

Confirmant les résultats de récents sondages, l'enquête montre que, pour 29% des sympathisants socialistes interrogés, la présidente de la région Poitou-Charentes apparaît comme la mieux à même de défendre les chances du PS en 2007.

Ségolène Royal devance l'ancien ministre de la Culture et de l'Education Jack Lang, qui recueille 13% des suffrages, de même que l'actuel premier secrétaire du PS, François Hollande, l'ancien ministre Dominique Strauss-Kahn et Bernard Kouchner.

Jack Lang, en revanche, vient en tête auprès des moins de 35 ans, avec 23% des suffrages, contre 21% à Ségolène Royal et 16% à son compagnon dans la vie, François Hollande.

Ce sondage a été réalisé les 1er et 2 décembre par téléphone auprès d'un échantillon de 550 sympathisants du PS âgés d'au moins 18 ans.

Présidentielle: Mme Royal largement en tête au baromètre des primaires

PARIS (AFP) - Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, arrive très largement en tête des préférences des sympathisants socialistes pour la présidentielle, avec 29% des suffrages contre 13% à ses plus proches challengers, selon un sondage Ifop publié dans le Journal du dimanche du 4 décembre.

Mme Royal est considérée comme le meilleur candidat pour représenter le PS par 29% des sympathisants du PS (21% des moins de 35 ans, 32% des plus de 35 ans).

Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn, François Hollande et Bernard Kouchner obtiennent chacun 13% des suffrages, mais Jack Lang l'emporte sur Mme Royal auprès des moins de 35 ans (23%).

Laurent Fabius et Martine Aubry sont mentionnés par 8% des sympathisants socialistes.

Ce sondage a été réalisé les 1er et 2 décembre par téléphone auprès de 550 sympathisants du PS extrait d'un échantillon de 1796 personnes, dont la représentativité a été assurée par la méthode des quotas.

Mais où va le monde...

Arnaud Montebourg cherche un successeur au Nouveau PS

PARIS (AFP) - Son divorce d'avec le NPS de Vincent Peillon et Henri Emmanuelli désormais consommé dans l'aigreur, Arnaud Montebourg, chantre de la rénovation du PS, va se doter dès samedi d'un nouveau cadre pour la promotion de ses idées.

Le député de Saône-et-Loire, dont les soutiens publics se font attendre, réunit dans une salle de l'Assemblée nationale quelque deux cents personnes, dont 80 de ses "correspondants" départementaux parmi la centaine de fédérations du parti, selon l'un de ses proches, le maire de Ris-Orangis (Essonne) Thierry Mandon. Il devrait en sortir le nom de la nouvelle structure - peut-être "Nouvel R" - sur laquelle s'appuyer.

Les ponts sont définitivement coupés entre M. Montebourg et ses anciens compagnons de route, Vincent Peillon et Benoît Hamon, fondateurs avec lui, au congrès de Dijon en 2003, du Nouveau PS (NPS), qu'avait rejoint en septembre dernier le député des Landes Henri Emmanuelli. Sans vouloir empêcher le rassemblement des socialistes au congrès du Mans fin novembre, le député de la Bresse avait pris position contre la synthèse réalisée, selon lui "à vil prix", entre tous les courants du PS.

A 18 mois de l'élection présidentielle, le NPS n'avait pu gagner l'ensemble du parti à la cause de la VIe République, "passée au laminoir de la synthèse", selon les mots d'Arnaud Montebourg. Cet avocat de 43 ans professe depuis plusieurs années que "la crise démocratique" impose une profonde réforme des institutions de la France, marquée par "le pouvoir absolu" du chef de l'Etat. Les tentatives de MM. Peillon, Hamon et Emmanuelli de recoller les morceaux ont tourné court. "La voix d'Arnaud est réellement utile. Il y a une couleur qui manque à l'arc-en-ciel" du NPS avec son départ, déclarait mardi M. Peillon, député européen. "Je ne suis pas une mascotte, ni une amulette", a répliqué l'intéressé.

Le climat est désormais proche de l'invective. M. Montebourg emploie "un vocabulaire qui est toujours à la limite du populisme et de l'extrême droite", a lâché vendredi M. Peillon. "Remonté sur son cheval bressan" après sa déconvenue du Mans, le député de Saône-et-Loire se fait fort de rallier "près de 80% des militants de feu NPS". M. Peillon, lui, situe les forces de son ex-alter ego à "20%". Chez les jeunes du parti, très influencés par le NPS, "la très grande majorité" ne le suit pas, selon David Lebon, président sortant des jeunes socialistes (MJS). Pour repartir de l'avant, Arnaud Montebourg s'appuie sur des élus et quelques parlementaires, comme Christian Paul, député de la Nièvre, sa fédération et celle de M. Paul.

Selon l'ex-député Thierry Mandon, il ne s'agit pas de camper "dans l'opposition" à la direction, incarnation de tous les courants du PS, mais d'avoir "un apport constructif" au parti. M. Montebourg a d'ailleurs promis d'emblée de soutenir "complètement" le futur candidat du PS à l'Elysée en 2007. Rénovation oblige, son courant d'idées sera "ouvert à des gens qui ne sont pas au PS, pour casser la coupure entre le parti et la société".

C'est une véritable trahison que les socialistes, c'est-à-dire toute la gauche en général et la fausse droite, ont soigneusement opérée contre la classe ouvrière Française en organisant la politique d'immigration massive depuis 30 ans. D'ailleurs celle-ci ne s'y trompe pas lorsqu'elle vote en majorité pour le Front National.

En effet, alors que le fondement du discours socialiste est de prétendre mener une politique sociale, c'est-à-dire en faveur des plus faibles, l'immigration massive voulue par les lobbies financiers internationaux a en réalité poussé les ouvriers Français à encore plus de misère. Il y a là une première constation, qui n'avait d'ailleurs pas besoin de la triste situation de pauvreté et de chômage pour être observée : socialisme et social sont deux choses parfaitement différentes. Le socialisme est une méthode, et le social est le résultat d'une politique sur les classes les plus pauvres. Plus précisément, la méthode socialiste consiste à donner à l'État le pouvoir de changer l'homme, c'est-à-dire intervenir sur la société pour modifier des rapports humains qu'il estime injustes, tel un savant de laboratoire qui expérimenterait ses hypothèses sur des rats.

Le socialisme est en réalité motivé par une volonté totalitaire, le socialisme est impossible à réaliser

Constatons d'abord que le socialisme abouti n'a jamais fonctionné, et pire, il s'est transformé en dictatures sanglantes. Ce n'est pas un hasard si le communisme et le national-socialisme sont les fils du socialisme.

Ensuite, cette croyance en un État bienfaiteur est une grave erreur pour plusieurs raisons dont 3 majeures.

Premièrement rien ne garantie que l'État aura raison quant aux choix qu'il opèrera sur l'homme. Et tout simplement, la Vérité ne réside pas dans l'Homme mais dans la Nature, dont l'Homme fait partie et qu'il doit donc respecter telle qu'elle est pour respecter en particulier sa propre nature humaine.

Ensuite rien ne garantit non plus qu'il aura les moyens de ses ambitions. En effet, on peut légitimement se demander si un État, c'est-à-dire un groupe réduit de personnes, mêmes plus intelligentes que les autres, peut matériellement gérer en permanence la vie quotidienne d'une population composée de millions de personne. Si on prend comme exemple le communisme qui est le socialisme le plus abouti, il est évident que la moindre action individuelle, comme le travail par exemple, devant être analysée, approuvée et dirigée par un État centralisateur, celui-ci n'a pas les moyens d'assumer une tâche aussi immense. Mais cela est vrai pour tout socialisme, même non abouti. Aujourd'hui par exemple, on peut remarquer que la Justice n'a pas les moyens de répondre à tous les besoins de la société, alors que les règlements toujours plus complexes s'empilent et que beaucoup de lois ne sont même pas appliquées. Il y a donc là non seulement des obstacles matériels, mais aussi des obstacles intellectuels, car la connaissance et la compréhension totale de tous ces règlements paraissent impossibles pour 99,99% des êtres humains.

Enfin, troisième raison, et elle est capitale, l'État pour assurer sa survie ne peut mécaniquement pas faire passer le bien du peuple avant le sien, et pire encore, rien ne garantit que l'État veuille réellement le bien du peuple, même si malheureusement les « idiots utiles » sincères existent et sont nombreux. L'État étant donc la réalité première du socialisme car sans lui le socialisme ne peut-être réalisé, l'idée socialiste est fondamentalement totalitaire. De façon totale ou non, l'emprise de l'État sur des secteurs de la société prive mécaniquement le peuple d'une liberté et donc d'un pouvoir de décision.

Il suffit par exemple de constater que les associations dites « antiracistes » chargées de régir la pensée et de diffuser l'idéologie unique immigrationniste et mondialiste sont financées par l'État et ne représentent donc en rien le peuple, contrairement à des associations financées uniquement par leurs adhérents.

La trahison socialiste : l'immigration massive

C'est ce fondement totalitaire qui a entrainé la trahison socialiste d'aujourd'hui par la politique d'immigration massive. En effet, la venue de millions d'immigrés du tiers-monde a concurrencé de manière gravissime et déloyale la classe ouvrière Française, devant revoir à la baisse ses prétentions salariales et ses conditions de travail face à des hommes prêts à tout pour gagner de faibles salaires qu'ils n'auraient jamais pu obtenir chez eux.

Le Parti socialiste lancera une campagne d'adhésion en janvier

Au congrès de Dijon, en 2003, le premier secrétaire du PS, François Hollande, avait fixé comme objectif de «doubler d'ici à cinq ans» le nombre de militants socialistes. A mi-chemin, le parti en est loin puisqu'il stagne dans les mêmes eaux. Au congrès du Mans, le PS comptait 127 000 militants. Depuis, l'UMP a atteint les 200 000. «On ne peut pas assister passivement au décollage du nombre de militants de l'UMP», s'est alarmée l'équipe chargée, autour de Jack Lang, du «développement» du PS. Pour interpeller Hollande, elle est allée jusqu'à «imprimer la page de garde du site Internet de l'UMP». Jack Lang a donc reçu pour mission d'imaginer une nouvelle campagne d'adhésion qui sera lancée en janvier. Pour convaincre de nouveaux adhérents, le PS devra surmonter quelques mauvaises habitudes. «Dans certains endroits, adhérer est un parcours du combattant». Certaines sections du PS sont réticentes à accepter de nouveaux membres parce qu'ils bousculent les rapports de force internes.

Pour moi aucun membre du parti socialiste ne peut se présenter en 2007 car ils sont incapable de diriger leur propre parti alors si c'est la France on est mal barré je vous le dit ^^

Maintenant vous avez vu les tronches qu'ils ont vous voyez Hollande président et représenter la France à l'Etranger ???

et bien pas moi

sincèrement on a vu ce que les socialistes sont capables de faire en 5 ans: 35 heures et ce qui s en suit!!!

Le PS est dirigé par des incompétents qui commencent à penser que par eux meme avant aux militants. S'ils font à la France ce qu'ils font à leur parti cela promet!!

Croyez vous au retour de Jospin ? Dumas lui croit à cela !!

Citation :

Dumas : «Je crois au retour de Jospin»

Parti Socialiste L'ancien président du Conseil constitutionnel souhaite la mise en place d'un système qui permettrait de réduire le nombre des candidats socialistes à l'investiture pour la présidentielle.

LE FIGARO. – Avez-vous été surpris que le PS se retrouve uni lors du congrès du Mans ?

Roland DUMAS. – Il y avait une telle pression sur les épaules des dirigeants socialistes qu'ils n'ont pas osé afficher leurs querelles face au pays. On craignait Rennes, ce fut Epinay. La synthèse s'imposait. Evidemment, elle s'est faite un peu dans le flou. Mais c'est un succès à mettre au crédit de François Hollande. Malheureusement, rapidement, les ambitions vont refaire surface. Ma crainte, c'est que l'on s'achemine vers une bataille qui ne serait pas digne de l'enjeu.

Cette synthèse du Mans n'est-elle pas une nouvelle occasion manquée pour le PS de choisir une ligne ?


Dans les mois qui nous séparent du choix du candidat et du programme, le PS doit opérer des clarifications. Par exemple, il doit dire comment il va rattraper l'échec de la Constitution européenne. Ceux qui étaient pour le non ont-ils évolué ? Comment vont-ils s'y prendre par rapport à nos partenaires européens qui n'ont pas l'air décidés à faire des concessions ? Comment le parti va-t-il se comporter face à la mondialisation ? Quelle est sa position par rapport aux grands enjeux écologiques ?

La précampagne pour 2007 peut-elle être l'occasion de cette clarification ?

Pour l'instant, aucun des candidats potentiels ne s'engage. Cela me rappelle les courses cyclistes que mon père m'emmenait voir au vélodrome de Limoges. Il y avait une épreuve de surplace : le cycliste reste sur son vélo et il attend que ce soit l'autre qui démarre. Aujourd'hui, les candidats s'observent tellement les uns les autres qu'aucun d'entre eux ne prend position sur les grands problèmes. Et pourtant, nous n'avons pas trop de temps devant nous.

Faut-il organiser des primaires pour départager les candidats potentiels ?


D'ici à la désignation du candidat, à l'automne 2006, cela va être la bagarre continuelle. Il faut que François Hollande imagine un système pour réduire le nombre des candidats susceptibles de briguer les suffrages des militants. Il faut opérer une présélection de façon à présenter en finale deux candidats qui représentent deux lignes distinctes. Etant entendu que le tronc commun, c'est l'ancrage à gauche.

Parmi les candidats potentiels, qui, selon vous, se distingue aujourd'hui ?


Je crois au retour de Jospin. Les militants ont une sorte de mauvaise conscience à son égard. Ils ont oublié son départ assez calamiteux et ils s'en sentent un peu responsables. Il y a aussi une remontée de la reconnaissance pour ce qui a été fait lorsqu'il était premier ministre. Si Jospin invite aujourd'hui le PS à procéder au bilan de son action, c'est parce qu'il sait que tout n'est pas à jeter par-dessus bord. Et en dépit de son retrait annoncé il effectue un retour à petits pas. Il n'est manifestement pas entré en religion et il n'a pas pris sa retraite. Donc, il faudra compter avec lui.

Bien placée dans les sondages, Ségolène Royal vous paraît-elle en mesure de porter les couleurs du PS en 2007 ?


Elle a un parcours très intéressant. Elle est populaire, sympathique. Les sondages, c'est vrai, lui sont favorables. Dans l'urne, c'est autre chose. Son rôle n'est pas facile : compagne du premier secrétaire, elle ne doit ni lui faire de l'ombre ni être dans son ombre. Il faut qu'elle montre dans les prochains mois qu'elle est en mesure d'affronter les grands problèmes internationaux. Passer du rang de ministre à celui de chef d'Etat, c'est une ascension qui n'est pas évidente. C'est la différence entre un homme politique et un homme – ou une femme – d'Etat.

Et François Hollande ?

Après avoir été un bon tacticien, il lui faudrait devenir un bon stratège.


Vous avez eu des mots durs contre Laurent Fabius pendant la campagne référendaire...

Pour mener une opération partisane, il a porté un coup à l'Europe dont on ne se remettra pas facilement. Cela ne le disqualifie pas pour la présidentielle, mais il faudra qu'il s'en explique.

Le 9 janvier, on célébrera le dixième anniversaire de la mort de François Mitterrand...

Je suis heureux qu'il trouve sa place dans l'histoire et qu'on lui décerne désormais tant d'éloges. Peut-être les commentateurs font-ils des comparaisons avec nos dirigeants d'aujourd'hui...

Le gouvernement doit-il abroger l'article de loi sur le «rôle positif de la présence française outre-mer» ?


Dans une République, chacun doit tenir sa place et ne pas mélanger les genres. Ce n'est pas le travail du législateur que de dire ce qui est important dans l'histoire ou pas. Sinon, ce qu'a fait une majorité, une autre majorité peut le défaire. Tout cela n'est qu'une manoeuvre de la droite à des fins politiciennes pour récupérer les voix du Front national dont la majorité actuelle aura bien besoin.

Citation :

Pour moi aucun membre du parti socialiste ne peut se présenter en 2007 car ils sont incapable de diriger leur propre parti alors si c'est la France on est mal barré je vous le dit

le probleme c'est qu'aucun des membres du ps n'est capable (je pense) de diriger la france, mais c'est qu'il y vont se présenter (a cause de la machine institutionnelle vieille comme le monde: le ps )
la gauche ne doit pas passer

Citation :

Maintenant vous avez vu les tronches qu'ils ont vous voyez Hollande président et représenter la France à l'Etranger ???

hollande n'a pas de charisme ... encore moins pour s. royale qui serait juste capable de militer avec "ni putes ni soumises"
les vrais leaders charismatiques sont je pense, jospin et pourquoi pas DSK ...

le capitaliste a écrit:

hollande n'a pas de charisme ... encore moins pour s. royale qui serait juste capable de militer avec "ni putes ni soumises"
les vrais leaders charismatiques sont je pense, jospin et pourquoi pas DSK ...

MDR

Oui, je penses comme toi, il n'y a que jospin et DSK qui peuvent nous faire de l'ombre pour 2007
quand à ségolène Royale tu as entièrement raison^^

en tout cas cela me fait bien rire en entendant les gars du ps dirent que madame hollande ferait une bonne présidente

le vrai probleme est jospin et DSK (meme si lui je le verrais plutot en tant que ministre ... de l'économie bien sur)